La politique des « leaders » de l'industrie américaine est orientée, non vers un paternalisme décrié par les syndicats (bien que toujours vivant et accepté par une grande part de la population dans les États du Sud), mais vers la coopération maximum entre tous les membres du personnel : direction, techniciens, cadres, ouvriers, employés. Comment expliquer, par l'observation des faits, à la fois la réussite d'une telle politique et les limites de son succès ?
Elle est, tout d'abord, grandement facilitée par l'attitude des Unions. De leur structure et de leur mentalité, très différentes de celles des syndicats français et sur lesquelles je ne puis m'étendre ici, naissent des problèmes humains différenciés, eux aussi, par rapport à l'Europe.