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Le commerce extérieur de la Belgique en 1951

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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L'économie mondiale a continué en 1951 a être fortement influencée par les hostilités en Corée, déclenchées à la fin de juin de l'année précédente. Mais cette influence s'est exercée surtout à travers les réactions qui se sont manifestées aux Etats-Unis.

Les six à neuf premiers mois de guerre en Corée, des programmes d'armement ambitieux ont été élaborés aux Etats-Unis, provoquant des réactions spéculatives très violentes dans le domaine des matières premières, et cela d'autant plus que le gouvernement américain procédait à des achats massifs en vue de la constitution de stocks stratégiques.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1952

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References

(1) L’indice Moody passe de 532 en février à 460 environ à partir du mois d’août.

(1) L’Angleterre passa d’un excédent de 686 millions de $ à l’U.E.P. en avril à un déficit de 469 millions de $ en décembre, et la France d’un excédent de 272 millions de $ en mars à un déficit de 197 millions de $ à la fin de l’année.

(1) Les chiffres de l’Institut national de Statistique ont été augmentés des subventions payées en 1948 et 1949.

(2) Source : I.R.E.S.

(1) Vers la fin de 1951 cependant, un système d’allocations a pu être mis sur pied pour le cuivre, le zinc, le nickel, le tungstène, le molybdène et le soufre.

(1) Arable séoudite, Egypte, Soudan anglo-égyptien, Syrie, Iran, etc.

(2) Y compris Allemagne orientale et Yougoslavie, mais sans Finlande.

(3) Les pays d’Amérique latine n’appartenant pas à la zone dollar : Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Bolivie, Uruguay.

(4) notamment : l’Espagne et la Finlande.

(5) Ce chiffre doit être accru de 570 millions pour tenir compte des subventions.

Source : Institut national de Statistique. Le regroupement est basé sur les calculs du Ministère des Affaires économiques, Service des Etudes et de la Documentation générale.

(1) Les chiffres comprennent les réexportations, ce qui dénature dans une certaine mesure la contribution de chaque industrie.

(2) Y compris la tréfilerie et la tôle galvanisée que l’organisation professionnelle en Belgique range dans les fabrications métalliques.

(3) Les pays de l’U.E.P. ont absorbé en 1951 70,6 % des exportations de l’U.B.B.L. contre 67,9 % en 1950 et 68,6 % en 1949.

(1) Rapport annuel de la Banque nationale de Belgique pour 1951, p. 22.

(1) Les comptes bilatéraux de l’U.E.B.L. ont présenté pour 1951 un excédent de 11,1 milliards pour les Pays-Bas, 10,6 milliards pour le Royaume-Uni et 5 milliards pour la France, soit au total 86 % de l’excédent global.

(1) Résumé des principales mesures prises en Belgique pour limiter l’excédent à l’U.E.P. :

28 mai 1951 : interdiction des achats dans un pays non-U.E.P. pour revente à un pays U.E.P.

29 août : les exportations de capitaux vers les pays U.E.P. (à l’exception de la Suisse, du Portugal et de l’Allemagne occidentale) sont autorisées.

septembre : — restrictions aux achats en dollars afin de réorienter les importations vers les pays de l’U.E.P.

— avantages pour le visa et la durée de validité accordés par la Banque nationale aux effets représentatifs d’importations en provenance de l’U.E.P.

— blocage pendant 6 mois de 5 % du produit des exportations vers l’U.E.P.

— crédit de 150 millions de fr., accordé aux charbonnages pour l’achat de biens d’équipement aux pays de l’U.E.P. Ce crédit sera doublé en janvier 1952.

octobre : — les exportations échappant au régime des licences sont soumises au visa de l’Office des licences pour permettre le contrôle global des exportations dans le cadre de quotas mensuels fixés par chapitre du tarif douanier.

— le transfert d’acomptes représentatifs d’exportations vers la zone U.E.P. est en principe exclu.

— le paiement en sterling d’exportations en dehors de la zone sterling est en principe interdit.

— les exportateurs ne sont plus tenus de céder à une banque agréée le produit en monnaies U.E.P. de leurs exportations.

— les voyageurs étrangers ne peuvent tirer que des montants limités de comptes « B » de la nationalité d’un pays U.E.P.

— un plafond est fixé aux avoirs dans les banques belges de banques se trouvant dans des pays U.E.P.

— les importations de capitaux en provenance de pays U.E.P. sont en principe exclues.

novembre : — rétablissement de la taxe à l’exportation de 1 à 3 % .

— fixation par l’I.R.G. de taux préférentiels pour les acceptations représentatives d’importations en provenance de l’U.E.P.

(1) Michel Woitrin, Termes d’échange et balance commerciale. Le rôle des variations des prix et volumes d’échanges internationaux dans le déficit ou le boni commercial de la Belgique de 1949 à 1951 dans le Bulletin de l’Institut de Recherches Économiques et Sociales, Louvain, XVIII, févr., 1952, p. 69.

(1) A la conférence de La Havane une « clause suisse » a été rejetée. Elle était ainsi rédigée : « Lorsqu’un Etat membre qui ne peut invoquer une baisse de ses réserves monétaires doit constater que son équilibre économique, notamment en ce qui concerne l’agriculture et l’emploi, subit un sérieux préjudice ou est fortement menacé, il peut prendre les mesures nécessaires à la sauve-garde de ses intérêts vitaux «.Cette clause couvre très adéquatement la situation actuelle de la Belgique.