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Le mouvement social en 1956

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Lorsque le temps est à la bourrasque, le voyageur qui s’est approché du fleuve a parfois quelque peine à découvrir le mouvement profond qui conduit à l’océan : les vagues de surface et les sautes de vent peuvent faire illusion sur le sens véritable du courant. En 1956, la vie sociale a été à plus d’une reprise trè;s agitée, permettant ainsi des interprétations contradictoires. Les discussions et les querelles n’ont pas manqué : mais en fin de compte, si l’on cherche à caractériser ce qu’il y a eu de nouveau et de durable sur le terrain des relations professionnelles et dans le domaine de la sécurité sociale, on a sans doute le droit de témoigner de quelque perplexité.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1957

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References

(1) Voir Bulletin, mai 1956, p. 222.

(2) Voir Bulletin, mai 1956, p. 215.

(3) Voir Bulletin, mai 1956, p. 213.

(4) Un exemple peu remarqué de cette facon de faire nous a été donné par un arrêté royal du ler août 1956, qui, traitant des vacances annuelles des employés, et plus particulièrement de l’assimilation des jours de grève et de lock-out à des jours de travail effectif, tente d’organiser le régime des préavis de grève et de généialiser le recours à une procédure de conciliation, et même de déterminer les conséquences juridiques de la grève sur lecontrat de travail!

(5) Voir Bulletin, mai 1956, p. 228.

(6) Loi du 27 mai 1955 voir Bulletin, mai 1955, p. 251 et 1956, p. 27.

(7) Abstraction faite d’une cotisation patronale d’un demi pour cent, pendant un trimestre: décidée déjà en juillet 1955, elle devait permettre le rétablissement momentané du supplément de l’allocation de la mère au foyer.

(8) O. N. S. S., Rendement de la perception des cotisations de sécurité sociale, évolution et analyse des arriérés de perception, Bruxelles, 1957.

(9) Voir Bulletin, mai 1956, p. 231.

(10) Bulletin, mai 1956, p. 230.

(11) Rappelons que le Service national des médecins, imaginé dès 1952 lors du Congrès de médecine professionnelle à Anvers, a essentiellement pour objet de garantir aux personnes disposant de revenus limités (en principe, moins de 100.000 francs) la possibilité d’obtenir les soins médicaux usuels sur base d’un barème d’honoraires arrêté par les dirigeants du Service. Tandis que les intéressés étaient priés de se procurer une carte d’affiliation, les médecins étaient invités à adhérer, individuellement, à cette expérience. A la fin de l’année, une liste de plus de 4.500 noms de médecins fut publiée. Les deux tiers, toutefois, avaient précisé, conformément à la faculté qui leur avait été reconnue, qu’ils appliqueraient aux barèmes proposés une augmentation de 50 pour cent.

(12) Réforme qui profite avant tout aux ménages sans enfants et à ceux qui n’ont qu’un enfant. Elle ne concerne pas notamment les époux qui travaillent ensemble.

(13) Voir Bulletin, mai 1956, p. 232.