un certain nombre d'articles de valeur, les uns assez anciens les autres relativement récents, aident à dégager un problème démographique de la fin du xviiie siècle : face à une france démographiquement excédentaire, une généralité de bretagne largement déficitaire; de 1770 à 1784, les baptêmes bretons enregistrés sont inférieurs de 81 409 au nombre des sépultures, soit un déficit naturel annuel moyen de 5 427; au contraire, l'ensemble français (bretagne comprise) connaît, pour la même période, un excédent naturel annuel moyen, supérieur à 110 000 (110 392, si l'enregistrement est bon). en d'autres termes, la bretagne aurait perdu en quinze ans 3,7 % de sa population, tandis que le royaume progressait de près de 6 % 5, migrations exclues.