Dans un modèle à deux pays et à horizon infini, dans lequel la mobilité ducapital est imparfaite, on présente une analyse dynamique de la transmissioninternationale des chocs qui affectent les dépenses publiques. Trois typesde financements d’une augmentation des dépenses publiques sont comparés:l’imposition des salaires, l’imposition des revenus du capital à la sourceet l’imposition des revenus du capital selon le principe de taxation à larésidence. L’imposition des salaires ou des revenus du capital à la sourcecrée une réduction du produit dans le pays qui mène cette politique et uneaugmentation du produit à court terme à l’étranger. L’imposition des revenusdu capital de tous les résidents conduit, en introduisant un canalsupplémentaire de transmission internationale, à une baisse de la productionmondiale. Malgré cette baisse, le bien-être progresse dans le pays quiaugmente ses dépenses publiques.

En contre-pied des interprétations mettant l’accent sur les ruptures et transformations successives dans la pensée hayekienne, notre objectif est de mettre en évidence un élément central de continuité dans l’analyse économique de Hayek. La constance de sa position normative anti-interventionniste trouve une traduction dans le domaine positif de l’analyse économique: l’ensemble des analyses de l’auteur repose sur l’existence d’une tendance des forces du marché à se rapprocher d’une configuration d’équilibre. Nous examinons comment cette proposition a été exprimée sous forme de différentes hypothèses positives au sein de la théorie des cycles, du débat sur la planification et de la théorie de l’évolution culturelle.

Une grande partie des politiques de développement repose sur l’envoi de transferts aux économies connaissant des difficultés de développement. Si ces aides semblent favorables au bien être des agents, leurs effets sur la croissance de long terme des économies restent ambigus ou parfois décevants. L’objectif de cet article est de contribuer à mieux cerner les conséquences d’une politique de transferts sur la dynamique de long terme d’une économie. Pour cela, on utilise un modèle à générations imbriquées, au sein duquel sont présents un secteur d’accumulation du capital humain et un processus d’héritage de niveau de vie. L’analyse numérique du modèle permet de montrer que selon l’importance des transferts et la préférence des agents pour le loisir, la politique d’aide peut se révéler favorable ou défavorable à la croissance de l’économie.

This paper argues that the balance of power between producers and retailers depends on the relative degrees of differentiation at the two levels of the vertical structure. We propose an extension of Hotelling’s model in which two producers, competing in prices with horizontally differentiated products, face two horizontally differentiated retailers also competing in prices. We study the setting of producers’ and retailers’ margins. We show that when retailers are more differentiated than producers, they dominate the relationship and their margin is higher than producers’.

Nous mettons en évidence une incitation des entreprises à financer leur client plutôt qu’acquérir un actif certain. À l’équilibre, l’entreprise bénéficie d’un rendement supérieur via un accroissement de la corrélation des risques de faillite avec son client. Dans un second temps, nous comparons les risques de défaillance de l’entreprise créancière selon le type de financement choisi: créance-client ou actif sans risque. Nous montrons que la présence de crédit interentreprises aggrave le risque de faillite du prêteur quand les risques d’exploitation du fournisseur et du client sont indépendants mais le laisse inchangé quand les risques de production sont parfaitement córreles.

In the Dixit-Stiglitz model of monopolistic competition the effects of individual pricing decisions on the aggregate price index are neglected. This paper studies the implications of this approximation in terms of the efficiency of macroeconomic equilibria. We show that allowing for the price-index effect, makes the degree of inefficiency positively correlated with the number of agents; it also reduces the scope for New Keynesian outcomes, such as price rigidity and multiple equilibria.