Acknowledging that changes in factor utilization rates explain variations in factor productive services flows, this paper investigates a dynamic general equilibrium model incorporating quasi-fixed inputs, weak complementarity between capital and labour, and displaying variations in the following three margins: (i) individual hours, (ii) aggregate employment and (iii) the workweek of capital. Both instantaneous amplification of shocks and mid-term persistence are substantially magnified, witnessing much richer propagation mechanisms. This high persistence does not entirely rely on assumptions regarding adjustment of employment, but, on the contrary, on faster capital accumulation enabled by large increases in output due to periods of high factor utilization.

Pascal Revoy [1997] discusses the measures in Jevons' and Walras' theories, and argues that there is a difference in the methods used by these two authors. This comment does not concern the comparison between Jevons and Walras; it is restricted to Jevons' contribution only because we think that his theory of value is misrepresented in Revoy's article. Revoy argues that Jevons' theory of value results from the theory of exchange, and that it is a relative theory of value: “la valeur d'un bien ne dépend pas de la quantité de travail nécessaire à sa production, mais de l'importance des besoins qu'il permet de satisfaire” (p. 293). There arises a problem in this theory, because “les nombres ne sont plus rapportés à une dimension intrinsèque des biens ou à une ‘masse économique’” Revoy argues that Jevons continues by defining and measuring value in the same operation. We argue that this misrepresentation of Jevons' thought results from a superficial analogy between Jevons' theory of number and his theory of exchange.

Cet article étudie les effets sur l'épargne d'une incertitude sur le taux de croissance de la population dans un modèle à générations imbriquées. Nous montrons que les hypothèses nécessaires à la formation d'une épargne individuelle de précaution ne suffisent pas dans un cadre d'équilibre général. Le motif de précaution ne permet plus à lui seul ainsi de déterminer l'influence d'un accroissement du risque sur l'épargne d'équilibre.

Nous analysons les propriétés dynamiques d'un modèle à contrats de salaires échelonnés selon différentes spécifications des règles salariales, en terme nominal et en terme réel. Nous montrons que ces dernières permettent d'enrichir la dynamique de court terme des équations de salaires. Elles impliquent une inertie du taux d'inflation et donc une persistance des chocs monétaires. Nous procédons ensuite à l'étude d'une réduction du taux de croissance de l'offre de monnaie. En présence de règles en terme réel, les résultats des simulations mettent en évidence à la fois des dynamiques cycliques de l'activité économique du fait de l'existence de valeurs propres complexes et un coût réel en terme de chômage et de production plus important relativement à une règle salariale en terme nominal.

Cet article réexamine la positionde Keynes sur la question de l'efficience du marché boursier en se plaçant du point de vue de la théorie de l'équilibre général en situation de marchés incomplets, compte tenu du fait que l'échange d'actifs boursiers est incompatible avec l'existence d'un système complet de marchés contingents.

Etant donné la signification de l'hypothèse d'efficience semi-forte appliquée au marché boursier, la première partie vise à montrer que Keynes a adopté sur ce sujet, dans le chapitre 12 de la Théorie Générale, une attitude plus radicale que celle qui lui est couramment prêtée car elle prive en partie d'objet les débats récents concernant la rationalité des cours boursiers. La seconde partie rappelle que les résultats relatifs à l'évaluation des entreprises en incertitude sont essentiellement fonction des hypothèses faites quant à la nature et au nombre des marchés supposés ouverts en théorie. En particulier, dès lors que le nombre d'instruments financiers différents, correspondant aux parts de propriété sur les entreprises, est inférieur au nombre des états, la valeur fondamentale de l'entreprise ne peut plus être déterminée, et ceci même si on suppose qu'il n'y a qu'une période, un bien, des actifs dont le rendement est fixé en bien, et des plans de production donnés. Les recherches les plus récentes n'ont pu démentir ce résultat qui, s'il permet de douter du contenu théorique de l'hypothèse d'efficience du marché boursier, confirme pleinement l'opinion de Keynes.

The article entitled, “Jevons on measurement: A comment” (Mosselmans [1998]), betrays a lack of comprehension of the Jevonsonian process of productive abstraction of numbers. This misapprehension is clearly apparent when B. Mosselmans wrongly confuses units for numbers. This especially furthers the circumvention of the Jevonsonian idea according to which the world is ruled by numbers.

Utility is not a measurable magnitude, yet it is impossible to feature it in the theory of exchange? Jevons responds by the negative. In his view, it does exist a general theory concerning the mathematical expression of magnitude that is not measurable. This assertion is found in the Theory of Political Economy and in The Principle of Science.