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Les évolutions longues de l’industrie du zinc dans l’Ouest européen 1840–1939

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Avant de nous arriver sous l’aspect familier que nous lui connaissons, le zinc passe par plusieurs stades de fabrication bien distincts : l’extraction du minerai (blende ou calamine) — la fonderie — le laminage — la transformation en produits finis, pour ne citer que les plus importants. Le second stade seul fera directement l’objet de cette étude. Il serait intéressant d’analyser les mouvements économiques de l’industrie du zinc dans les stades de production postérieurs à la fonderie. Cette étude confirmerait sans aucun doute l’idée, exprimée à la fin de ce travail, que la transformation en produits finis revêt, pour les grandes entreprises productrices de plus en plus intégrées, une importance relative grandissante à raison de la diminution de la rentabilité dans les premiers stades de la production. Mais cette évolution étant assez récente, elle ne couvre pas une période assez large pour qu’on puisse la traiter dans une étude de mouvements de longue durée. D’autre part, les statistiques relatives à la transformation du zinc en produits finis n’existent pas pour les pays autres que la Belgique : il est donc impossible de procéder dans ce domaine à une étude comparative des industries de l’Ouest européen.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1950

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References

page 5 note (1) LÉON-H. DUPRIEZ, Des mouvements économiques généraux, Louvain, 1947, t. II, pp. 401–402. Cfr aussi les conclusions générales que M. Dupriez tire à la fin de son étude sur les mouvements longs.

L.-H. Dupriez rejette aussi la méthode employée par S. Kuznets pour isoler les mouvements longs. Cfr. op. cit., t. II, p. 69.

page 6 note (1) Voir la fin de cette étude.

page 6 note (2) Pour la documentation technique, voir:

Note sur l’industrie du zinc en Belgique, publiée en. 1944 par la Banque de Société Générale de Belgique.

V. FIRKET, Origines et développement de l’industrie du zinc en Belgique. INGELLS, The Metallurgy of Zinc and Cadmium.

Brochure publiée en 1905 par la Société de la Vieille-Montagne.

page 23 note (1) « Par structure on entend en général le cadre des mouvements économiques, la contexture qui, à courte échéance, apparaît comme invariable et forme un contraste avec les variations du type du cycle économique. » Voir J. AKERMAN, L’analyse structurelle des variations économiques, dans le Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, décembre 1948, p. 507.

page 23 note (2) J. AKERMAN situe en 1873, pour l’économie mondiale, la première frontière structurelle, due à des causes techniques. La considération de l’évolution des progrès techniques (graph. IX) nous a fait reculer cette frontière d’une dizaine d’années pour l’industrie du zinc.

page 24 note (1) E. de BIVORT de la SAUDÉE, « Des rythmes d’expansion séculaires des industries houillères européennes dans leurs rapports avec les prix et les coût» de production», dans le Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques de l’Université de Louvain, novembre 1939, p. 16.

page 24 note (2) Il faut cependant faire remarquer que ces pourcentages ont été établis par rapport aux prix du zinc. Ils sont donc inférieurs aux chiffres réels puisque, dans la valeur de la production de zinc établie en fonction des quantités produites et des prix, entre l’élément « profit » qu’il est impossible d’isoler.

Il faut aussi noter que la valeur totale du combustible employé a été déterminée en fonction des quantités consommées et des prix sur le marché belge de la houille. Or, surtout dans les dernières années, notre industrie s’est approvisionnée en partie sur les marchés étrangers.

Ce serait donc approcher plus la vérité de dire que les coûts de la main-d’œuvre et du combustible constituent approximativement 15 et 30 % du. coût total.

page 27 note (1) Nous n’avons pu obtenir les chiffres des salaires dans l’industrie du zinc pour la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Mais il y a entre les salaires de l’industrie du zinc et les salaires industriels généraux une corrélation assez étroite pour qu’on puisse utiliser ces derniers sans trop courir le risque d’erreurs. Voir à ce propos M. PETERS, L’évolution des salaires en Belgique de 1831 à 1913, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales de l’Université de Louvain, T. X, pp. 389 à 420.

page 27 note (2) Nous entendons par « rendement » la production par ouvrier en quantités et par « productivité » la production par ouvrier en valeurs (c-à-d. le rendement «n quantités multiplié par le prix de vente unitaire). Dans la littérature éco nomique, ces termes sont souvent employés l’un pour l’autre et c’est regrettable. Néanmoins, les auteurs rigoureux donnent à «productivité» le sens de production en valeur et s’en tiennent à cette définition. Il nous faut aussi attirer l’attention sur le fait qu’il s’agit là de notions « moyennes » et non «marginales ».

page 27 note (3) Nous n’avons pas calculé la tendance des mouvements qui suivent immédiatement la guerre de 1870 et couvrent la période 1873–1884, parce que ces mouvements ne présentent pas un caractère de longue durée. Faisons cependant remarquer que pendant cette courte période de transition les courbes affectent toutes l’allure qu’elles auront entre les deux guerres mondiales. Dans les deux cas, elles traduisent un mouvement inflatoire à la suite des pénuries de guerre (1871–1876 et 1919–1925), suivi d’une réadaptation brutale (1876–1884 et 1925–1932).

page 29 note (1) On a donc raison de dire que, pour l’obtention d’une quote-part du produit social, la situation des classes laborieuses est relativement plus forte dans les périodes de baisse que dans les périodes de hausse. Cela est dû non seulement à la résistance normale des salaires à la baisse, qui est un phénomène d’ordre sociologique, mais aussi à un phénomène structurel de l’économie.

Voir à ce propos L.-H. DUPRIEZ, Des mouvements économiques généraux, Louvain, 1947, T. II, p. 115.

page 29 note (2) Les écarts entre la productivité ouvrière et les salaires sont caractéristiques des industries dont le processus de production est compliqué par la présence de nombreux facteurs de production. Dans un processus de production plus «simple», comme celui de l’extraction houillère, ils existent à peine ou même pas du tout.

page 32 note (1) M = accroissement.

P = productivité ouvrière (en valeurs).

S = salaires.

R = rendement ouvrier (en quantités).

V = valeur moyenne à la tonne.

page 33 note (1) E. de BIVORT, op. cit., p. 25.

page 36 note (1) L.-H. DUPRIEZ, Des mouvements économiques généraux, t. II, p. 61–63.

page 37 note (1) Productivité = rendements multipliés par prix.

page 38 note (1) Nous n’avons pas jugé titile de calculer la tendance des salaires dans les pays autres que la Belgique, puisque nous n’avons aucun renseignement précis sur la productivité : il ne nous est donc pas possible, pour ces pays, de vérifier l’exactitude des équations de base, comme nous l’avons fait pour la Belgique.

page 42 note (1) Pour la période 1923–1939, nous avons traduit les prix et les salaires nominaux en francs-or pour qu’une comparaison soit possible avec les périodes précédentes. Mais il est bien entendu que c’est l’allure des prix réels (en francs-papier) qui entre en ligne de compte parmi les éléments influençant les décisions des entrepreneurs. Leur baisse, elle aussi, est prononcée (voir graph. XI).

page 44 note (1) Les courbes de la production de zinc s’y maintiennent au même.niveau que les courbes de la production de fonte (situation qu’on ne trouve nulle part ailleurs), et même à un niveau plus élevé en fin de période. Cela est peut-être un indice de la réalisation de progrès techniques plus considérables dans l’industrie du zinc qu’ailleurs.

page 45 note (1) L.-H. DUPRIEZ, Des mouvements économiques généraux, t. II, p. 173.