Excessive sedimentation of fine particles on stream beds has been recognized as a major threat to running-water ecosystems. Deposition of fine sediments often affects hyporheic zone (HZ) functioning by (1) reducing hydrological exchanges at the water–sediment interface and by (2) increasing the organic matter (OM) content of surface sediments. These two factors usually occur concurrently to control biogeochemical processes in sediments. In the present study, experimental and modelling approaches were coupled to evaluate the contribution of these factors on the biogeochemical functioning of the HZ. We used a one-dimensional (1D) vertical model taking into account the hydrodynamic properties, the vertical distribution of the OM and the main microbial processes involved in OM processing (aerobic respiration, denitrification, nitrification and sulphate reduction). This Mobile-Immobile Model for Organic Matter (MIM-OM) model was calibrated and validated using experimental data (conservative tracer, dissolved oxygen and nitrate concentrations) obtained in filtration columns filled with a porous sedimentary matrix. Simulations showed that organic carbon content and Darcy velocity acted in concert to shape biogeochemical processes in stream sediments. The use of the MIM-OM model on data obtained in filtration columns impacted by fine sediment deposition indicated that the biodegradability of the OM (modified through the degradation parameter kPOC) also played a key role on biogeochemical processes occurring in sediments. In conclusion, the MIM-OM model appears as an efficient simulation tool to evaluate biogeochemical functioning in river sediments under different conditions (granulometry, quality of surface water and clogging).

Using data from nine lakes, sampled between 2002 and 2010, as well as literature we have analysed blooms of Gonyostomum semen (Ehr.) Diesing in a new spreading area (Polesie region, Central–Eastern Poland). We tried to determine habitat suitability for high biomass of the species, including both physicochemical and morphometric features. High biomass of Gonyostomum (>1.4 mg.L−1) was found in three groups of coloured water bodies: (a) very small (<0.002 km2) peat pits with low pH values and mineral content; (b) larger ponds with neutral pH values and intermediate conductivity; (c) natural lakes with intermediate parameters in terms of area, pH and mineral content. There were no statistical differences regarding the values of the species biomass among the groups of lakes. Gonyostomum biomass was closely positively correlated with water colour, whereas it was weakly negatively correlated with lake area and depth. The results show that G. semen in a new spreading area bloomed in a broad spectrum of freshwater habitats.

Ce travail traite d'Agriotypus armatus, un Ichneumonide parasite de nymphes de Trichoptères Goeridae et Odontoceridae. Les cycles du parasite et de son hôte ont été étudiés par des prélèvements réguliers effectués sur le terrain et par des techniques particulières au laboratoire.

1. - La famille des Agriotypidae comporte un seul genre avec deux espèces, l'une européenne A. armatus, l'autre japonaise A. gracilis. L'espèce européenne est polymorphe. Selon l'hôte, deux "formes" sont reconnaissables : une forme "armatus", parasite de Goeridae (Silo) et une forme "major", parasite d'Odontoceridae (Odontocerum). Les résultats obtenus ne permettent pas d'affirmer qu'il s'agit de deux espèces, de deux sous-espèces ou simplement de polymorphisme.

2. - L'hôte étudié est Silo piceus (Goeridae). Cette espèce est univoltine. Son développement larvaire comprend 5 stades; il s'effectue dans 11 types de fourreaux. Les larvules éclosent en juillet-août. L'hivernage a lieu au stade 5. L'entrée en prénymphose se produit en mars-avril. C'est à ce moment que les Agriotypes femelles commencent à pondre.

3. - Le développement larvaire d'Agriotypus armatus comprend 5 stades externes. La larve de stade I est agriotypiforme. Les larves des stades II, III et IV, de type vermoïde, se distinguent essentiellement par la taille. Au stade I la larve se place sous les fourreaux alaires de la jeune nymphe et commence à la sucer. Elle demeure là jusqu'au stade IV. Ensuite elle passe à l'arrière de sa victime et achève rapidement de la consommer. La larve de dernier stade occupe tout l'étui du Trichoptère à l'intérieur duquel elle tisse un cocon en soie, prolongé à l'extérieur par un appendice rubané. En même temps, elle remplit ce cocon de gaz.

4. - De l'oeuf au stade larvaire IV, le développement dure 5 semaines environ. Le stade V se prolonge durant près de deux mois. La nymphose et la mue imaginale ont lieu en septembre-octobre. L'imago subit ensuite une longue diapause hivernale qui lui permet d'attendre le printemps.

5. - Pendant ce long séjour sous l'eau, c'est le ruban qui, grâce à sa structure vacuolaire, assure les échanges gazeux entre l'air du cocon et l'eau environnante.

6. - L'émergence des adultes peut être provoquée, dans certaines conditions, par une élévation de la température.

7. - La ponte oblige la femelle à demeurer plusieurs heures sous l'eau. La recherche de l'hôte semble se faire pour une part au hasard. La femelle serait capable de reconnaître certains types d'étuis, mais les caractéristiques de l'hôte lui-même semblent peu influencer le comportement de ponte du parasite. De nombreux oeufs peuvent être pondus sur un même hôte, mais il y a toujours un seul Agriotype qui parvient à complet développement. Agriotypus est un parasite externe solitaire.

La carte altitudinale et l'enregistrement des moyennes thermiques trimestrielles pendant 3 ans dans 35 stations de la région lyonnaise fournissent la même image de la distribution des Planaires : les espèces rhéophiles C. alpina, P. felina et D. gonocephala occupent trois zones successives avec des recouvrements de seulement 0,3 à 0,5 °C dans leurs températures annuelles moyennes. La zone des espèces limnophiles P. tenuis et P. nigra double, en eau calme, les deux zones de P. felina et D. gonocephala. Enfin D. tigrina semble s'étendre davantage vers les températures élevées.

Sans qu'il y ait concordance des valeurs absolues, cette succession reproduit celle qui apparaît dans la physiologie des mêmes espèces, laissant à penser que les mécanismes de la zonation sont d'ordre compétitif. Le remplacement de D. gonocephala par la souche de P. felina introduite dans une station située au niveau du secteur de recouvrement de leurs deux zones thermiques, confirme cette hypothèse.

We characterized phytoplankton community succession at different depths of a shallow hypertrophic reservoir in relation to physical and chemical environmental variables. The phytoplankton community was sampled biweekly at three different water depths (surface, middle and bottom) in the reservoir from November 2002 to February 2004. A range of 18 environmental variables including temperature, electrical conductivity (EC), total phosphorus (TP) and total nitrogen (TN) were measured to assess their influence on phytoplankton community succession. As well, combined multivariate analyses with a cluster analysis and a nonmetric multidimensional scale (NMDS) were conducted. Microcystis aeruginosa was the dominant species in all seasons except spring. Thus, Cyanophyceae was a dominant taxonomic group. In spring, Bacillariophyceae dominated, followed by Cryptophyceae and Chlorophyceae. The succession was relatively delayed at the middle and bottom layers compared with at the surface layer. Abundance and species richness of phytoplankton were also higher in the surface layer than in the bottom layer. Cluster analysis classified the phytoplankton community into four clusters at each depth, and the changes were also well reflected in the NMDS ordination. Each cluster showed seasonal patterns characterized by indicator species, as well as environmental variables such as temperature, conductivity, and nutrients including N and P. Seasonal dynamics of the phytoplankton community was the strongest at the surface layer and weakest at the bottom layer. These depth-variable environmental variables are likely to be the key factors driving changes in the phytoplankton community composition.

The rotifer Brachionus calyciflorus often occurs simultaneously with the cladoceran Moina macrocopa in tropical water bodies. We studied the effects of temperature (20, 25 and 30°C) and algal density (0.5, 1.0 and 3.0×106 cells.mL−1Scenedesmus obliquus) on the outcome of competition and duration of coexistence between B. calyciflorus and M. macrocopa using population growth experiments. The results showed that regardless of temperature, M. macrocopa outcompeted B. calyciflorus at the lowest algal density (0.5×106 cells.mL−1), whereas B. calyciflorus outcompeted M. macrocopa at the higher algal densities (1.0 and 3.0×106 cells.mL−1). The duration of coexistence shortened with increasing temperature when M. macrocopa outcompeted B. calyciflorus, and those with increasing temperature and algal density when B. calyciflorus outcompeted M. macrocopa. Our results suggested that the competitive outcome between the rotifer B. calyciflorus and the cladoceran M. macrocopa was dependent on algal density but not temperature, the duration of coexistence between them was dependent on algal density and temperature, and the exploitative competition of M. macrocopa over B. calyciflorus may be more important than the interference competition.

Des populations de Cladocères et de Copépodes ont été étudiées dans trois étangs piscicoles dont un lors de sa remise en eau après une année de culture en assec. Les caractères physico-chimiques du biotope varient avec une certaine régularité en fonction des facteurs climatiques. Plusieurs associations de Cladocères et Copépodes se succèdent pendant une période annuelle de mise en eau. Le vieillissement de l'étang par rapport à son dernier assec se traduit par une modification de la structure du peuplement en Crustacés. Certaines espèces consommées par les Carpes présentent une écophase benthique leur permettant de résister à l'assèchement, au labour et à la culture du sol de l'étang; elles assurent un peuplement rapide lors de la remise en eau.

The generic diagnosis of Euryhapsis Oliver and the description of E. cilium Oliver are augmented. E. fuscipropessp.n. is described as male imago and shown to be close to E. cilium. The systematic position of the genera related toBrillia Kieffer and Eurycnemus van der Wulp is discussed. A review and a key to male and female imagines of generaof the Brillia group with single gonostyli are given. The generic diagnoses of the genera Irisobrillia Oliver, TokyobrilliaKobayashi & Sasa, and Pseudobrillia Niitsuma are augmented or emended. The description of the female imago of T. longicosta Oliver is augmented. T. anderseni sp. n. from Tanzania is described as male and female imago, the description of the male imago of I. Tamamegaseta augmented and the female described. The description of the male imago of P. komorii Niitsuma is augmented.

Für die Art Isoperla grammatica Poda, 1761 wird ein Neotypus beschrieben. Die Männchen dieser Art sind sowohl durch ihre Trommelzeichen als auch durch die Strukturen des Aedeagus zu erkennen, die Weibchen können über die Strukturen der Vagina bestimmt werden. Die Art wurde bisher in den Alpen (an der Drau) und in den Pyrineen (Pyrénées Orientales) gefunden.

Une liste de «46» espèces de Chironomidés récoltées pour la première fois en France continentale est présentée. La moitié (22) proviennent des zones potamiques des fleuves Loire et Rhône. Des corrections et des compléments de répartition sont apportés au premier bilan faunistique (Serra-Tosio & Laville 1991). Huit genres Hayesomyia, Dratnalia, Euryhapsis, Gillotia, Kloosia, Lipiniella, Robackia, Saetheria et un sous-genre Demieryptochironomus (Irmakia) sont signalés en France pour la première fois. Ces nouvelles récoltes (+ Parachironomus mauricii et Pseudomittia gracilis), portent à 646 les espèces de Chironomidés actuellement recensées sur le territoire français. Cela correspond à la moitié de la faune chironomidienne paléarctique connue.

Les auteurs donnent une liste de 17 espèces complémentaires à l'inventaire faunitique des Chironomides de Camargue ainsi que les périodes de vol, observées sur deux années, des 46 espèces qui y ont été récoltées jusqu'à ce jour. Ils donnent également un premier relevé faunistique comprenant 29 noms de Chironomides capturés en Andalousie, ainsi que leur période de vol. L'espèce Tangtarsus est nouvelle pou le continent européen.

Cette étude de la flore diatomique subfossile dulçaquicole de la Grande Terre (Iles Kerguelen) a été réalisée à partir de six prélèvementseffectués sur des dépôts tourbeux mis à jour après le retrait du Glacier Ampère, à l'ouest de l'archipel. Au total, 107taxons de diatomées (84 espèces, 22 variétés et 1 forme) ont été observés. On constate une grande similitude entre cette floresubfossile, datant d'environ 1000, 5000 ou 10000 ans BP, et la flore diatomique actuelle des Iles Kerguelen. La biogéographiede cette flore et les similitudes avec la flore d'autres îles antarctiques sont brièvement discutées.

500 alevins vésiculés sont introduits dans des graviers d'un ruisseau artificiel. A partir de l'émergence, l'activité de certains alevins est enregistrée quotidiennement pendant 30 minutes.

L'essentiel de cette activité précoce se traduit par un comportement de nage contre le courant pour maintenir une position stable. Au début, ce comportement de nage statique est effectué en séquences brèves. Ensuite, les alevins exécutent des séquences de nage statique de plus en plus longues et de moins en moins nombreuses. Le comportement de nage statique précède le comportement territorial.

De 1973 à 1975 des alevins de Saumon atlantique (Salmo salar L.) ont été déversés en fin de résorption de vésicule dans quatre affluents du Scorff, rivière de Bretagne-Sud. Dans le même temps, les milieux d'alevinage ont été aménagés : création de profonds et enlèvement des populations de truites et d'anguilles.

Les densités et les tailles moyennes automnales des saumons ont varié selon les ruisseaux et les années de 1,3 à 16 ind./100 m2 pour la classe d'âge 0+ (52 à 107 mm) et de 0,6 à 6,9 ind./100 m2 pour celle des 1+ (114 à 150 mm). La production en migrants (observée sur une année et un ruisseau) reste faible et est composée de juvéniles parrs et smolts âgés de 1 et 2 ans.

La densité d'alevinage en relation avec l'habitat, la suppression des populations de truites et d'anguilles et l'aménagement du milieu influent sur la densité et la survie automnales des 0+. Les actions individuelle et synergique de ces facteurs sur la production sont discutées.

La végétation bryophytique du Fluvià, fleuve méditerranéen à bassin calcaire, a été étudié. 19 espèces aquatiques (submergées) et 27 espèces hygrophiles (entre 0 et 20 cm au dessus du niveau de l'eau) ont été trouvées. Les premières suivent une distribution zonale, qui a permis de diviser la rivière en trois secteurs : le cours supérieur, dominé par Barbula ehrenbergii, le cours moyen, dominé par Rhynchostegium riparioides et le cours inférieur, qui constitue le domaine des phanérogames aquatiques du genre Potamogeton. Les espèces hygrophyles, au contraire, se distribuent plus régulièrement tout au long de la rivière.

This study employs histological procedure to elucidate the natural cycles of gonadal development in a population of E. radiata in the Cross River, Nigeria. The cycles of condition indices and shell-free dry mass follow a general pattern in which they increased with the sexual maturity of the species till a peak is reached in June when spawning begins. Then there is a gradual decline, as the spawning event progresses, till a minimum is obtained in October when the animal is spent. Thus, the species spawns once in a year during the peak of the rainy season (June to October). The timing of spawning is such that the young larvae stand to profit from the high plankton biomass during the ensuing dry season months.

Les niveaux de contamination en pesticides organochlorés mesurés dans les poissons des rivières luxembourgeoises sont peu élevés, à l'exception des concentrations en lindane, pp'DDE et pp'DDT dans la basse-Sûre et ses affluents. Toutefois, ces concentrations ne sont pas particulièrement inquiétantes pour la santé humaine ou pour la survie des loutres. Les concentrations de PCBs mesurées dans les poissons des rivières sont comprises entre 50 et 3500 ng/g P.F., et sont extrêmement variables selonles cours d'eau et les espèces considérés. Dans le lac d'Esch-sur-Sûre, les concentrations sont plus faibles (10 à 200 ng/g P.F.), probablement parce qu'il s'agit d'individus qui ont fait l'objet de rempoissonnements. Dans les populations de poissons des rivières luxembourgeoises, les PCBs sont donc non seulement présents à des concentrations considérées comme problématiques ou dangereuses pour la survie des loutres, mais les standards de consommation pour la santé humaine sont aussi régulièrement dépassés dans les anguilles et chevesnes.

The colonization and succession of periphytic ciliate communities on the natural (Phragmites australis and Typha Iatifolia) and artificial (glass slides) substrata were studied in 2 shallow lakes (Polesie Lubelskie, Eastern Poland). Sampling was done on a monthly basis from April to November 2003-2004. During each sampling occasion 6 periphton samples were collected from each type of substrata at 3 sites: the land/water contact zone, among emergent macrophytes, and at the emergent macrophytes/open water border. Irrespective of the type of substrate and trophic state, species number and densities of periphytic ciliates reached the highest value in the land/water contact zone and decreased in the direction of the area of emergent macrophytes/open water zone. In land/water contact zone, the biggest factors limiting the ciliate communities were temperature, conductivity, concentrations of total organic carbon and nutrient (Ptot and N-NH4). In turn, in the other 2 zones, the influence of chlorophyll a concentration increased.

Plusieurs specimens de Camptocercus du Rio Uracoa (nord-est du Vénézuéla) ont été identifiés à Camptocercus australis var. dadayi décrit de Colombie par Stingelin (1913).Sur la base de l'étude morphologique des individus vénézuéliens et des données de la littérature, le statut de ce taxon, d'abord rattaché à la forme australienne (australis), puis à la forme paléarctique (lilljeborgi) de Camptocercus, est discuté.L'ensemble des caractères propres aux populations sud-américaines permet de les séparer des formes australienne et paléarctique, et de leur attribuer un rang spécifique.

Dans ce milieu bien particulier que constituent les rochers suintants, 235 espèces et variétés ont été recensées. Les Diatomées constituent à elles seules 84 % des populations algales ; deux nouvelles variétés ont été décrites : Fragilaria vaucheriae var. Villereti et Fragilaria vaucheriae var. Manguinii.