Hostname: page-component-78c5997874-4rdpn Total loading time: 0 Render date: 2024-11-09T13:43:21.495Z Has data issue: false hasContentIssue false

L'œuvre de la Commission de secours pour le ravitaillement de la Belgique envahie

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

J. Duprat
Affiliation:
Docteur en sociologie, privat-docent à l'Université de Genève.

Extract

A l'heure où les ouvrages dits « de guerre » nous replongent dans l'atmosphère lourde et angoissante de ces années 1914–1918, où certaines descriptions de la vie des « civils » dans les régions envahies, nous font revivre la situation tragique de millions de personnes deépourvues de ressources dans un pays saccagé…, c'est avec un intérêt presque passionné que nous cherchons à savoir comment des organisations privées ont pu soutenir, pendant six ans et malgré tous les obstacles, cet effort magnifique de subvenir aux besoins d'une population de 10 millions de Beiges et Français du nord, dans des régions occupées par les troupes ennemies.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1930

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 430 note 1 Voir Revue internationale, janvier 1920, pp. 27–37 ; juin 1920, pp. 702–704; août 1920, pp. 948–950 ; mars 1921, pp. 240–241 ; novembre 1921, pp. 1121–1125 ; décembre 1921, pp. 1239–1241; octobre 1925, pp. 849–852.

page 430 note 2 Rapport général sur le fonctionnement et les opérations du Comité national de secours et d'alimentation, 1919. Voir à ce sujet l'article sur le Comité national belge de secours et d'alimentation pendant la guerre, par M. E. Clouzot, Revue internationale, janvier 1920.

page 431 note 1 Comité national de Secours et d'Alimentation. Recueil des règlements et instructions générales, 1918. — Le Comité national, sa fondation, son statut, son fonctionnement, 1919. — Rapport spécial sur le fonctionnement et les opérations de la section agricole, 1920 (Voir Revue internationale, juin 1920). —Section « Aide et protection aux réfugiés », rapport et bilan, 1920. — Département Secours et æuvres créees ou subsidiées par le Comité national, 1920 (Voir Revue internationale, août 1920). — Commission centrale des récoltes, 1920. — Le Département d'alimentation (en 4 volumes in-folio), 1921.

page 431 note 2 The Commission for Relief in Belgium. Executive personnel. Balance sheet and accounts, 1921. — Statistical Review of Relief Operations, 1925 (Voir Revue internationale, octobre 1925).

page 431 note 3 Public Relations of the Commission for Relief in Belgium. Documents, by George I. Gay, with, the collaboration of H. H. Fisher. — Stanford University, California, 1929. In-4 (16×24), 2 vol., XVII et 606 p., XIII et 539 p.

page 433 note 1 Nous désignerons ici la Commission for Relief in Belgium par les mots : la Commission.

page 434 note 1 Il s'occupait alors aussi de la question polonaise. Les Allemands ayant déclaré le blocus responsable des souffrances de la population, M. Hoover put présenter (en février 1916) un projet de secours qui se fondait sur les ressources agricoles du pays. Les Allemands refusèrent d'accepter les conditions anglaises pour la Pologne autrichienne, la Serbie, l'Albanie et le Monténégro. Leur contre-proposition fut rejetée par les Anglais. L'action en faveur de la Pologne n'a donc pas abouti, mais les sociétés américaines, polonaises et juives, encouragées par ce mouvement, firent les plus grands efforts pour secourir compatriotes et coreligionnaires (en particulier en automne 1917).

page 436 note 1 Les banquiers beiges avaient eux-mçmes avancé 600,000 liv. sterl. de décembre 1914 à février 1915. En mars 1915 : 12 ½ millions venaient de France et 500,000 liv. sterl. d'Angleterre. A partir de mai, la Commission disposa, par mois, de 12 millions de francs venant de la France. Le subside français fut porté à 20 millions en septembre 1915, et à 35 millions, pour le nord de la France, en septembre 1916.

page 439 note 1 Le gouvernement français avait adopté « tardivement » le projet financier que M. Hoover lui avait soumis après avoir plaidé, devant le président de la République, la cause des 2 millions de Français des régions occupées. Le 18 février 1915, M. Lloyd George avait joint ses efforts à ceux de M. Hoover. Comme il s'agissait d'obtenir la garantie du gouvernement allemand de ne pas employer les approvisionnements pour son armée, des complications administratives surgirent et on n'arriva à une solution qu'à l'été 1915.