Hostname: page-component-586b7cd67f-vdxz6 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-25T01:37:56.931Z Has data issue: false hasContentIssue false

Un exemple de distorsion en analyse transversale: L’âge moyen au mariage par la méthode de Hajnal

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Stéfania Gillet de Stefano
Affiliation:
Université Catholique de Louvain
Get access

Extract

Cette note est consacrée à l’examen empirique des biais de distorsion en analyse transversale provenant d’une modification par cohorte du calendrier ou de l’intensité du phénomène étudié. Ces biais, liés à l’utilisation de l’artifice de la cohorte fictive, ont été bien décrits par N.B. Ryder notamment sous le nom de « distributional distortion ». L’intensité d’un phénomène (nombre moyen d’événements par tête), mesuré dans l’optique transversale d’analyse, ne dépend pas seulement de l’intensité du phénomène par cohorte mais également des variations du calendrier de ce phénomène d’une cohorte à l’autre; de même, la durée moyenne d’éventualité mesurée en analyse transversale ne dépend pas seulement du calendrier réel du phénomène par cohorte mais subit également l’influence d’une modification de l’intensité du phénomène d’une cohorte à l’autre. C’est ce dernier problème que nous analyserons ici en recourant à l’exemple de l’âge moyen au premier mariage calculé par la méthode élaborée par John Hajnal.

Type
Notes Documentaires
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1970 

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

(*)

Département de Démographie, U. C. L. Nous tenons à remercier M. E. Schifflers (U. C. L.) pour son aide amicale dans l’élaboration du modèle de nuptialité, ainsi que le Fonds National Belge de la Recherche Scientifique pour un mandat de recherche accordé à Mlle Wattelar. Les calculs ont été effectués sur l’ordinateur 360/44 du Centre de Calcul de l’Université.

References

(1) Ryder, N.B., The Process of Demographic Translation, Demography, 1964, Vol. I, n° 1 Google Scholar. Voir également, R. Pressat, Principes d’analyse, Paris, INED, 1966, p. 139 et suivantesGoogle Scholar.

(2) Hajnal, J., Age at Marriage and Proportions Marrying, London, Population Studies, november 1953 Google Scholar.

(3) Hajnal, J., op. cit., Appendix III. Computation of Singulate Mean Age at Marriage, p. 131 Google Scholar.

(4) Pour des motifs de calcul, les cohortes 1 à 36 ont toutes la même intensité de mariage, dans ce cas-ci 0,61. Cette très faible intensité se retrouve à Lucerne en 1870; une intensité semblable (0,66) existait en Irlande en 1936. Voir à ce propos Van de Walle, E., Marriage and Marital Fertility, Daedalus, Spring 1968 Google Scholar; et Hajnal, J., The Marriage Boom, Population Index, april 1953 CrossRefGoogle Scholar.

(5) Wunsch, G., L’utilisation des mariages réduits. Étude des perturbations introduites par la mortalité et la mobilité spatiale, Population et Famille, Bruxelles21, 1970 Google Scholar.

(6) Un modèle tenant compte des variations de calendrier a été également élaboré au cours de la recherche. Les résultats obtenus ont montré que l’âge moyen transversal, en longue période, reflète plus fidèlement mais en retard le profil des variations de calendrier par cohortes que celui des variations d’intensité.