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Un sophisme économique: le “salaire proportionnel„

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Uń corollaire des hypothèses essentielles de la doctrine de la sousconsommation, posées par Simonde de Sismondi et T. R. Malthus et admises par K. Marx, retient depuis quelques années l’attention des milieux industriels français et ne semble pas être ignoré chez nous.

La thèse du « salaire proportionnel » ou de 1’ « économie proportionnelle » a été formulée par M. Eugène Schueller dans diverses publications dont le caractère est plutôt publicitaire. Les idées qui y sont exposées dans des termes extrêmement imprécis sont généralement confuses et inconséquentes. De nombreuses hésitations et certaines contradictions rendent la critique particulièrement difficile.

L’objet de notre étude sera limité au mécanisme économique fondamental conçu par l’auteur.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1946

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References

(1) E. SCHUELLER, La Révolution de l’Economie, Paris, 1941. — Faire Vivre, Esquisse d’une économie proportionnelle, Paris. 1945.

(2) L’auteur hésite à propos de l’idée essentielle de la fixité des coefficients de répartition, et cède à des objections dirimantes. Cfr. Faire Vivre, pp. 75–76.

(1) Faire vivre, p. 31.

(1) J. R. HICKS, The Theory of Wages, Londres, 1932, pp. 7 8.

(2) La « productivité marginale » d’un facteur est l’accroissement de recettes consécutif à l’emploi d’une unité supplémentaire de ce facteur. En termes plus concrets, l’on peut dire que la productivité marginale d’un ouvrier correspond à l’accroissement du chiffre d’affaires imputable à l’embauche d’un ouvrier supplémentaire.

(1) Par « coût marginal » d’un facteur de production, on désigne l’accroissement des dépenses entraîné par l’emploi d’une unité supplémentaire de ce facteur.

(2) Cfr. J. R. HICKS, The Theory of Wages, Londres, 1932. — J. ROBINSON, The Economics of Imperfect Competition, Londres, 1933.

(3) Le salaire ne sera toutefois égal à la productivité marginale du travail que dans l’hypothèse d’une offre de travail parfaitement élastique au point de vue de la firme. Si cette offre était inélastique, le salaire d’équilibre serait inférieur à la productivité marginale da travail. Pour le concept d’élasticité, cfr. PAUL FONTIGNY, L’équilibre économique dans l’hypothèse d’une concurrence imparfaite, Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques, tome VII, fascicule 1 (novembre 1935), p. 5.

(4) Les valeurs de Pm 1, Pm 2, Pm 3, sont supposées être respectivement égales à Cm 1, Cm 2, Cm 3. Elles sont fonction des conditions de la demande du proauit, de l’offre des facteurs et des données techniques. N1, N2, N3, varient en fonction de ces mêmes déterminantes.

(1) Révolution de l’Economie, pp. 245–6.

(2) Ibid., p. 248.

(3) J. M. KEYNES, The General Theorv of Employment, Interest and Money, Londres, 1936, p. 63.

(1) Ibid., chapitres XI et XII.

(2) Ibid., pp. 210–211.

(3) J. TINBERGEN, Econometrie, Goringhem, 1941, p. 93.

(4) J. M. KEYNES, op. cit., pp. 372–3.

(5) J. M. KEYNES, op. cit., pp. 373–374.

(6) Cfr. R. DEHEM, Emploi et revenus en économie ouverte, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales, tome XII, fascicule 1 (janvier 1946).