Historien, fils d'historien, élève à Strasbourg de toute une pléiade de bons historiens, François-G. Pariset s'est de bonne heure tourné vers l'histoire de l'art. On lui doit, sur Mathias Grùnewald et les artistes alsaciens de son temps, d'intéressants travaux de recherche et de mise au point. Il s'est attaqué ensuite à un très gros sujet ; au peintre lorrain Georges de La Tour, hier inconnu, aujourd'hui célèbre, il a consacré une ample thèse dactylographiée, qui lui a valu le laurier doctoral en Sorbonne. Il en a tiré un livre, qui vient de paraître chez Laurens —un gros livre, abondamment illustré de planches hors texte, qui transmet au public l'essentiel de la thèse telle qu'elle fut présentée aux membres du jury pour la soutenance.