Hostname: page-component-586b7cd67f-2brh9 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-25T08:03:41.076Z Has data issue: false hasContentIssue false

L’étude de la société urbaine. Synthèse de recherches

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Get access

Extract

Il n’est pas nécessaire d’insister sur l’importance que revêtent les villes dans la vie des sociétés. Depuis l’éclosion de la première culture citadine, — vers 3000 avant J.C. — sur les bords orientaux de la Méditerranée, pour y parfaire la mère des civilisations, celle des Sumères, nombreuses ont été les apogées de culture, dont la seule commune mesure fut peut-être un haut degré de développement urbain.

A partir de la révolution industrielle, l’urbanisation du monde occidental a progressé à pas de géant. Actuellement, un plus haut degré de civilisation technique nécessite une forte densité de papulation. Le processus d’urbanisation s’est poursuivi sur une vaste échelle. En 1931, 40,3% de la population anglaise, 27,8% de la population allemande, 24,5% et 25,0% des populations belge et hollandaise, vivaient dans des agglomérations de plus de 100.000 habitants.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1953

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

L’article constitue une partie d’un travail d’ensemble relatif à la sociologie urbaine. Le souci de l’auteur a été de revoir un ensemble d’études disparates selon quelques points de vue bien définis. D’où une multiplication des citations, qui peut parfois paraître excessive, mais ceci dans le dessein d’apporter des indications pour l’analyse approfondie des problèmes rapidement mentionnés. Il est conçu comme un outil de travail devant servir à ceux qui voudraient approfondir l’un des nombreux aspects de la vie sociale urbaine.

Qu’il nous soit permis d’exprimer ici notre gratitude à l’égard de Monsieur le Professeur Pierre de Bie qui nous a fait bénéficier de ses précieuses observations critiques.

page no 600 note (1) M. R. Reinhardt, Histoire de la population mondiale de 1700 à 1949, Paris, Domat-Montchrestien, 1949.

page no 600 note (2) J. Haliczer, Agglomeration & Verteilung der Bevölkerung in Europe, Comptes rendus du Congrès international de Géographie, 1938, t. III, p. 175.

page no 601 note (1) L. Mumford, The Culture of Cities, New York, Harcourt & Brace, 1938.

page no 601 note (2) J. Greber, Rôle social de l’urbanisme, Les Cahiers du Musée social, 1950, n° 1.

page no 601 note (3) B. Hackett, Man, Society and Environment, The Historical Basis of Planning, London, P. Marshall, 1950, p. 241.

page no 601 note (4) P. George, La ville, Cahiers internationaux de Sociologie, vol. XIII, 1952, p. 35.

page no 601 note (5) E. Callot, La société et son environnement. Essai sur les principes des sciences sociales, Paris, M. Rivière & Cie, 1952.

R. ZANIEWSKI, Les théories des milieux et la pédagogie mésologique, Tournai, Casterman, 1952.

page no 602 note (1) E. Callot, Op. cit., p. 279.

page no 602 note (2) G. Gurvitch, La vocation actuelle de la sociologie, Paris, Presses universitaires de France, 1950, p. 29–30.

page no 603 note (1) Pour préciser les notions de système et de synthèse, voir H. BERR et autres, La synthèse. Idée-force dans l’évolution de la pensée, Paris, A. Michel, 1951. Acceptant la conclusion de M. Berr, et appliquant la notion de synthèse à notre matière, il s’agit donc « de la réunion d’un certain nombre de faits positifs, solidement établis par » … « un ensemble de sciences, pour aboutir à une explication du réel. », p. 2.

page no 603 note (2) On notera les objections formulées par Werner Sombart dans son article dans le Handwörterbuch der Soziologie. Il constate que quoique la ville embrasse la totalité des activités humaines et des rapports sociaux elle n’engendre toutefois aucun fait qui soit nouveau suis generis, c’est-à-dire non conditionné par une disposition quelconque, propre à l’être humain. La vie urbaine en d’autres termes, ne crée pas et ne s’appuie pas sur une capacité constitutive, innée de l’homme. Il y avait l’homme et une vie sociale avant qu’existaient les villes. Elle ne fait que provoquer une certaine variation, un changement d’expression, de l’intensité dans un modèle social déterminé. L’influence de la ville sur le comportement humain et les rapports sociaux est de la sorte plutôt d’ordre accidentel qu’essentiel. Et dans son origine et dans ses effets, le modèle social dépasse l’influence causale de la ville.

page no 604 note (1) W. Hellpach, Mensch und Volk der Grossstadt. Typologie, Psychophysik und Sozialpsychologie, Comptes vendus du Congrès international de la Population, Paris, Hermann & C°, 1938, p. 24.

page no 604 note (2) Voici la définition que nous avons suivie, élaborée par L. Wirth: « la société urbaine peut être étudiée donc: « as a physical structure comprising a population base, a technology, and an ecological order; as a system of social organisation involving a characteristic social structure, a series of social institutions and a typical pattern of social relationships; and a set of attitudes and ideas and a constellation of personalities engaging in typical forms of collective behavior and subject to characteristic mechanism of social control. » L. WIRTH, Urbanism as a Way of Life, American Journal of Sociology, 1938, n° 1, n 18–19.

page no 605 note (1) Ch. H. Cooley, Social Organisation, New York, Scribner’s Son, 1909, chap. 2.

page no 606 note (1) Il existe aux Etats-Unis un ensemble d’études empiriques relatives à la société urbaine qui constitue la matière des manuels et des cours spéciaux. Il faut noter toutefois l’absence d’une théorie sociologique urbaine, dont la conséquence est une certaine incohérence des cadres conceptuels ainsi que celle de l’interprétation des phénomènes étudiés.

page no 607 note (1) Pour un résumé exhaustif des théories environnementalistes consultez E. CALLOT, Op. cit. et R. ZANIEWSKI, Op. cit.

page no 607 note (2) P. Michotte, Orientation nouvelle en géographie, Bulletin de la Société royale belge de Géographie, 1921, n° 1.

page no 608 note (1) M. Sorre, Les fondements de la géographie humaine, vol. III. L’habitat. Conclusion générale, Paris, Colin, 1952, p. 145.

page no 608 note (2) M. Sorre, Op. cit., vol. II, Les fondements techniques, Paris, A. Colin, 1948, p. 1018.

page no 608 note (3) W.P. Taylor, What is Ecology and What God is it? Ecology, 1936, July, p. 335. A. HAWLEY, Ecology. A Theory of Community Structure, New-York, The Ronald Press, 1950, p. 31.

page no 609 note (1) R. Mukerjee, The Regional Balance of Man, American Journal of Sociology, 1930, n° 3.

R. Mukerjee, Social Ecology, London, Longmans & Green, 1945.

R. Mukerjee, The Concepts of Balance and Organisation in Social Ecology, Sociology and Social Research, 1932, July-Aug.

page no 610 note (1) Consulter surtout les deux importants recueils: B. de RUDDER & P. LINKE;, Biologie der Grossstadt, Dresden-Leipzig, Th. Steinkopff, 1940 et E. v. EiCKSTEDT, Bevölkerungsbiologie der Grossstadt, Stuttgart, Enke, 1941.

page no 610 note (2) Une vue d’ensemble du problème est donnée par J.J. MAQUET, Unité de l’anthropologie culturelle, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales, 1949, n° 5.

page no 611 note (1) R. Bierstedt, The Limitation of Anthropological Methods in Sociology, American Journal of Sociology, 1948, n° 1.

M.J. Herskovits & M.M. Willey, The cultural Approach to Sociology, American Journal of Sociology, 1923, n° 2.

J.W. Bennet, The Study of Culture: A Survey of Technique and Methodology in Field Work, American Sociological Review, 1948, n° 6.

A.S. Tomars, Some Problems in the Sociologist’s Use of Anthropology, American Sociological Review, 1943, n° 1.

page no 612 note (1) P. Chombart de Lauwe, S. Antoine, L. Couvreur, J. Gauthier, Paris et l’agglomération parisienne, vol. I-II, Paris, Presses universitaires de France, 1952.

L. CHevalier, La formation de la population parisienne au XIXme siècle, Paris, Presses universitaires de France, 1949.

page no 612 note (2) Mentionnons ici l’ouvrage pionnier de Ch. BOOTH et associés, Life and Labour of the People in London, London, Macmillan, 1892–1903, vol. I-XVII. Un des derniers ouvrages issus de cette tradition est celui de R. GLASS, ed. The Social Background of a Plan. A Study of Middlesbrough, London, Rout-ledge & Kegan Paul, 1948.

page no 613 note (1) P.G. Richards, The New Towns, The Political Quarterly, 1951, n° 3, J. KEKWICK, Town and Country Planning Law, London, Stevens, 1948. F. HOUTART, Une expérience anglaise: les villes nouvelles, Thèse ronéotypée, Louvain, 1952.

page no 614 note (1) Nous avons surtout utilisé les deux petits traités sur les enquêtes sociales de D. CARADOG JONES, Social Surveys, London, Hutchinson’s University Library, 1951, et de M. ABRAMS, Social Surveys and Social Action, London, Heinemann ltd, 1951.

page no 615 note (1) A.F. Wells, The Local Social Survey in Great Britain, London, Allen & Unwin, 1935, p. 13.

page no 615 note (2) M. Abrams, Op. cit., p. 1.

page no 616 note (1) Citons parmi eux Beatrice Potter qui devint plus tard l’épouse et collaboratrice de Sidney Webb et M. Cripps, le père de Sir Stafford Cripps.

page no 616 note (2) Ch. Booth et associés, Op. cit.

page no 618 note (1) B.S. Rowntree, Poverty: A Study in Town Life, London, Macmillan, 1901.

page no 618 note (2) A.L. Bowley & A.R. BURNETT-HURST, Livelihood & Poverty, London, P.S. King & Son, 1915.

page no 619 note (1) H.L. Smith & Associates, The New Survey of London Life & Labour, vol. 1–9, London, P.S. King & Son, 1930–35.

page no 619 note (2) B.S. Rowntree, Poverty and Progress: A Second Social Survey of York, London, Longmans, Green & C°, 1941.

page no 619 note (3) Citons comme exemple: P. Abercrombie & R.H. Mattocks, Sheffield: A Civic & Development Plan, 1924.

P. Ford, Southampton: A Civic Survey, 1931.

R.M. Taylor, A Social Survey of Plymouth, London, King, 1938. Pour des références plus amples consulter: Britain, A Reference Handbook, London, Central Office of Information, 1952.

page no 619 note (4) D.C. Jones, The Social Survey of Merseyside, vol. 1–3, Liverpool, Liverpool University Press, 1934.

page no 620 note (1) J. Kekwick. Op. cit. et P.G. RICHARDS, Op. cit.

page no 620 note (2) R. Glass ed., Op. cit.

page no 620 note (3) T. Brennan, Midland City: Wolverhampton, Social and Industrial Survey, London, D. Dobson, 1948, p. 14.

page no 621 note (1) P. Geddes, Cities in Evolution. An Introduction to the Town Planning Movement and the Study of Civics, London, Williams & Norgate, 1915.

page no 621 note (2) A.F. Wells, Social Survey, in F.C. BARTLETT, M. GINSBERG, E.J. LINDGREN & R.H. THOULESS, The Study of Society, Methods and Problems, London, Kegan Paul, 1944, p. 430.

page no 622 note (1) Un ouvrage d’ensemble des recherches concernant la société urbaine est celui de E. PFEIL Grossstadtforschung, Bremen-Horn, W. Dorn 1950. Il est notre source principale concernant la partie historique de notre travail.

page no 622 note (2) Op. cit. (Article dans le Handwörterbuch der Soziologie).

page no 622 note (3) P. Barth, Geschichtsphilosophie ah Soziologie, Leipzig, Reisland, 1922.

page no 623 note (1) P. Meuriot, Des agglomérations urbaines dans l’Europe contemporaine, Paris, Belin Frères, 1898.

A.F. WEBER, The Growth of Cities in the XIXth Century, A Study in Statistics, New York, MacMillan, 1899.

page no 623 note (2) G. Von Mayr, Statistik und Gesellschaftslehre. Der Stand der deutschen Städtestatistik, Allgemeines Statistisches Archiv, Suppl. n° 6, 1903.

page no 623 note (3) N. Bruckner, Die Entvvickelung der grossstädtischen Bevölkerung im Gebiete des deutschen Reiches, Allgemeines Statistisches Archiv, 1899.

page no 623 note (4) G. Hansen, Die drei Bevölkerungsstufen, Ein Versuch, die Ursachen fur das Blühe und Alter der Völker nachzuweisen, München, 1889.

O. AMMON, Die natürliche Auslese beim Menschen, Jena, 1893.

page no 624 note (1) O. Ammon, Zur Anthropologie der Badener, Jena, 1899.

page no 624 note (2) W. Sombart, Der Begriff der Stadt und das Wesen der Städtebildung, Brauns Archiv, vol. IV, 1907.

W. Sombart, Der moderne Kapitalismus, München, Duncker & Humblot, 1922, vol. II, 2nde partie: Les villes.

M. Weber, Die Stadt, Eine soziologische Untersuchung, Archiv fur Sozialwissenschaft und Sozialpolitik, 1921/22, pp. 626–772.

K. BüCher, Die Grossstädte in Gegenwart und Vergangenheit in die Grossstadt. Vortrage und Aufsätze zur Stadleausstellung, Dresden, Zahn & Jaensch, 1903.

page no 624 note (3) H. Kröcher, Stettin: Ein Beitrag zur modernen Stadtgeographie. Greifswald, 1913. W. GEISLER, Danzig, ein siedlungsgeographischer Versuch, Halle, 1918 tous deux cités par:

M. FEAD, Notes on the Development of the Cartographic Representation of Cities, Geographical Review, 1933, n° 3, p. 454.

page no 625 note (1) La notion de Völkerkunde ne couvre pas exactement ce qu’on entend par ethnologie en France. C’est plutôt un ensemble de folklore, d’histoire locale et de sociographie de la société contemporaine.

page no 625 note (2) F. Tönnies, Gemeinschaft und Gesellschaft, Leipzig, Fues, 1878.

page no 625 note (3) R. Thurnwald, Stadt und Land im Lebensprozess der Rasse, Archiv für Rassen und Gesellschaftsbiologie, 1904, vol. I.

page no 626 note (1) G. Simmel, Die Grosstädte und das Geistesleben, in K. BüCHER, Die Grossstadt, Op. cit.

page no 626 note (2) O. Spengler, Der Untergang des Abendlandes. Umrisse einer Morpho logie der Weltgeschichte, München, Beck, 1923, vol. II, chap. 2.

page no 626 note (3) de Rudder & LINKE, Op. cit., v. EICKSTEDT, Op. cit.

page no 626 note (4) F. Burgdörfer, Stadt oder Land? Stadt und Land in volksbiologischer Betrachtung, Zeitschrift für Geopolitik, 1933, n° 10.

F. Burgdörfer, Das Bevölkerungsproblem, seine Erfassung durch Familienstatistik und Familienpolitik, München, 1917.

P. Burgdörfer, Familienstatistik und Fruchtbarkeitsmessung, Revue de l’Institut international de Statistique, 1937, n° 3.

page no 626 note (5) H.F.K. GÜNTHER, Die Verstädterung, Ihre Gefähren für Volk und Staat vom Standpunkte der Lebensforschung und der Gesellschaftswissenschaft, Leipzig, Teubner, 1934.

page no 627 note (1) R. Heberle & F. MAYER, Die Grossstädie im Strome der Binnenwanderung, Leipzig, Hirzel, 1937.

page no 627 note (2) I. Schwidetzky, Siebung in Oberschlesien, Zeitschrift fur Rassenkunde, vol. 8, 1938.

I. Schwidetzky, Der Städtertypus. Versuch einer Kausalanalyse, Zeitschrift fur Rassenkunde, vol. 14, 1944.

I. Schwidetzky, Grossstadt und Kleinstadt nach sozialanthropologischen Untersuchungen in Schlesien, Homo, 1949, n° 2.

I. Schwidetzky, Notwendige Erforschung der Kleinstadt, Forschungen &• Fortschritte, 1948, p. 69–70.

page no 627 note (3) W. Hellpach, Mensch und Volk der Grossstadt, Stuttgart, Enke, 1952, 2e éd., p. 25. Voir encore: G. PESSLER, Untersuchungen über den Einfluss, der Grossstadt auf die Kopfform sowie Beiträge zur Anthropologie und Stammeskunde, Zeitschrift fur Morphologie und Anthropologie, vol. 37, 1941.

page no 628 note (1) G. Asmus, Die Haarfarbe als Gradmesser der Bewanderung Niedersachsens, Zeitschrift fur Morphologie und Anthropologie, vol. 44, n° 1/2, 1952.

page no 628 note (2) K.V. Müller, Die Begabung in der sozialen Wirklichkeit, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1951.

K.V. Müller, Typen des sozialen. Verhaltens und ihre Standorte in K. V. MüLLER & E. PFEIL, ed. Raumforschung, Bremen-Horn, Dorn, 1951, p. 51.

page no 629 note (1) Ibidem, p. 52.

page no 629 note (2) G. Cehak, Siedlungstrukturelle und regionale Begabungsunterschiede in der niedesächsischen Bevölkerung, Ibidem, p. 151.

page no 630 note (1) Notons parmi d’autres: H. Louis, Die geographische Gliederung von Gross-Berlin, Stuttgart, 1936; F. LEYDEN, Gross-Berlin, Géographie der Weltstadt, Breslau, Hirt, 1933; W. GEISLER, Die deutsche Stadt: ein Beitrag zur Morphologie der Kulturlandschaft in Forschung deutscher Landes und Volkskunde, Stuttgart, vol. 22, 1924.

page no 630 note (2) H. Bobek, Grundfragen der Stadtsgeographie, Geographischer Anzeiger, vol. 28, 1927.

W. Geisler, Zur Methodik der Stadtsgeographie, Petermanns Mitteilungen, Ergänzungsheft, n° 214, 1932.

page no 630 note (3) J. Schultze, Stadtforschung und Stadtplanung, Bremen-Horn, Dorn, 1952.

page no 630 note (4) K. Brinkmann, Bochum. Aus der Geschichte einer Grossstadt des Ruhrgebietes, Bochum, Schürmann & Klagges, 1950.

P. Walter, Schicksal einer deutschen Stadt, Geschichte Mannheims, 1907–45, Vol. I-II, Frankfurt a.M., Knapp, 1949–50.

page no 631 note (5) W. Prepohl, Der Aufbau des Ruhrvolkes im Zuge des Ost-West-Wanderung, Recklinghausen, Bitter & C°, 1948.

page no 631 note (6) H. Thurnwald, Gegenwartsprobleme berliner Familien; eine soziologische Untersuchung an 498 Familien, Berlin, Weidemann, 1948.

page no 631 note (1) W. Hellpach, Die geographische Erscheinungen, Wetter, Klima, Boden und Landschaft in ihrem Einfluss auf das Geistesleben, Leipzig, Engelmann, 1923.

page no 631 note (2) W. Hellpach, Mensch und Volk der Grossstadt, Stuttgart, Enke, 1952, 2e éd.

W. HELLPACH, Geopsyche, Die Menschenseele unter dem Einfluss von Wetter und Klima, Boden und Landschaft, Stuttgart, Knke, 1950, 6e éd.

page no 631 note (3) M. WÄhler, Der deutsche Volkscharakter, Jena, 1933.

page no 631 note (4) W. Hellpach, Op. cit.

page no 631 note (5) p. 622 On pourrait néanmoins citer quelques études dispersées qui furent exécutées par des sociologues, mais qui n’atteignent jamais les dimensions d’une monographie sociologique approfondie, comme par exemple l’étude de: W. LATTEN, Niederrheinische Kleinstadt, Kôlner Vierteljahrshefte fur Soziologie, vol. 1930, 8, n° 3/4, exécutée sous la direction de L. v. Wiese.

page no 632 note (1) Notons ici entre autres l’étude de: R. SCHWARZ, Das neue Kôln, Köln, Bachem; 1950 et celle de F. SCHUMACHER, Vom Städtebau zur Landesplannung und Fragen städtebaulicher Gestaltung, Tubingen, Wasmuth, 1951.

page no 632 note (2) R. Thurnwald, Einführung, Sociologus, 1951, n° 1, p. 2–3.

page no 632 note (3) R.K. Merton, Social Theory and Social Structure. Toward the Codification of Theory and Research, Glencoe, The Free Press, 1949, p. 5 et sv. et l’ouvrage récent de: T. PARSONS & E. SHILS, Toward a General Theory of Action, Harvard University Press, 1951, Part. 1.

page no 633 note (1) E. Levasseur, La population française, vol. I-III, Paris, A. Rousseau; 1891, vol. II, chap. XVII (Les populations urbaines).

page no 633 note (2) H. Bunle, L’agglomération parisienne et les migrations alternantes en 1936, Bulletin de Statistique générale de la France, 1938, fasc. 1.

H. Bunle, Comparaison internationale des agglomérations urbaines, Bulletin de l’Institut international de statistique, vol. XXVIII, 1935.

Voir les études parues dans la Revue Population et les articles tels que celui de P. Gasc, Fécondité urbaine et rurale mesurée par les naissances ramenées au domicile, Bulletin mensuel de statistique de l’Institut national de statistique et des études économiques, 1950, nov.-déc.

page no 634 note (1) G. ESPINAS, Histoire urbaine: directions des recherches et résultats. Extrait des Annales d’histoire économique et sociale, Paris, Colin, 1931.

G. Espinas, La vie urbaine de Douai au Moyen Age, vol. I-IV, Paris, A. Picard, 1913.

Ch. Petit-Dutailis, Les communes françaises. Caractères et évolution des origines au XVIIIe siècle, Paris, A. Michel, 1947.

page no 634 note (2) M. Le Lannou, La géographie humaine, Paris, Flammarion, 1949. Voir aussi ses comptes rendus: P. George dans les Annales de Géographie, 1950, mai-juin, pp. 214–18; R. Blanchard, dans la Revue de Géographie alpine, 1950, pp. 409–10; A. ALLIX, dans la Revue de Géographie de Lyon, 1951, n° 2.

page no 634 note (3) J. Tricart, Contribution à l’étude des structures urbaines, Revue de Géographie de Lyon, 1950, pp. 145–156.

page no 634 note (4) M. Sorre, Progrès de la géographie humaine, Revue du Nord, 1952, juill.-sept., p. 1.

page no 634 note (5) M. Sorre, Les fondements de la géographie urbaine, vol. III, L’habitat, Conclusion générale, Paris, A. Colin, 1952.

page no 635 note (1) Les manuels les plus importants synthétisant les études géographiques relatives aux villes sont les suivants: P. LAVEDAN, Géographie des villes, Paris, Gallimard, 1936; G. CHABOT, Les villes. Aperçu de géographie humaine, Paris, Colin, 1948; P. GEORGE, La ville. Le fait urbain à travers le monde, Paris, Presses universitaires de France, 1952.

page no 635 note (2) R. Blanchard, Une méthode de la géographie urbaine, Revue de Géographie alpine, 1928, p. 194.

page no 635 note (3) Nous avons déjà cité les manuels de la géographie urbaine. Ajoutons encore le recueil de M. E. SALINARI, Bibliografia degli scritti di geografia urbana 1901–1944, Memorie di Geografia Antropica, vol. II, fasc. 11, dèe. 1947. Consiglionazionale delle Ricerche, Roma, 1948. Il comprend tous les pays du monde.

page no 636 note (1) R. Blanchard, Grenoble: Etude de géographie urbaine, Grenoble» Didier et Richard, 1935, 3« éd.

R. BLANCHARD, Montréal: Esquisse de géographie urbaine, Revue canadienne de géographie, 1950, janv.-avril.

page no 636 note (2) P. George, Réflexions sur la géographie humaine à propos du livre de M. Le Lannou, Annales géographiques, 1950, mai-juin, p. 217.

page no 636 note (3) E. Callot, Op. cit.

page no 636 note (4) J. Tricart, Cours de géographie humaine, fasc. 11: L’habitat urbain, Paris, Centre de documentation universitaire, 1951, p. 9.

page no 636 note (5) J. Tricart, Op. cit., p. 140.

page no 637 note (1) P. George et associés, La banlieue, une forme moderne de développement urbain, Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques, n° 12, 1950.

page no 637 note (2) P. George, Op. cit., p. 25.

page no 638 note (1) A. Chatelain, Démographie et démogéographie à propos d’ouvrages récents, Revue de Géographie de Lyon, 1945, p. 201–204.

A. Chatelain, Les notions démographiques des zones urbaines de la « cité » à la banlieue, Revue de Géographie de Lyon, 1946, p. 111–118.

A. Chatelain, Les caractères propres des densités urbaines, Informations géographiques, 1946, n° 4.

A. Chatelain, Les sciences humaines et les problèmes de la population, Revue de Géographie de Lyon, 1948, p. 233–237.

A. Chatelain, Les forces démographiques d’expansion urbaine. Les exemples de Paris et de Lyon 1886–1936, Revue de Géographie de Lyon, 1950, n° 3.

A. Chatelain, Les banlieues et les transports automobiles, Revue de Géographie de Lyon, 1951, n° 1.

Notons l’application de la même méthode chez P. GuioT, Thurins. Démogéographie d’une commune rurale de l’Ouest lyonnais. Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques, n° 10, 1950.

Comme type d’étude traditionnel en matière de géographie urbaine notons les brillants essais de Marcel POËTE, Une vie de cité: Paris, de sa naissance à nos jours, Paris, Picard, 1924–1931, vol. I-III.

page no 638 note (2) A. Chatelain, Démographie et démogéographie à propos d’ouvrages récents, loc. cit., p. 204.

page no 639 note (1) M. Halbwachs, Morphologie sociale, Paris, Colin, 1938. Notons ici l’ouvrage de R. MAUNIER, L’origine et la fonction économique des villes, Paris, Giard & Brière, 1910 qui a täché d’appliquer la méthode durkheimienne à l’étude des villes, mais n’a pas eu de suites.

page no 639 note (2) M. Halbwachs, Op. cit., p. 5.

page no 639 note (3) Ibidem, p. 17–18.

page no 639 note (4) M. Halbwachs, Chicago, expérience ethnique, Annales d’histoire économique et sociale, 1932, janv.-févr.

M. HALBWACHS, Gross-Berlin: grande agglomération ou grande ville, Annales d’histoire économique et sociale, 1943, p. 547–570.

page no 640 note (1) L. Chevalier, La formation de la population parisienne au XIXme siècle, Paris, Presses universitaires de France, 1949.

page no 640 note (2) Ch. Bettelheim & S. FRÈRE, Une ville française moyenne: Auxerre en 1950. Etude de structure sociale et urbaine, Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques, n° 17, Paris, 1951.

page no 640 note (3) R. Lynd & H. Lynd, Middletown, New York, Harcourt & Brace, 1931.

page no 640 note (4) Ch. Bettelheim & S. Frere, Op. cit., p. 29.

page no 641 note (1) Ch. DelasniÉre, L’économie et la sociologie à l’étude d’une ville, Cahiers internationaux de sociologie, vol. X, 1951.

page no 641 note (2) P.H. Chombart de Lauwe et associés, Paris et l’agglomération parisienne, vol. 1. L’espace social dans une grande cité, vol. 2. Méthodes de recherches pour l’étude d’une grande cité, Paris, Presses universitaires de France, 1952. Remarquons que la photographie aérienne fut utilisée la première fois dans cette étude comme technique d’investigation. Voir: P.H. CHOMBART de LAUWE, Photographies aériennes: méthodes, procédés, interprétation. L’étude de l’homme sur la terre, Paris, Colin, 1951.

page no 642 note (1) M. Halbwachs, La mémoire collective, Paris, Presses universitaires de France, 1950.

page no 642 note (2) P.H. Chombart de Lauwe, Op. cit., vol. 1, p. 24.

page no 643 note (1) Ibidem, vol. 1, p. 33–35.

page no 643 note (2) M. Mauss, Manuel d’ethnographie, Paris, Payot, 1947.

page no 643 note (3) S.R. Steinmetz, Inleiding tot de Sociologie, Haarlem, De Erven F. Bohn N.V., 1931.

R. Heberle, Soziographie, article dans le Handwörterbuch der Soziologie, Stuttgart, 1931.

page no 644 note (1) A. Cuvillier, Manuel de sociologie, Paris, Presses universitaires de France, 1950, vol. 1 p. 254.

page no 644 note (2) F. Braudel, La géographie face aux sciences humaines, Annales, Economies, Sociétés, Civilisations, 1951, n° 4.

page no 645 note (1) W. Thompson, Population Problems, New York, Mc Graw Hill, 1942 •et L. WIRTH, Urban Communities, American Journal of Sociology, 1942, n° 6. A.F. WEBER, Op. cit.

page no 645 note (2) R.E. Park, E.W. Burgess & R.D. McKenzie, The City, Chicago, University of Chicago Press, 1925.

page no 645 note (3) W.L. Warner & associés, Yankee City Series, New Haven, Yale University Press, 1942–1946.

page no 645 note (4) Parmi les plus anciens, nous ne notons que les plus importants:

N. Carpenter, Sociology of City Life, New York, Longmans & Green, 1931.

N. Gist & L.A. Halbert, Urban Society, New York, Crowell, Nelle éd., 1945.

S.A. Queen & L.F. Thomas, The City. A Study of Urbanism in the United States, New York, Mc Graw Hill, 1939.

Les manuels les plus récents sont les suivants:

P.K. Hatt & A.J. Reiss, Reader in Urban Sociology, Glencoe, The Free Press, 1951.

S. Riemer, The Modern City, New York, Prentice Hall, 1952.

T.L. Smith & C.A. McMahan, The Sociology of Urban Life, New York, The Dryden Press, 1952.

page no 645 note (5) R.C. Angell, The Moral Integration of American Cities, American Journal of Sociology, 1951, July Part. II.

page no 646 note (1) E. Haeckel, Generelle Morphologie der Organismen, Berlin, 1866, vol. II, p. 286.

page no 646 note (2) H.G. Wells, J.S. Huxley, G.P. Wells, The Science of Life, Book 6, chap. 5, London, Cassel & C°, 1931.

J.A. Thomson & P. Geddes, Life, Outlines of General Biology, London, Williams & Nortgate, 1931.

page no 646 note (3) Pour références consulter: R.N. CHAPMAN. Animal Ecology, New York, McGraw Hill, 1931.

W.B. McDougall, Plant Ecology, Philadelphia, Lea & Febiger, 1941, 3e éd. D’un point de vue général: P.B. SEARS, Life and Environment. Interrelations of Living Things, New York, Columbia University Press, 1939.

page no 647 note (1) Pour plus de détail voir: R.D. McKENZIE, The Scope of Human Ecology, dans E.W. BURGESS ed. The Urban Community, Chicago University Press, 1926.

page no 647 note (2) Pour des rapports entre l’écologie générale et l’écologie humaine, voir: Ch.C. ADAMS, The Relation of General Ecology to Human Ecology, Ecology, 1935, n° 3.

page no 647 note (3) A.G. Haudricourt & L. Hedin, L’homme et les plantes cultivées, Paris, Presses universitaires de France, 1943.

page no 648 note (1) Dans la formation des villes américaines, on remarque leur caractère proprement naturel (exempt de tout contrôle et de prévoyance). La configuration des quartiers et des maisons le témoigne suffisamment. Or la plupart des grandes villes furent justement créées à l’époque de l’apogée du capitalisme libéral.

page no 648 note (2) A.H. Hawaley, Human Ecology, A Theory of Community Structure, New York, The Roland Press, 1950, p. 9.

page no 648 note (3) H.G. Wells, J.S. Huxley, G.P. Wells, Op. cit. J.A. THOMSON & P. GEDDES, Op. cit.

page no 648 note (4) R.D. McKenzie, The Ecological Approach to the Study of the Human Community, American Journal of Sociology, 1924, n° 3, p. 288.

page no 649 note (1) A.H. Hawley, Op. cit. pp. 66–68. L’importance de la commensurabilité des phénomènes écologiques est soulignée. L’écologie ne traite pas dans toute leur ampleur les phénomènes et les rapports sociaux. Elle se limite à ceux qui dépendent le plus directement des facteurs écologiques.

page no 649 note (2) L’hypothèse, comme nous venons de la décrire semble être statique. Or elle sera incomplète, si nous omettions d’ajouter l’élément dynamique; les rapports de l’environnement et de l’organisation sociale doivent être compris essentiellement en tant que processus qui se déroulent dans le temps et l’interaction se produit entre les éléments en mouvements et en changements perpétuels.

page no 649 note (3) L’appréciation critique de cette école se trouve chez: M.A. ALIHAN, Social Ecology, New York, Columbia University Press, 1938.

page no 650 note (1) C.J. Galpin, Social Anatomy of an Agricultural Community, Wisconsin, Agricultural Experimentation Station, Research Bulletin, 1915, n° 34.

page no 650 note (2) R.E. Park, Urbanisation as Mesured by Newspaper Circulation, American Journal of Sociology, 1929, July.

page no 650 note (3) Ses contributions théoriques à l’écologie sociale ont été éditées dans un volume par E.C. Hughes, Ch.S. Johnson et autres, R.E. Park, Human Communities, vol. II, The City and Human Ecology, Glencoe, The Free Press, 1952.

page no 650 note (4) R.E. Mackenzie, The Neighborhood: A Study of Local Life in the City of Columbus Ohio, American Journal of Sociology, 1921, n° 2–3 et 1922, 4–5–6.

Notons encore la contribution la plus importante de cet auteur à l’étude écologique des villes: The Metropolitan Community, New York, Mc Graw Hill, Î933.

page no 650 note (5) R.S. Cavan, Suicide, Chicago University Press, 1928.

J.H.S. Bossard, Ecological Areas and Marriage Rates, American Journal of Sociology, 1938, July.

J.H.S. Bossard, Residential Propinquity as a Factor in Marriage Selection, American Journal of Sociology, Sept. 1932.

W.I. Reckless, Vice in Chicago, Chicago University Press, 1933.

W.I. Reckless, Criminal Behavior, Chap. IV-V, Areal and Regional Differences in Crime, New York, McGraw Hill, 1940.

H.W. Dunham, The Ecology of the Functional Psychoses in Chicago, American Sociological Review, 1937, août.

R.E.L. Faris, Demography of Urban Psychotics with special References to Schizophrenie, American Sociological Review, 1938, avril.

R.E.L. Faris & H.W. DUNHAM, Mental Disorders in Urban Area, Chicago University Press, 1939.

Cl. R. Shaw ed. Delinquency Areas, A Study of Geographical Distribution of School Truants Juvenile Deliquents & Adult Offenders, Chicago University Press, 1929.

S.M. Trasher, The Gang, Chicago University Press, 1926.

L. Wirth, The Ghetto, Chicago University Press, 1927.

H.W. Zorbaugh, The Dweller in Furnished Rooms: An Urban Type, Publications of the American Sociological Society, vol. XX, 1926, p. 83–89.

H.W. Zorbaugh, The Goldcoast and the Slum, Chicago University Press, 1929.

page no 651 note (1) C.F. Schmid, A Social Saga of two Cities, An Ecological and Statistical Study of Social Trends in Minneapolis and St Paul, Minneapolis, Council of Social Agencies, 1937.

G.F. Schmid, Social Trends in Seattle, Seattle, Washington University Press, 1944.

C.F. Schmid, The Ecology of the American City, American Sociological Review, 1950, n° 2.

Pour des renseignements plus complets, consulter les recueils bibliographiques suivants: J.A. QUINN, Topical Summary of Current Literature on Human Ecology, American Journal of Sociology, 1940, n° 2.

J. Bugeda-Sanchiz, Bibliografia sobre ecologia urbana, Revista de Estudios Politicos, 1951, mai-juin.

page no 651 note (2) E.F. Young, The Social Base Map, Journal of Applied Sociology, 1925, n° 3.

page no 651 note (3) E.R. Mowrer, The Isometric Map as a Technique of Social Research, American Journal of Sociology, 1938, n° 1.

page no 651 note (4) E.E. Sviatlovsky & W.C. EELLS, The Centrographical Method and Regional Analysis, Geographical Review, 1937, avril.

page no 652 note (1) F. A. Ross, Ecology and the Statistical Method, American Journal of Sociology, 1933, n» 4.

page no 652 note (2) C.F. Schmid, Social Ecology in P.V. YOUNG, Scientific Social Survey and Research, New York, Prentice Hall, 1949, Nouv. éd.

page no 652 note (3) E.W. Burgess, The Growth of the City, Proceedings of the American Sociological Society, vol. XVIII, 1923.

page no 652 note (4) Notons que la conception relative à la constellation concentrique de diverses zones autour d’un centre qui les attire et commande n’est pas nouvelle. Max Weber a notamment élaboré une structure semblable pour les villages du Moyen Age et Thünen pour les villes de l’époque capitaliste. Voir: M. WEBER, Wirtschaftsgeschichte, Tubingen, Mohr, 1922; Fr. Bülow, Thünen als Raumdenker, Eine Betrachtung zur Erinnerung an den hundersten Todestag von J.H. Thünen, Weltwirtschaftliches Archiv, 1950, n° 1.

page no 653 note (1) Ajoutons aux études déjà mentionnées de l’école de Chicago, celles de R.V. BOWERS, The Ecological Patterning of Rochester, American Sociological Review, 1939, n° 2; L. HERMANN, Structure et évolution de la ville de Sao Paulo dans ses rapports avec le développement de son axe d’expansion, l’avenue Sao-Joao-Lapa in Arbeiten des XIV Internationales Soziologisches Kongresses, Bucuresti, Mitteilungen, Abteilung C: Die Stadt, Band I, Internationales Soziologisches Institut, Bucarest, 1940; E.D. BEYNON, Budapest. An Ecological Study, Geographical Review, 1943, p. 256–275.

page no 653 note (2) Cf. note précédente.

page no 653 note (3) J.A. Quinn, The Burgess Zonal Hypothesis and its Critics, American Sociological Review, 1940, avril.

page no 653 note (4) H. Hoyt, One Hundred Years of Land Values in Chicago, Chicago University Press, 1933.

H. Hoyt, City Growth and Mortgage, Portfolio, 1937, n° 6–10.

H. Hoyt, The Structure of American Cities in the Postwar Era, American Journal of Sociology, 1942, n° 4.

page no 654 note(1) M.R. Davie, The Patterns of Urban Growth in P.G. MURDOCK, Studies in the Science of Society, New Haven, Yale University Press, 1937.

Ch. D. Harris & E.L. ULLMAN, The Nature of Cities, The Annals, 1945, Nov.

page no 655 note (1) Ch.D. Harris & E.L. ULLMANN, The Nature of Cities, The Annals, 1945, Nov., p. 13.

page no 655 note (2) R.E. Dickinson, The West European City, London, Routledge & Kegan Paul, 1951.

page no 656 note (1) F.Ch. Ikle, The Effect of War Destruction upon the Ecology of Cities, Social Forces, 1951, n° 4.

Ces « aires naturelles » — comme on a baptisé les zones écologiques — remplissent une fonction importante dans la planification urbaine. C’est sur elles, en effet, que sont calquées les « unités de voisinage », cellules de base d’une vie sociale et communautaire organisée à l’intérieur du grand tissu urbain. Voir: C. BAUER, Good Neighbourhoods, The Annals, 1945, Nov.; R. DEWEY, The Neighbourhood, Urban Ecology and City Planning, American Sociological Review, 1950, n° 4.

page no 657 note (1) A.H. Hawley, Op. cit., p. 82.

page no 657 note (2) J.K. Myers, Assimilation to the Ecological and Sociological System of a Community, American Sociological Review, 1950, n° 3.

A.B. Hollingshead, A Reexamination of Ecological Theory, Sociology and Social Research, 1947, janv.-févr.

A. Boskoff, An Ecological Approach to Rural Society, Rural Sociology, 1949, n« 4.

page no 657 note (3) P.A. Sorokin, Contemporary Sociological Theories, New York, Harper, 1927, chap. IV.

page no 657 note (4) J.A. Quinn, The Nature of Human Ecology, Reexamination and Redefinition, Social Forces, 1939, Dec. et surtout:

J.A. Quinn, Human Ecology and Interactional Ecology, American Sociological Review, 1940, n° 5.

Notons que Quinn distingue entre interactions écologique et sociale. La première implique deux éléments conscients et actifs, de groupe social à groupe social, tandis que la seconde ne dispose que d’un seul, l’environnement demeurant inactif et passif. Cette distinction qui établit pour Quinn une discipline socio-écologique, indépendante de la sociologie, ne saurait être retenue. Pour nous l’écologie doit être intégrée dans la sociologie même, telle qu’une méthode particulière.

page no 658 note (1) R.D. McKenzie, Demography, Human Geography & Human Ecology, in L.L. Bernard ed. The Fields and Methods of Sociology, New York, Farrar & Rinehart, 1934.

page no 658 note (2) Pour une étude approfondie des rapports de la sociologie avec la géographie humaine, voir: J.W. WATSON, The Sociological Aspects of Geography, in Gr. TAYLOR, Geography in the twentieth Century, London, Methuen, 1951.

page no 658 note (3) M. Sorre, Op. cit.

H.H. Barrows, Geography as Human Ecology, Annals of American Geographers, 1923, mars.

page no 658 note (4) E.C. Llewelyn & A. HAWTHORN, L’écologie humaine in G. GURVITCH & W. MOORE, La sociologie au XXme siècle, Paris, Presses universitaires de France, 1947, vol. I, p. 510.

page no 659 note (1) A.H. Hawley, Op. cit., p. 74.

page no 659 note (2) M. Mauss, Divisions et proportions des divisions de la sociologie, L’année sociologique, tome II, Nouvelle série, fasc. 1, 1924/25, p. 132.

page no 660 note (1) D. Gusti, La science de la réalité sociale. Introduction à un système de sociologie, d’éthique et de politique, Paris, Alcan, 1941, p. 68.

page no 660 note (1) R.E. Dickinson, City, Region, and Regionalism. A Geographical Contribution to Human Ecology, London, Routledge & Kegan Paul, 1947, p. 163–164.

Nous n’avons analysé ici l’apport des études démographiques à nos connaissances sur la société urbaine que dans une mesure très réduite. Pourtant la composition et l’intégration sociale dépendent essentiellement des facteurs qui sélectionnent les migrants tels que l’äge, le sexe, l’intelligence, etc. D’autres genres d’études comme celles de Thurstone, Bogardus, Bushee et Hollingsshead entre autres, approfondissent certains éléments par des techniques qualitatives. La multiplication de ces études doit être considérable avant qu’on arrive à une connaissance convenable de la société urbaine.

page no 662 note (1) C.F. Schmid, The Ecology of the American City, American Sociological Review, 1950, n° 2.

page no 662 note (2) La définition que donne Chombart de Lauwe de l’espace social est la suivante: «… est le cadre spatial dans lequel évoluent les collectivités et les groupes d’un ensemble humain donné et dont les structures sont commandées par des facteurs écologiques et des représentations » CHOMBART de LAUWE et associes, Op. cit., vol. I, p. 244.

page no 662 note (3) Voir toutes les publications en matière de géographie humaine de l’Université de Lund (Lund, Studies in Geography) et en particulier: K.E. BERGSTEN, A Methodological Study of an Ancient Hinterland, 1949; E. KANT et autres, Studies in Rural Urban Interaction, 1951.

Il semble donc que l’analyse régionale doit compléter l’analyse urbaine. La division des aires métropolitaines et du reste du territoire suivant les critères de base économiques, proposée par Bogue, paraît la mieux constituée pour décrire l’insertion de la société urbaine dans la société toute entière. (D.J. BOGUE, Economic Areas as a Tool for Research and Planning, American Sociological Review, 1950, n° 3).

page no 663 note (1) Il y a une certaine différence à relever entre les sciences sociales européennes et américaines. Ces dernières ont été poussées plutôt dans le sens inverse par leurs traditions scientifiques. Issues de la recherche positive, elles ont atteint rarement la maturité scientifique à cause de la faiblesse de leur appareil théorique.

page no 663 note (2) Th.W. Adorno, Zur gegenwärtigen Stellung der empirischen Sozialforschung in Deutschland, in Empirische Sozialforschung, Frankfurt am Main, Institut zur Förderung öffentlicner Angelegenheiten e.V., 1952, p. 32.

page no 664 note (1) L’exemple de l’Angleterre est frappant à cet égard. La société fabienne et le mouvement travailliste avaient des rapports étroits avec le a Survey Movement ».

page no 664 note (2) R.K. Merton, Eléments de méthode sociologique, Paris, Plon, 1953, p. 43, traduit de l’anglais par H. Mendras.

page no 664 note (3) R. Bierstedt, A Critique of Empiricism in Sociology, American Journal of Sociology, 1949, n° 5.

page no 664 note (4) Un exemple de l’application excessive de la méthode rationnelle est l’Ouvrage déjà cité de E. CALLOT. Une critique de ces tendances se trouve chez M. Gurvitch, qui réclame un « hyper-empirisme sur-relativiste ».

G. Gurvitch, Op. cit., p. 105.

page no 664 note (5) Le problème de l’organisation saine des rapports sociaux dans les métropoles entre de plus en plus dans les préoccupations des milieux officiels tant municipaux que nationaux. Voir par exemple les travaux faits par le groupe L’Equerre pour l’aménagement du territoire liégeois. Le Groupe « L’Equerre », Liège, Technique des surveys régionaux, Cahiers d’urbanisme, sans date, n° 11.

page no 665 note (1) M. Mauss, Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques, L’année sociologique, 1923/24, Nile série, t. I, p. 181.

page no 665 note (2) M. Mauss, Divisions et proportions des divisions de la sociologie, L’année sociologique, Nouvelle série, t. II, fasc. I, 1924/25, p. 140–141.

page no 666 note (1) F. Braudel, loc. cit., p. 491–492.

Il importe de noter combien cette manière de voir gagne du terrain dans chaque discipline sociale. M. André Marchai, dans son étude consacrée à la pensée économique en France depuis 1945 (Paris, Presses universitaires de France, 1953) exprime exactement la même idée. L’auteur distingue quatre types de structure, économique, géographique, institutionnelle et sociale, psychologique ou mentale. Il veut que la vision de l’économiste ne se limite pas seulement à l’économique mais embrasse aussi l’ensemble des structures. Aucune de celles-ci n’est d’ailleurs avantagée dans l’analyse de l’économiste. Celui-ci a tout à gagner dans les confrontations continuelles avec d’autres disciplines dans la même recherche, les quatre structures n’étant que quatre aspects d’un même contenu. Et « au sein de cette matière commune, l’économiste applique les concepts économiques, mesure les grandeurs économiques, dégage des relations économiques, exprime en un mot une structure économique ». (P. DIETERLEN, La pensée économique en France depuis 1945, Revue économique, 1953, n° 3, p. 432.) Sous une autre forme et d’une autre manière le géographe, le juriste, le sociologue font de même. Toutefois, ces différentes approches sont irréductibles les unes aux autres.

page no 666 note (2) R.S. Lynd, Kno wledge for What? The place of Social Science in American Culture, Princeton, Princeton University Press, 1945, 4me édition, p. 166–167.

page no 667 note (1) G. Taylor, Environment, Race and Migration, Fundamentals of Human Distribution: with special Sections on Racial Classification and Settlement in Canada and Australia, Toronto, Toronto University Press, 1945, p. 470.

page no 669 note (1) D. Gusti, La monographie et l’action monographique en Roumanie, Etudes de sociologie et d’ethnologie juridiques, vol. XXIIII, Paris, Domat-Montchrestien, 1937, p. 53–56.