Dans une économie affectée par la pénurie et soumise à réglementation, le détenteur d’un stock non recensé l’apprécie en fonction de la valeur de la dernière unité qui lui resterait, s’il l’écoulait progressivement. Son attitude prudente, hésitante même, est justifiée par l’indétermination du prix futur d’un bien, qui rend souvent inappréciable sa valeur. Comme, d’autre part, il n’y a aucun rapport entre les conditions qui existaient au moment de la constitution des réserves et l’état de raréfaction des biens que nous envisageons ici, le prix d’achat du stock n’exerce plus aucune influence sur le comportement de son détenteur. Ce serait plutôt son prix de renouvellement, si celui-ci était possible, qui aurait une action déterminante.