Using a two–country DGSE combining nominal rigidities and financial frictions, we show that the persistence of output and inflation asymmetries observed since 1999 in an increasingly integrated EMU is not necessarily puzzling. Only the integration of intermediate goods markets unambiguously leads to a reduction of asymmetries while the integration of finals goods markets and the integration of financial markets increase the dispersion of inflation rates and business cycles. The result builds on the intensive use of financial markets, i.e. the current account, to adjust externally and smooth the consequences of asymmetric shocks. This mechanism implies a disconnection of country-level outputs and/or inflation rates to ensure that agents return to their initial asset position in the long run.

Cette étude se place dans la lignée de modèles qui combinent externalités et structures de marché imparfaite. Sa spécificité provient de l’introduction d’externalités de production dans un duopole de Cournot. Une seule firme est cause de la pollution, mais les effets de celle-ci affectent les performances des deux firmes, tout en se cantonnant au sein de l’industrie. Deux moyens de corrections des externalités sont introduits séparément dans le modèle: la taxation des effluents, d’une part, et leur traitement dans une installation appropriée, d’autre part. Les conséquences de l’introduction de ces moyens de correction sur l’équilibre de Cournot sont alors étudiées dans chaque cas.

La tarification de l'électricité, bien non stockable dont la demande présente des caractéristiques aléatoires et periodiques, constitue une application très intéressante de la tarification au cout marginal. L'électricité appartient en effet à un domaine industriel important; de plus, son étude économique s'étend facilement à d'autres industries présentant des caractéristiques identiques de production et de demande.

Les analyses de Boiteux et Drèze sur la tarification de la pointe périodique et de la demande aléatoire sont connues. Chacune des deux situations est étudiée dans un contexte bien défini.

The original aim of this investigation was to examine the data on fertility history of Indian couples collected in the 17th Round (September 1961-July 1962) of the National Sample Survey (NSS) for studying the influence of the sex of the first two children born to a couple on the incidence of a third childbirth within three years of the second child-birth.

L’article met en avant la difficulté de percevoir où Ph. Van Parijs situe la limite entre le modèle économique — susceptible d’expliquer de nombreux phénomènes sociaux, mais pas tous — et les modèles evolutionnaires. Parfois il semble soutenir que les modèles evolutionnaires sont nécessaires pour expliquer des situations où les individus agissent sans la moindre délibération préalable. Mais à d’autres endroits il semble que ces modèles soient supposés être à même d’expliquer les «données» du modèle économique, à savoir les préférences et les croyances. Le mecanisme evolutionnaire de renforcement est analysée en détail dans l’article dans l’intention de déterminer quelle est l’interpretation correcte. Il apparait que la seconde interpretation est la plus plausible. On montre en effet que le mécanisme evolutionnaire est à la base de l’explication de la convergence des croyances des individus à condition qu’ils aient certaines preférences. Le renforcement ne présuppose pas, mais pourrait expliquer, des comportements obéissant à des règles non délibératives. On observe également que ce même mécanisme de renforcement, ainsi compris, est implicitement supposé être à l’oeuvre dans de nombreuses tentatives de développement de modèles evolutionnaires émanant d’économistes.

Considérons les problèmes posés par la pollution d'un lieu public comme un parc, une forêt, une plage, un hall d'exposition, de rencontre ou de spectacle, voire un chemin, une rue ou une place. La pollution considérée consiste en tous les détritus et détériorations laissés par les “usagers” (selon les cas: promeneurs, visiteurs, passants, utilisateurs, bénéficiaires, etc.): journaux, emballages, papiers et cartons divers, bouteilles vides de verre ou de plastique, boites de conserve, reliefs de repas, excréments d'animaux domestiques (ou humains), destruction de plantes, dégradation de monuments, détériorations d'objets, pollution de l'air d'une salle, etc.. Mais on dispose de moyens de nettoyage, épuration, entretien ou restauration, en personnel et en matériel. L'objectif est de rendre le système optimal, et notamment d'avoir la quantité optimale de nettoyage ou entretien et l'ensemble optimal d'usagers.

Après la seconde guerre mondiale, l'ensemble des démographes s'appuyait, dans un effort de systématisation, sur une classification des stades d'une évolution démographique que l'étude historique des populations occidentales avait dégagée. Ils estimaient pouvoir retrouver les caractéristiques de cette évolution dans tous les pays et surtout espéraient pouvoir s'en aider pour les projections démographiques des pays qui approchaient de leur indépendance politique et dont l'état de développement général appelait de rapides progrès. Peu à peu, cependant, la confiance trop entière qu'on avait accordée à ces vues s'est effritée pour faire place à des réserves de portée variée; ces dernières, sans compromettre l'utilité fondamentale de la systématisation acquise, soulignèrent la nécessité d'introduire de multiples nuances dans les généralisations proposées.

Ces dernières années un certain nombre de chercheurs [11, SURREY, S.S.; 4, 5, FRANK, M.; 9, PFAFF, M. et PFAFF, Α.; 7, HALBERSTADT, V.; 12, SURREY, S.S. et SUNLEY, E.M.], voire des Administrations publiques [14, 15] se sont penchés sur le problème des réductions d'impôts consenties à des fins économiques, sociales, culturelles, etc. Ils ont souligné, à juste titre, que ces réductions avaient à maints égards le caractère de subventions occultes ou de transferts implicites de l'Etat et que, par voie de conséquence, les moins values fiscales qu'elles entraînaient pouvaient être assimilées à des dépenses publiques. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'Administration américaine utilise le terme tax expenditures pour désigner les réductions d'impôts et celui de tax expenditure budget à propos de l'inventaire chiffré de ces réductions qui est communiqué au Congrès. En français nous utilisons, par analogie, les termes de dépenses fiscales et de budget des dépenses fiscales (1). On s'est aperçu tant aux Etats-Unis qu'ail leurs, que le budget des dépenses fiscales atteignait des montants énormes (2). On a également constaté que les dépenses fiscales allaient souvent à l'encontre de l'équité, qu'elles profitaient fréquemment davantage aux riches qu'aux pauvres et qu'elles conduisaient dans un grand nombre de cas à des véritables gaspillages des deniers publics [11, SURREY, S.S., pp. 50 et s.; 4, FRANK, M., pp. 5 à 7; 5, FRANK, M., pp. 12 et s.]. Le caractère occulte, aveugle, non transparent, des dépenses fiscales a également été critiqué, ainsi que la circonstance qu'elles échappaient dans tous les pays aux procédures normales du contrôle parlementaire [11, SURREY, S.S., pp. 2 et s.]. L'ensemble de ces considérations a amené certains auteurs à se demander s'il ne s'indiquait pas de les supprimer progressivement ou, tout le moins, de les remplacer par des transferts explicites de l'Etat, quand l'intervention des pouvoirs publics se justifiait [11, SURREY, S.S., pp. 175 et s.; 4, FRANK, M., pp. 12 à 14].

According to the “public capital hypothesis” public investment crowds in private investment by increasing the rate of return to private capital. The present paper uses an extended cost function with public capital included as an unpaid fixed factor of production to examine the impact public capital has on the private economy. Using a panel of four highly aggregated sectors of the West German Economy, it is shown, that the provision of public capital raises the demand for private capital, as suggested by the public capital hypothesis. In addition, it is shown that public infrastructure capital contributes to the productivity of the private economy.

La persistance du chômage et les problèmes budgétaires (en particulier en Belgique) rendent inévitable une réévaluation des avantages et inconvénients des systèmes d'assurance-chômage aujourd'hui en vigueur. Les éléments à prendre en compte sont multiples. La gestion efficace des risques de chômage est rendue difficile par toute une série de facteurs, tels que l'asymétrie d'information, le caractère macroéconomique du risque, la segmentation du marché du travail, le pouvoir de marché dont peuvent disposer les entreprises ou les syndicats, les distorsions induites par les mécanismes de financement, etc. L'objectif de cette contribution est de passer en revue les résultats disponibles et de proposer ainsi quelques pistes de réflexions. Ces résultats montrent combien il faut se méfier de raisonnements trop simplistes. Une discussion correcte du bien-fondé d'un système d'assurance-chômage nécessite une approche globale, qui prenne en compte non seulement le montant et les conditions d'octroi des indemnités de chômage, mais aussi le mode de financement de la sécurité sociale et le mode de fonctionnement du marché du travail.

INTRODUCTION

Productivity differences between the Canadian and U.S. manufacturing sectors are commonly attributed to smaller Canadian plant scale and levels of product diversity that are too large. However, there are relatively few studies that have actually investigated the extent of suboptimal scale. And those that have done so have either concentrated on a relatively small number of industries (Eastman and Stykolt, 1967; Gorecki, 1976; Scherer et al., 1975), have been beset by missing data observations (Caves et al., 1980) or have focused on Canada without comparing it to some international standard (Gupta, 1979; Dickson, 1979).

Cette étude historique du crédit immobilier s'insère dans le programme des recherches sur le marche immobilier, que poursuit actuellement l'lnstitut de Recherches Economiques et Sociales. Les premiers résultats obtenus dans ce champ d'investigation de notre histoire économique ont paru dans le bulletin de fevrier 1956: ils interprètent l'évolution du prix des immeubles urbains dans l'aeelomération bruxelloise de 1878 à 1951.

Les résultats des recherches poursuivies par 1’ « Institut des Sciences économiques » éclairent de façon définitive, croyons-nous, l’histoire économique de la Belgique au cours des années qui ont précédé la guerre.

In this paper, we intend to offer a critical review of the different concepts of capital and the different methods which are used to measure it. At the same time, we propose an endogenous approach which tries to measure the capital stock in terms of value, explicitly referring to depreciation as an economic variable decided by the firm. Applying this procedure to the Spanish macroeconomic data, we observe a big capital destruction since the mid-seventies which is not mentioned in official statistics.

Le taux d'intérêt, “r”, étant un prix, il est déterminé par la confrontation d'une offre et d'une demande. Ceci ne nous apprend rien cependant, tant qu'on ne peut déterminer avec précision ces deux grandeurs: le problème des déterminants de “r” n'est autre que celui de l'identification précise de l'offre et de la demande de fonds.

This paper is concerned with the relationship between economic theory and legal order in environmental problems. In dealing with pollution externalities, the most divergent viewpoints about the effects of liability rules on the process of adjustment to an optimal allocation of economic resources have been defended in recent economic literature. The main cause of these deviating conclusions is the sometimes explicitly stated, but mostly implied, assumption concerning the possibility of bargaining between the parties involved. In this article we share the view of the authors who state that bargaining for environmental externalities is impossible.

The present paper develops a two-period, simple model of interbank competition based on the idea that banks can partially control the behaviour of borrowers. The control effort by one bank over its customers is not observable by competitor banks. It is shown that the equilibrium behaviour of banks is characterised by a distorted incentive to exert the control effort. A second implication of the model is that unexpected tightening of the interest rate policy by the Central Bank increases the banks’ liabilities and thereby influences their loan policy. It is also shown that the returns from control are lower if banks expect that the economy be hit by a negative shock.