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A propos de deux ouvrages récents: Le Comité International de la Croix-Rouge, les Persécutions Nazies et les Camps de Concentration

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

Abstract

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Type
Livres et Revues
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1989

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References

1 Cité dans une remarquable étude d'Yves Ternon, «L'unicité du génocide juif» dans Etudes, No 369/4, octobre 1988, p. 360.

2 Parmi les sources, mentionnons: CICR Rapport général du CICR sur son activité pendant la Seconde Guerre mondiale (ler septembre 1939–30 juin 1947), CICR, Genève, 1948Google Scholar, 3 vol.; L'activité du CICR en faveur des civils détenus dans les camps de concentration en Allemagne (1939–1945), 3e éd., CICR, Genève, 1947. Nous distinguerons parmi les témoignages et études: Burckhardt, Carl J.: Meine Danziger Mission, 1937–1939, Fretz & Wasmuth Verlag, Zürich, 1960, 366 p.Google Scholar, Dunand, Georges: Ne perdez pas leur trace, La Baconnière, Neuchâtel, 1950, 244 p.Google Scholar; Durand, André: Histoire du CICR, tome II, De Sarajevo à Hiroshima, Institut Henry-Dunant, Genève, 1978, 590 p.Google Scholar; Marcel, Junod: Le Troisième combattant, 2e éd., Payot, Paris, 1968Google Scholar; Moreillon, Jacques: Le CICR et la protection des détenus politiques, Institut Henry-Dunant, Genève, L'Age d'homme, Lausanne, 1973, 303 p.Google Scholar; Siordet, Frédéric: Inter Arma caritas. L'œuvre du CICR pendant la Seconde Guerre mondiale, 2e éd., CICR, Genève, 1947.Google Scholar D'autres ouvrages traitent partiellement ou indirectement du sujet sous rubrique. On citera notamment: Arsenijevic, Drago: Otages volontaires des SS, 2e éd., France-Empire, Paris, 1984, 365 p.Google Scholar; Fleming, Gerald: Hitler et la solution finale, Julliard, Paris, 1988, 284 p.Google Scholar; Laqueur, Walter: Le terrifiant secret. La «solution finale» et l'information étouffée, Gallimard, Paris 1981, 287 p.Google Scholar; Laqueur, Walter and Breitman, Richard: Breaking the silence, Simon and Schuster, New York, 1986, 320 p.Google Scholar; Rings, Werner: Advokaten des Feindes: das Abenteuer der politischen Neutralität, Econ-Verlag, Wien, 1966, 207 p.Google Scholar

3 Favez, Jean-Claude, Mission impossible? Le CICR et les camps de concentration nazis, Payot, Lausanne, 1988, 430 p.Google Scholar; Ben-Tov, Arieh, Facing the Holocaust in Budapest. The International Committee of the Red Cross and the Jews in Hungary, 1943–1945, Henry Dunant Institute — Martinus Nijhoff Publishers, Genève, Dordrecht, 1988, 492 p.Google Scholar

4 Le livre de M. Favez n'existe actuellement qu'en français et celui de M. Ben-Tov qu'en anglais. L'ouvrage de M. Favez paraîtra prochainement en allemand.

5 Archives du CICR, CR 110/I-II, cité par Favez, op. cit., p. 32 et par Ben-Tov, op. cit., p. 38.

6 Friedländer, Saul, L'Antisémitisme nazi — Histoire d'une psychose collective, Le Seuil, Paris, 1971, p. 181.Google Scholar

7 Ibid, p. 191.

8 Pour les gouvernants allemands d'alors, le «Juif reste l'Ennemi qui veut dominer et détruire l'Allemagne et l'ensemble du monde non juif; il reste surtout le germe d'infection qu'il faut à tout prix identifier et éliminer pour ne pas périr», S. Friedländer, op. cit., p. 181.

9 «En nous inspirant des principes que la Conference de 1921 avait posés pour le cas d'une guerre civile et qui ont leur valeur aussi pour d'autres situations, nous avons estimé qu'il appartient en tout premier lieu à la Société nationale de s'occuper de victimes d'événements politiques exceptionnels et, en conséquence, de détenus politiques. L'intervention de Sociétés sœurs ou d'un organisme international, à moins qu'elle ne soit sollicitée ou suggérée par les organes nationaux, ne saurait se présenter qu'au cas où l'action de la Société nationale fait défaut». Lettre du 26 septembre 1933 de Max Huber au Prince Charles de Suède, président de la Croix-Rouge suédoise, citée par Favez, pp. 52–53. Voir aussi J. Moreillon, op. cit., p. 62.

10 La «Solution finale» (Endlösung) signifie l'«extermination massive» des Juifs d'Europe par la réclusion dans les ghettos, les sévices individuels, fusillades et noyades en masse, déportation dans les camps et asphyxie dans les chambres à gaz. L'ordre d'«extermination» généralisée aurait été transmis oralement par Hitler au printemps de 1941 et les modalités pratiques ont été fixées en janvier 1942 à la Conférence de Wannsee.

11 Il s'agit du décret du 7 décembre 1941 connu sous le nom de «Nacht und Nebel» qui prescrivait à l'égard des auteurs de délits contre le Reich les peines les plus sévères et qui interdisait de donner des informations sur le sort des personnes arrêtées.

12 «One of its greatest failures in the whole story», Ben-Tov, op. cit., p. 387.

13 Lors de leur vain débarquement à Dieppe, en août 1942, des commandos canadiens vont passer les menottes à des soldats allemands sur la plage. Le Reich, au plus haut niveau, semble-t-il, ordonne de faire de même à plus de 4000 prisonniers de guerre britanniques chaque jour pendant 12 heures. Les Anglais ripostent par des mesures analogues sur des prisonniers de guerre allemands et italiens. Le Reich menace alors tous les prisonniers qu'il détient. Ces représailles qui ouvrent une des crises les plus graves survenues pendant la guerre pour l'application des Conventions de Genève ne cesseront qu'en novembre 1943 (Favez, op. cit., p. 139).

14 Favez reconnaît d'ailleurs que l'histoire des relations entre la Suisse et le CICR reste à écrire.

15 «I think that this resulted in the dominance of the political stance adopted by headquarters, with the principle of neutrality in first place and the human being, no matter how great his suffering, in second place», Ben-Tov, op. cit., p. 135.

16 «Le point de vue du CICR», in Favez, op. cit., pp. 376–379. (Voir ci-après Annexe, p. 409).

17 Marrou, Henri-Irénée, De la connaissance historique, Le Seuil, Paris, 1958, p. 102Google Scholar, cité dans Grosser, Alfred, L'explication historique, Armand Colin, Paris, 1972, p. 23.Google Scholar

18 Le CICR et les camps de concentration nazisLe CICR et les victimes des persécutions nazies, CICR, Genève, août 1988. Cette note a été envoyée aux Secrétaires généraux et chefs des départements de l'Information des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, en date du 15 septembre 1988.

1 Ainsi se dénommaient les Etats signataires de la Déclaration groupant des pays formellement alliés à la Grande-Bretagne contre les puissances de l'Axe ou des Etats neutres apportant leur soutien moral aux Alliés (N d R).