This paper shows how a monopolist can be induced to produce at the optimal output level and price, by utilizing a strategic middleman to represent to the monopolist a synthetic demand curve such that perceived marginal revenue equals true (inverse) demand. Conditions are derived for insuring the financial viability of such a middleman, and the inability of an unregulated market to enforce these conditions is discussed.

In this paper we consider the problem of evaluating the performance of production units in terms of their technical efficiency. Several attempts have been made to solve this problem and a number of different measures appear in the economic literature : the technical efficiency, here used, is defined to be the ability of a productive organization to operate close to, or on the boundary of its production set; the problem will be analyzed only in terms of physical input and output quantities, without any references to prices or costs structures. This concept of technical efficiency is inspired from the work by Koopmans (1951); it received a first empirical application in Farrel (1957). An interesting survey on this topic may be formed in Førsund, Lovell and Schmidt (1980). Measuring efficiency of this kind for any data set requires first to determine what the boundary of the unknown production set can be; and then, to measure the distance between any observed point and this boundary. In this paper, we concentrate on the Farrel method of estimating technical efficiencies. There the production set is typically a convex polyhedron generated from the observed data with small modifications in view of the assumptions on disposabilities of input and/or on disposibilities of outputs. The distances from the efficient frontier are then measured in a radial sense, i.e. with fixed technology.

Bien que la littérature sur l’équilibre temporaire jouisse d’une croissance soutenue depuis maintenant plus de dix ans (voir l’article-revue de Grandmont (1977) et surtout son récent livre (Money and Value 1982)), il existe encore très peu de résultats sur la statistique comparative des équilibres individuels sous-jacents. En conséquence, l’instrumentation nécessaire à l’élaboration d’une théorie des optima temporaires de premier et de second rang (first best, second best) fait actuellement défaut. De même, la contrepartie économétrique est faible, l’absence d’implications empiriques temporaires ne permettant pas d’engendrer des formes structurelles nouvelles et testables empiriquement.

Dans cet article, nous allons étudier l’équilibre temporaire du producteur en portant une attention spéciale aux utilisations théoriques éventuelles et aux utilisations empiriques éventuelles. Si, pour la théorie, l’on prend par exemple comme thème de référence la construction d’une théorie des optima temporaires de second rang, il est clair qu’il nous faut au préalable dériver les identités analogues aux identités atemporelles. Ce faisant, on peut garder ouvert le problème de la spécification des anticipations puisque l’optimum temporaire devrait précisément permettre la caractérisation d’une structure optimale des anticipations.

Dès sa constitution au cours du dix-neuvième siècle, l’économie normative a constamment eu pour assise philosophique cette doctrine particulière qu’est l’utilitarisme. Qu’elle doive s’inscrire dans une perspective utilitariste est même devenu, au fil du temps, d’une telle évidence que le nom même par lequel on la désigne habituellement — welfare economics, économie du bien-être — exclut qu’elle puisse avoir une autre assise. Or, depuis une dizaine d’années, l’utilitarisme doit faire face à une offensive en règle au sein de son propre bastion, la philosophie politique anglo-saxonne, sur laquelle pendant plus d’un siècle il a exercé un empire presque incontesté. Les deux livres récents les plus importants dans ce domaine — A Theory of Justice de John Rawls et Anarchy, State and Utopia de Robert Nozick — comptent l’utilitarisme parmi leurs cibles principales. Et le renouveau spectaculaire de la philosophie politique que ces deux livres ont engendré semble être allé de pair avec un effondrement du crédit dont l’utilitarisme paraissait jouir.

Les articles anonymes consacrés à des sujets économiques étaient particulièrement nombreux dans les revues anglaises et écossaises du début du XIXe siècle. Leurs auteurs sont aujourd’hui identifiés par la reconstitution de l’index des principaux périodiques de la période classique. Une exception à cette règle se manifeste pour un article publié dans l’Edinburgh Review d’octobre 1819. La contribution qui demeure sans auteur s’intitule « Mr. Owen’s Plans for relieving the National Distress »; elle participe à la réfutation des thèses « utopistes » défendues par Owen dans son plan pour lutter contre la misère touchant les catégories les plus défavorisées de la Nation. L’origine de cet article est un discours prononcé par R. Torrens devant le Comité du Duc de Kent chargé d’examiner les Plans d’Owen. Les termes de ce discours sont déjà connus du public puisqu’ils sont reproduits par J.R. Mc Culloch dans un article du Scotsman d’août 1819. Aussi, l’article de l’Edinburgh Review déborde-t-il un peu le propos annoncé par le titre, à l’exclusion des passages qui reprennent l’esprit et souvent la lettre du discours. Plusieurs pages sont ainsi consacrées à l’exposé de principes économiques généraux dans lesquels les partisans des thèses ricardiennes pourraient se reconnaître. Par ailleurs, le sujet initial est franchement abandonné dans une longue digression qui occupe cinq pages à la fin de l’article. En raison des questions qu’il aborde, ce passage est considéré par les commentateurs comme un article dans l’article et désigné sous l’intitulé de « digression sur Sismondi ».

Illyrian labour-managed firms may have positively-inclined Cournot reaction functions. Consequently, in a “mixed” duopoly a determinate equilibrium can result in which the profit-maximising firm leads and the labour-managed firm follows. A simple example demonstrates this.