Ives divers mouvements de la conjoncture économique dont la formation ou l’apparition éventuelle avait été notée dans la chronique précédente se sont précisés ou présentés. La stabilisation du volume des moyens de paiement a été pratiquement atteinte au troisième trimestre de 1946. Le resserrement observé sur le marché de l’argent s’est poursuivi et étendu, en fin d’année, au marché des capitaux. La hausse des prix internationaux a continué, entraînant des augmentations d’ampleur différentes dans les marchés intérieurs. Une stagnation du volume global de l’emploi, suivie d’une lé ère récession a coïncidé, avant l’hiver, avec une augmentation de la production.
La présente chronique, établie sur une description plus précise et plus approfondie du mouvement des marchés met en relief les tendances diverses qui caractérisent la période actuelle de haute prospérité et de transition.