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Salaires, aptitudes et rendement

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Léopold Dor
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L'incidence des formes directes de l'effort humain sur le développement des phénomènes économiques ne peut certes être discutée, quant à son existence, mais bien quant à son importance et ses modalités. Ainsi dans son étude des mouvements économiques généraux, M.L.-H. Dupriez examine le rôle de trois formes de l'organisation industrielle: la division du travail, la concentration des entreprises et les méthodes indirectes de production. M. Dupriez reconnaît qu'il est difficile d'isoler l'influence respective de chacun de ces éléments, ceux-ci jouant concurremment. Aussi est-il peut-être téméraire de vouloir faire ressortir de ce complexe l'existence d'un quatrième facteur. Mais celui-ci prenant de nos jours, une importance grandissante, la réalité quotidienne viendra heureusement suppléer aux faiblesses de notre argumentation. Cette quatrième forme de l'organisation industrielle est vaguement recouverte par l'appellation facteur humain. Néanmoins, quand on parle de l'importance du facteur humain dans la gestion de l'entreprise, on soulève une telle foule de problèmes institutionnels, sociaux, moraux, médicaux, techniques, et enfin économiques, que chacun de ceux-ci est étouffé par la masse de ses voisins; aussi éviterons-nous, prudemment, de chercher ici à définir la locution « facteur humain », pour nous concentrer sur un problème économique qui se pose à son endroit: celui de la détermination optimale des éléments constitutifs du salaire.

Type
Research Article
Information
Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 18 , Issue 1 , February 1952 , pp. 3 - 43
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1952

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References

(1) L’essentiel de ce travail a été présenté au Congrés international d’Ecor nométrie tenu à Louvain du 12 au 14 sept. 1951.

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(1) Suivant la définition de Marchai, M.J., dans Le mécanisme des prix, 2e édition, Paris, 1951, p. 34.Google Scholar

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(3) J. R. Hicks, op. cit., p. 80. Dans cette citation, c’est de la première guerre mondiale qu’il s’agit.

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(1) L. H. Dupriez, op. cit., t. 1, p. 335.

(1) Citons entre autres :

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(1) Voir 6e rapport du Congrès du C.I.O.S., C.N.B.O.S., Bruxelles, 1951.

(2) idem.

(1) Suivant un conseil de M. R. Henon, observons ici que dans le langage courant, l’entrepreneur est dit offreur d’emploi sur le marché du travail, alors que cependant la fonction représente bien la demande de travail, et l’équation (7) la courbe de demande, puisque c’est l’entrepreneur qui paye.

(1) Ainsi A. G. Pigou dans The Economies of Welfare et J. R. HICKS, bien que celui-ci reconnaisse — op. cit., p. 61— « if labourers compete for jobs, employers at the same time compete for labourers ».

(1) Par exemple, voir Kendaia, M.K., The Advanced Theory of Statistics, Londres, 1947, t. 1, p. 226.Google Scholar

(1) Voir Guide for use of Nema job rating manual, New-York, Industrial Relations Department, National Electrical Manufacturers Association, 1946.

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(1) Voir notamment : Bonnardex, R. et Dumont, L., Recherches expérimentales sur la cotation des essais professionnels, Le Travail humain, Paris, 1951, n° 3, pp. 153–215.Google Scholar

(1) Résumé des rapports C.N.B.O.S., Bruxelles, 1951, pp. 12–13. Cette opinion, qui est celle des spécialistes, est parfois méconnue ou mise en doute. Robert Henon, M., dans une brillante étude sur l’offre et la demande d’efforts de l’ouvrer au travail — Proceedings of the International Statistical Conference, 1947, vol. 5., pp. 287–294 Google Scholar — écrit que « la production de base est aujourd’hui fixée avec minutie », notons d’ailleurs que cette remarque de l’auteur n’infirme en rien le raisonnement qu’il élabore dans cette étude.

(2) L,. H. Dupriez, op. cit., t. 1, p. 402.

(3) Nous mettons cette expression entre guillemets en raison de la confusion qui existe actuellement entre elle et la productivité au sens classique.

(1) L’analyse des formules de salaire à prime et du comportement des travailleurs pourrait naturellement être menée en termes d’élasticité de la demande et de l’offre. Voir, par exemple, M. R. HENON, op. cit.

(1) Voir les valeurs de coefficient de (6) et (20) dans notre Rapport général sur les travaux d’harmonisation des salaires de la sidérurgie liégeoise, Cockerill, 1947, pp. 20–25.

(2) Voir R. Henon, op. cit., p. 292.

(1) Cours II, p. 304.

(1) Econometrica, vol. 19, né 2, avril 51, pp. 114 et 212 respectivement.

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(4) A. G. Pigou, op. cit., p. 650.

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(2) R. Henon, op. cit., p. 288.

(1) J. Marchal, op. cit., pp. 417–420.