L’ajustement de la masse des liquidités internationales aux exigences des échanges internationaux dépend en définitive, dans le contexte monétaire actuel, de la puissance d’endettement des marchés financiers anglo-saxons. Londres et New-York doivent ainsi répondre aux exigences d’une situation intérieure et extérieure.
Mais, étant donné les instruments monétaires disponibles, les deux places sont soumises à un choix délicat: soit la stimulation intérieure au prix d’un déficit extérieur, soit l’équilibre extérieur au prix d’une politique intérieure restrictive.
Actuellement et à l’instar des autorités britanniques attentives à la sensibilité conjoncturelle de la livre, les autorités américaines s’engagent à dissocier les mesures de politique intérieure et extérieure, afin de ne plus mettre à charge de l’économie interne les mesures de restriction destinées à alléger leur déficit structurel.
Vis-à-vis de l’extérieur, l’excédent à court terme des engagements des États-Unis par rapport à leurs avoirs extérieurs, lié aux impératifs de la politique internationale et aux niveaux de coût et de taux d’intérêt étrangers plus favorables, s’est encore accru durant le premier semestre.