Une méthode de synthèse simple, permettant de faire croître des
monocristaux de
composition ${\rm Hg}_{{\rm l}-x}{\rm M}_x{\rm Ba}_2{\rm Ca}_{n-1}{\rm Cu}_n
{\rm O}_{2n+2+\delta}$ (n = 1, 2 et 3) sans utiliser de boîte à gants ou de
techniques sous hautes pressions, a été developpée en substituant
partiellement le mercure par un
cation M (M = Bi, Cu, Ti). Des études par microscopie électronique
couplées avec des analyses
EDX ont confirmé les modes d'empilement et l'introduction de 1'é1ément M
sous la forme de
couches mixtes ${\rm Hg}_{0,8}{\rm M}_{0,2}$. Les études structurales réalisées par
diffraction de rayons X sur
monocristal ont mis en évidence un éclatement du site oxygène lié à la
couche mercure. Ces
monocristaux, bruts de synthèses, présentent des Tc comparables à
celles observées dans les
céramiques "tout mercure" correspondantes. L'étude des propriétés
d'ancrage des vortex, menée
sur les cristaux dopés au bismuth, confirme la position intermédiaire
du terme n = 1 par rapport aux
termes n = 2 et n = 3. De plus, une comparaison entre les cristaux de
type 1223 (n = 3) dopés
successivement au titane (${\rm Hg}_{0,6}{\rm Ti}_{0,4}{-}1223$) et au bismuth
(${\rm Hg}_{0,8}{\rm Bi}_{0,2}{-}1223$) semble mettre en avant
les valeurs du rapport Hg/M et du paramètre c sur ces propriétés.