Nous présentons un modèle « prospectif » avec deux économies. Le Nord a
stabilisé son stock de gaz à effet de serre, alors que le Sud continue
d'émettre des polluants sans moyen de lutter contre. Ces externalités ont un
impact sur la production du Sud et sont source de désutilité au Nord. On
montre alors que le Nord est conduit à les internaliser en investissant dans
le patrimoine écologique du Sud. Ceci lui permet de converger vers un état
stationnaire sur un sentier de croissance équilibrée le long duquel on
vérifie un critère de soutenabilité, alors que ces « investissements verts »
s'avèrent insuffisants pour que le Sud connaisse une telle issue.