Après 450 ans, la critique du texte du Nouveau Testament n'est plus à I'âge des progrès fulgurants — mais d'ailleurs a-t-elle jamais connu cet âge heureux? J'espère avoir au moins fait pressentir l'ampleur des travaux qui lui restent à accomplir si elle veut respecter intégralement ses sources et leur histoire. Par la force des choses, ces travaux seront de plus en plus longs et spécialisés, affaires d'équipes et d'institutions plus que de personnes. On ne peut donc que souhaiter voir ces équipes et ces institutions s'étoffer en hommes et en moyens, se multiplier et collaborer à I'œuvre commune dans un esprit que ne gêne aucune sorte de frontiêre, mais avec le souci primordial de mener à bien, pour longtemps, les tâches fondamentales de documentation.

Shortly before May 1961 two Coptic parchment codices in an excellent state of preservation were discovered. One contains the Gospel of Matthew on 238 sheets, the size of which is 12.5 × 10.5 cm, and is now in Schweinfurt. The other contains Acts i. I–XV. 3 on 107 sheets of the same size and is now kept at the Pierpont Morgan Library. Both were written—by some professional copyists—in a thus far little known Middle Egyptian dialect. The text of Acts, unlike the text of Matthew, shows the characteristics of the so-called ‘western’ text type. Microfilms and photographs of the two codices have been kindly put at the disposal of Professor Kurt Aland for the ‘Institut für neutestamentliche Textforschung’ of the University in Münster/W. It was within the framework of, and in connection with, this institution that the present essay originated.

Die meisten und vor allem die neueren Forscher, die sich mit ‘Joseph und Aseneth’ (JA) beschäftigt haben, halten diese Schrift für reinjüdisch. Chr. Burchard hat in seinen soliden ‘Untersuchungen zu Joseph und Aseneth’ nachgewiesen, daß die Schrift nicht aus essenischen oder therapeutischen Kreisen stammt, daß sie von Hause aus griechisch abgefaßt war und daß sie vermutlich in Ägypten entstanden ist. Dagegen dürfte seine Behauptung ‘Es gibt… in ihr keinen Satz, der nicht jüdisch sein könnte’, mit dem er die gegenwärtig herrschende Ansicht über JA zusammenfaßt und sich zu eigen macht, von einigen Beobachtungen her, wie sie hier vorgetragen werden sollen, in Frage gestellt werden können.

‘Il y a beaucoup de raisons d'affirmer — constatait G. Kuhn il y a plusieurs années déjà — que le livre de la Sagesse jouissait d'une grande estime chez les auteurs du Nouveau Testament. On le lisait assidûment et ses traces se retrouvent aujourd'hui aussi bien chez saint Paul que dans l'Apocalypse, dans les Evangiles et, peut-être, dans I'Epître aux Hébreux et dans l'Epître de Jacques.’