Cette étude a pour objet l’analyse de la variation des coefficients de fabrication dans une entreprise textile de Leopoldville de 1931 à 1958.

Nous montrerons dans quelles conditions les facteurs travail et capital se sont substitués l’un à l’autre, de manière progressive ou parfois brutale.

Cette substitution, assez frappante, a sans doute été facilitée par la nature même de l’industrie étudiée, qui est peu capitalistique.

Il est possible, dans ce type d’entreprise, de faire varier sensiblement la combinaison des facteurs de production sans pour cela transformer fondamentalement le processus de fabrication.

On pourra, par exemple, pour faire face à une demande de production accrue, utiliser des outils moins perfectionnés, exigeant une main-d’œuvre plus abondante.

Si la nature de l’entreprise a facilité la substitution des facteurs de production, c’est cependant la structure économique du pays qui a joué un rôle déterminant.

On verra comment le caractère de sous-développement de ce pays a influencé l’évolution de l’entreprise.

If I may be allowed to appropriate the term speculation for the activity of forecasting the psychology of the market, and the term enterprise for the activity of forecasting the prospective yield of assets over their whole life, it is by no means always the case that speculation predominates over enterprise.

The interaction between investment activity and the capital market that has aroused so much discussion in the theoretical literature has also been the subject of considerable attention in historical studies, though in the case of the latter, often without benefit of firm quantitative evidence. One important exception has been the fruitful results of efforts to compile data for British railway investment expenditures and capitalisation, in the nineteenth century. In particular, the work of Mitchell (1964) and Kenwood (1965) has yielded more or less complete and reliable figures of capital expenditure for the periods 1831–1912 (U.K.) and 1825–1875 (Great Britain) respectively. More recently Hawke and Reed (1969) have provided separate series for share and loan capital raised over the period 1825–1912. Subsequently, Mitchell has also produced separate figures for gross and net investment in both current and constant price terms, though the net investment and constant price series are so far only available in published form for the period 1870–1912. Additional data include Gayer, Rostow and Schwartz’s ( 1953)

Current unemployment is at unacceptably high levels for both the segment of the population concerned and policy-makers in most industrialised countries. The causes of the rise in world-wide unemployment are usually attributed to the severe supply shocks in the 1970s (the sharp increase in oil and other raw material prices), the associated redistribution of income from countries with high propensities to spend to countries with low propensities to spend, inadequate policy responses and rigidities in industrial economies responsible for slow adjustment to a different environment(‘)• Rigidities seem to be more severe for the countries of the EEC than for Japan and the US and unemployment consequently has risen more sharply in the EEC. The main rigidity can be seen in the high growth of real wage costs. Instead of attenuating the supply shocks through moderate wage increases the effects of these shocks have been accentuated in the EEC by the wage cost explosion of the 1970s. An approximate empirical measure for these effects is provided by the sharp increase of the real wage cost gap in EEC countries which, however, is an underestimate since firms have responded by reducing employment to improve productivity.

Assuming a certain extend of labour immobility between different industrial sectors, this paper shall test empirically the effect of monopoly power on labour earnings in 40 West German industries.

This investigation has been done before by several authors for different countries, but so far only one empirical analysis exists for West Germany, where a negative effect of firms’ concentration on wages was found. This is rather surprising, considering the opposite findings for the USA, the UK, France, Belgium and Italy, where in all cases positive relationships between firms’ concentration and wages have been revealed. Therefore another test for West Germany seems justified.

In general, the analysis of links between monopoly power and labour income contributes to the research in welfare loss through monopolization, since any empirical measure of this welfare loss is understated if some fraction of monopoly profit is transferred to labour.

Ainsi qu’on pouvait déjà le prévoir il y a un an, l’activité de l’industrie sidérurgique a été, en moyenne, moins intense en 1938 que pendant les douze mois précédents. Dès janvier, la production de la plupart des pays a été moins forte que la moyenne mensuelle de 1937 et la réduction de la production au cours des mois suivants est une des plus rapides que l’on ait jamais observée. Beaucoup d’acheteurs s’étaient presque complètement retirés du marché en sorte que, quelques faibles que nous paraissent les tonnages produits à la fin de l’hiver, ils dépassaient encore le volume des commandes inscrites par les usines pendant cette époque. L’activité s’améliora quelque peu en été et l’on assiste à une progression continue qui se poursuivait encore en décembre.

Les chiffres globaux montrent que la production mondiale d’acier, tout en diminuant en un an d’environ 20 %, reste encore très voisine de son total de 1928. En ce qui concerne la fonte, la réduction est un peu plus forte, de l’ordre de 22 %. Nous croyons que cet écart peut s’expliquer par le fait, déjà signalé l’année dernière, qu’il y eut une véritable disette de mitrailles en 1937; elles étaient relativement plus abondantes l’année dernière. L’écart entre la réduction des tonnages de fonte et d’aciers produits aurait probablement été plus fort, si la politique économique du Gouvernement allemand n’avait obligé les sidérurgistes d’outre-Rhin à diminuer le pourcentage de mitrailles chargées dans leurs fours Martin.

Au moment même où le processus d'intégration monétaire européen se rapproche d'échéances importantes, plusieurs pays se trouvent dans une situation d'endettement préoccupante. La réduction des déficits et de la dette publique est devenue un des principaux objectifs de politique économique et ce, d'autant plus que le Traité de Maastricht retient, parmi les critères de convergence, un ratio Déficit/PNB de 3% et Dette/PNB de 60%. Un des arguments qui plaident en faveur d'un effort immédiat est l'impact attendu du vieillissement démographique sur le niveau des dépenses sociales. Ce papier étudie ces questions à l'aide d'un modèle calculable à générations imbriquées appliqué à l'économie belge. On montre que le respect du critère des « trois pour cent » n'implique pas nécessairement la baisse du ratio d'endettement. Il apparaît également qu'une politique de taxation modérée, mais continue sur longue période, constitue la formule qui affecte le moins le bien-être et qui minimise les distorsions sur le marché du travail et la croissance.

Nous considérons un modèle à générations imbriquées en économie fermée avec des travailleurs qualifiés et des travailleurs non qualifiés. Il existe un système de retraite obligatoire qui se décompose en deux branches: une branche avec financement par répartition, cotisations proportionnelles aux salaires et prestations uniformes et une branche basée sur le double principe de la capitalisation et de la commutati-vité. Nous étudions la solution optimale stationnaire choisie par un planificateur qui maximise un critère de bien-être social utilitariste. Nous montrons que, si l'économie sans système de retraite est en sous-accumulation mais pas trop éloignée de la règle d'or ou en suraccumulation, il est optimal d'introduire les deux systèmes.

This study estimates two multi-product cost functions for the entire population of 773 Flemish secondary schools supplying a six-year study program. From the estimated parameters of a quadratic and a generalised translog cost function the degree of ray and product specific (dis)economies of scale as well as the degree of (dis)economies of scope is determined. The paper also describes how marginal costs and cost elasticities can be derived. Three major study fields can be distinguished. Student loads in each of these study fields are used as output variables. Evidence is found for ray economies of scale and global economies of scope. Especially in technical education product specific economies of scale could be realised. Cost savings by supplying two study fields jointly (pairwise scope effects) are also considerable.

We study the relation of financial contracting and the pace of technological advance in a dynamic agency theoretic model. A firm which is financed by outside shareholders but run by managers has the prospect of a process innovation which arrives stochastically. Adopting the innovation requires firing old management and hiring new with skills appropriate for the new technique. We show that subgame perfect equilibria in this game can be of two types. In “entrenchment” equilibrium once the new technique has been announced old style management raises their dividend payout sufficiently to preempt the innovation. In “maximum rent extraction” equilibrium’ managers are unable or unwilling to match the impending productivity improvement and instead respond by increasing their perquisites for the remaining time of their tenure. We show that both equilibria involve several types of inefficiencies and can result in underinvestment in positive NPV projects. We discuss the role of financial innovation in reducing the inefficiencies identified.

Le marché constitue sans aucun doute l’un des principaux objets d’étude et de réflexion de la théorie économique. A ce titre, il est intéressant de constater que le terme “marché” est pratiquement absent de la majorité des écrits de Gérard Debreu, et plus particulièrement de la Théorie de la Valeur. Cet article se propose alors d’expliquer cette absence singulière.