Qu'il s'agisse de ventes ou de baux, de propriétés urbaines ou rurales, bâties ou non, il n'existe en Belgique que peu d'indices immobiliers établis systématiquement et s'étendant largement dans le passé. Depuis le début de 1950, l'Institut National de Statistique dispose mensuellement de listes mentionnant les ventes de biens immobiliers. Le numéro de mars 1951 du Bulletin de Statistique de l'Institut National de Statistique, a commencé la publication d'une statistique très complète des mutations immobilières. Grâce à elle, on peut rattacher l'évolution du marché immobilier des dernières années à celle qui est étudiée ici et qui s'arrête en 1952. La Caisse générale d'Epargne et de Retraite se soucie aussi de combler les lacunes de la documentation immobilière.

Dans une étude précéedente, des similitudes et des dissemblances culturelles entre deux groupes beiges, composés : l'un d'instituteurs d'expression française et l'autre d'instituteurs d'expression flamande, furent précisées. l,e choix paraissait judicieux parce que l'instituteur représente assez bien la tradition nationale et régionale. Bien que les points considérés ne couvraient pas tous les aspects de la culture, ils étaient suffisamment variés pour permettre de conclure que les oppositions culturelles de ces deux groupes ne sont pas très considérables.

La forêt constitue une partie généralement peu connue du domaine économique. Elle représente toutefois une richesse non négligeable, influençant le climat, la conservation de la fertilité du sol, le régime des eaux. En Belgique, elle couvre 600.900 ha soit 19,7 % de l'étendue du Royaume. Elle peut être évaluée à 50 milliards de francs; le revenu annuel, à 900 millions.

L'évolution du domaine forestier a été étudiée selon les recensements forestiers, au sein des recensements généraux de l'agriculture. Nous avons dû nous limiter à l'étude de L'évolution des surfaces, car seul le dernier recensement fournit des renseignements sur le capital forestier. Il n'est donc pas possible d'étudier sur des bases statistiques l'augmentation de la productivité de la forêt belge.

La reprise conjoncturelle amorcée en automne 1954 dans l'industrie charbonnière, s'est accentuée au cours de l'année 1955, au point d'atteindre à la fin de celle-ci un certain degré de tension.

Cette amélioration de la situation s'est traduite principalement dans le domaine des quantités (production, écoulement, exportation). Dans celui des prix, au contraire, la participation de l'industrie charbonnière à la prospérité générale a été limitée par suite de diverses interventions institutionnelles.

La production d'énergie électrique en Belgique a atteint en 1955 11.199 millions de kWh. L'augmentation par rapport à l'année 1954 est de 5,95 %. Ce taux d'accroissement est sans doute inférieur à celui qui fut atteint en 1954 (7,8 %), mais il dépasse encore la progression annuelle moyenne des sept dernières années (5,6 %). A ce rythme la production aura doublé en 14 à 15 ans.

Les progrès de l'industrie de l'électricité paraissent cependant moins brillants en Belgique que dans les pays voisins. Ainsi, par rapport à 1950, notre production se trouve à l'indice 132, tandis que les Pays-Bas atteignent 143, la France 153, la Grande-Bretagne 161 et la République fédérale allemande 162. Une des raisons principales de cette situation se trouve sans doute dans l'accroissement moins rapide de la production industrielle globale de notre pays depuis 1950. Mais ceci n'est pas la seule cause; il semble qu'il faille également tenir compte du ralentissement du mouvement de substitution de l'électricité à d'autres sources d'énergie.

Englobée dans le mouvement général qui a débuté au cours de l'année 1954, la sidérurgie belge a développé sa production en 1955 pour atteindre le niveau record de 5.889.000 tonnes d'acier brut.

La sidérurgie belge a ainsi profité de l'amélioration mondiale dont une des origines doit sans doute être recherchée dans la diminution des stocks intervenue en 1953. On se rappelle en effet, qu'au cours de cette année, la baisse de production avait été notablement plus sensible dans l'industrie sidérurgique que dans le reste de l'activité économique.

L'amélioration des perspectives s'était manifestée, en 1954, principalement par une augmentation du volume de la production et des échanges. Au cours des derniers mois de l'année et en 1955, la réaction se fait également en prix, et la valeur de la production s'élève progressivement.