¹ Assemblée générate de la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge (LSCR), II^e session, Manille, 1981, décision 31 et XXIV^e Conférence internationale de la Croix-Rouge, Manille, 1981, résolution XXV.

² LSCR — Stratégic pour le développement des Sociétés nationales pour les années 1980, (ci-après Stratégic), Genève, 1982, p.8.

³ CICR, LSCR — Le développement des Sociétés nationales comme contribution au développement national, XXV^e Conférence internationale de la Croix-Rouge, Genève, octobre 1986, 16 p.Google Scholar

⁴ Ibid, p. 1.

⁵ Ibid, p. 6.

⁶ Stratégie…, op. cit., p.6.

⁷ Voir Institut universitaire d'études du développement (IUED), IIfaut manger pour vivre… controverses sur les besoins fondamentaux et le développement, PUF, Paris, Cahiers de 1'IUED, Genève, 1980, 324 p., notamment: Galtung, J., «Le développement dans la perspective des besoins fondamentaux», pp. 51—128; Preiswerk, R., «Identité culturelle, self-reliance et besoins fondamentaux», pp. 129—153; Berthoud, G., «Le piège des besoins», pp. 157—178; Rist, G., «Questions fondamentales sur les besoins fondamentaux», pp. 197—219.

⁸ Même si on prend les théories actuelles des mouvements écologistes qui prônent, pour les pays développés, une croissance négative, ceci ne pourra se faire que par l'intermédiaire d'une certaine forme de développement.

⁹ Définition tirée du dictionnaire Robert.

¹⁰ Aucune institution à part l'Etat ne peut prétendre satisfaire tous les besoins de l'homme.

¹¹ «Le CICR, la Ligue et le Rapport sur la réévaluation du rôle de la Croix- Rouge», extraits de la Revue Internationale de la Croix-Rouge, Genéve, mars-avril 1978 à janvier-février 1979, 77 p.

¹² Dans son étude Tansley donne 18raisons de la faiblesse des Sociétés nationales:

« 1 — Absence d'une finalité précise, partagée par toute la Société;

2— Choix ad hoc des activités;

3— Incapacité de relier ces activités à celles d'autres organisations;

4— Incapacité de mesurer l'impact et la pertinence des activités;

5— Concentration des activités dans les centres urbains;

6— Structure directionnelle compliquée;

7— Dirigeants et membres recrutés sur une base trop étroite;

8— Insuffisante rotation dans la direction;

9— La qualité des membres n'est pas clairement définie;

10— Les volontaires qui donnent leur services n'ont aucune part aux décisions;

11— Le personnel à plein temps est trés peu nombreux et trop peu qualifié;

12— Répugnance à travailler avec d'autres groupes;

13— La Société s'abstient de demander des conseils aux spécialistes;

14— Société contrôlée ou dominée par le Gouvernement;

15— Faiblesse des arrangements en vue du financement;

16— Manque de compréhension des principes de la Croix-Rouge, de ses fonctions, de sa structure;

17— Non-acceptation de la responsabilité des membres du Mouvement;

18— Autosatisfaction. in Tansley, Donald, Un ordre du jour pour la Croix-Rouge, Genéve, 1975, p. 99. La Stratégie de développement de la Ligue reprend les points de Tansley en les ramenant à 8, in Stratégie… op. cit., p.6.

¹³ Points 1 à 5 de la liste précédente.

¹⁴ Points 6 à 10.

¹⁵ Points 11 à 18.

¹⁶ «Pour réaliser ces objectifs, il est indispensable que chaque Société de Croix-Rouge soit organisée suivant des principes vraiment démocratiques, et qu'elle fasse en sorte que tous les ci toy ens puissent en devenir membres», in Conseil des Gouverneurs, XIX^e Session, Oxford, 1946, résolution XII.

¹⁷ II y a là, à notre avis, une notion extrê mement importante qu'il faudrait étudier dans une véritable «Sociologie du Temps». Peut-être, parce que la notion de temps varie d'une culture à l'autre, on peut voir, un peu partout, au sein de la Croix-Rouge, des édifices destinés à rendre des services, qui se trouvent aujourd'hui dans un état de délabrement affligeant et presque dénués d'activités.

¹⁸ Nunes, Luis, Stratégie décennale du developpement Croix-Rouge, LSCR, Genève, septembre 1980, 72 p. (dactyl.).

¹⁹ II ne faut pas confondre Programme national avec Plan national de développement. Ce dernier traduit des actions concrètes, tandis que le premier définit la «politique» de la Société nationale.

²⁰ Perruchoud, Richard, Les droitsetles devoirs internationaux des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Institut Henry-Dunant (IHD), Genève, 1986, p.49.

²¹ Freymond, Jacques, Guerres, révolutions, Croix-Rouge, IUHEI, Genève, 1976, p. 147.

²² Tansley, D., op. cit., p. 64 ss.

²³ Perruchoud parle de «champ d'action si vaste que la Croix-Rouge pourrait s'apparenterà un caravansérail de l'humanitarisme», op. cit., p. 48.

²⁴ Max Huber, cité par Pictet, Jean, Les principes fondamentaux de la Croix-Rouge, IHD, Genève, 1979, p .14.

²⁵ XXIII^eConférence internationale de la Croix-Rouge, Bucarest, 1977, résolution I.

²⁶ Pictet, J., op. cit., p.17.

²⁷ Perruchoud, R., Les résolutions des Conférence Internationales de la Croix-Rouge, IHD, Genève, p.392.

²⁸ Pictet, J., op. cit., p.17.

²⁹ «La Croix-Rouge ne doit pas chercher à préserver un monopole mais à accroître son efficacité qui se fonde sur des mandats déterminés et limités», dans«Le CICR, la Ligue et le Rapport…», op. cit., p.38.

³⁰ XXV^eConférence Internationale de la Croix-Rouge, Genève, 1986, résolution XXXI.

³¹ En 1921, le CICR adopte quatre principes: charité, universalité, indépendance et impartialité. En 1946, la Ligue les adopte en y ajoutant treize autres principes fondamentaux et six «règles d'application». En 1948, la Conférence Internationale de la Croix- Rouge adopte dix conditions de reconnaissance des Sociétés nationales. En 1952, la Conférence internationale de la Croix-Rouge adopte quatre «dogmes»: universalité, impartialité, indépendance et égalité. En 1955 Jean Pictet publie un ouvrage sur les principes de la Croix-Rouge et la Conférence internationale de la Croix-Rouge de 1965 à Vienne, adopte les «Principes fondamentaux»: humanité, impartialité, neutralité, indépendance, caractére bénévole, unité et universalité.