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Prix, consommation, balance et revenus
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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1. L'opinion-publique et parlementaire continue à se montrer spécialement chatouilleuse en ce qui concerne le mouvement des prix. Elle semble considérer que la stabilité constitue un objectif à atteindre par tous les moyens. Ceci est assez curieux dans un pays comme la Belgique, qui au cours du premier après-guerre est passé de l'index 100 à 700, et du second après-guerre, de 100 à 400. Et cela n'a empê ché ni le redressement économique après les deux guerres, ni l'élévation du niveau de vie, pas plus que le progrès des salaires réels. Nous devrions avoir l'habitude de telles variations, au lieu de les considérer comme des choses anormales et calamiteuses.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 18 , Issue 3 , May 1952 , pp. 353 - 382
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1952
References
(1) Par rapport à l’avant-guerre immédiat (été 1939), les indices doivent être abaissés de 3,8 % ; par rapport à avril 1940, ces indices doivent être réduits de 17,9%.
(2) Expérience Van Acker (baisse autoritaire de 10 %).
(3) Expérience Liebaert (baisse autoritaire de 5 %).
(4) Suppression partielle des subventions gouvernementales destinées à réduire le coût de la vie.
(5) Retour à la liberté du prix des viandes et hausse de ces dernières.
(6) Le 21 septembre 1949, le franc belge a été dévalué de 12,345 %, la livre sterling, le florin, etc. l’étant de 30 %.
(7) Le 25 juin 1950, la Corée du Nord ayant envahi la Corée du Sud, il en résulta une tension des prix dont les premiers effets se manifestèrent en août dans les prix de détail.
(8) Le gouvernement, secondé par la F.I.B., entame une campagne pour enlever ce que la hausse des prix a d’excessif (dû à la panique des acheteurs).
(9) Les prix mondiaux ont atteint leur maximum en mars 1951.
(1) Impôts retenus à la source, ou payés sur rôles, à déduire, pour obtenir les revenus nets effectifs des bénéficiaires.
(2) I,es salaires indirects sont constitués surtout par les versements à l’Office national de Sécurité sociale, ce qui constitue l’équivalent des allocations familiales, ou de maladie, des indemnités de chômage, des pensions, etc. Toutefois les interventions de l'Etat sont portées à part.