Le recul progressif et lent de la conjoncture économique belge, dont nous avons décrit les symptômes en mars, s'est poursuivi depuis lors. L'on a pu constater peu de reculs nouveaux dans les parties de l’économie précédemment atteintes par la crise; au contraire, dans divers cas, la situation y apparaît plus soutenue. Par contre, les secteurs de l’économie qui avaient bénéficié d'une expansion tardive, lorsque les derniers étranglements avaient disparu des processus de production, ont subi des reculs nets et francs ou se trouvent en difficulté. Le recul gagna donc en étendue, non en profondeur.