No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Le commerce extérieur belge, et en particulier l’exportation, ont été influencés en 1960 par plusieurs faits, dont les uns sont favorables et les autres défavorables. Nous les mentionnerons dans l’ordre, de façon à ne plus y revenir dans l’exposé des mouvements que nous décèlerons dans les statistiques du commerce extérieur.
En premier lieu, la crise congolaise a déterminé un recul très sensible des exportations vers le Congo, à partir surtout du mois de juillet, qui a vu le début des troubles après l’accession à l’indépendance. L’importation a été beaucoup moins atteinte, en raison du fait que les relations avec le Katanga sont demeurées fort actives, ce qui a permis de continuer à envoyer en Belgique des minerais et métaux que, traditionnellement, notre pays recevait en vue de leur transformation.
En second lieu, la Belgique a perdu l’appoint fortuit qu’avait constitué la grève de la sidérurgie américaine, qui de juillet à novembre 1959, avait paralysé la production de ce pays. Il en était résulté que les usines belges avaient pu joindre à leur trafic habituel vers le golfe du Mexique, des fournitures importantes d’acier dans tout l’Est des Etats-Unis. Nous essayerons plus loin de préciser l’ampleur de cette modification, mais disons ici que l’effet s’en est fait sentir jusqu’en février 1960, à partir duquel la sidérurgie américaine ayant récupéré son retard de production, les Etats-Unis n’ont plus demandé à la Belgique que les quantités normales, destinées aux zones où par suite des frets de transport, les aciers belges sont compétitifs. Il s’agit en ordre principal du sud de la région Sud des Etats-Unis.
(1) Nous nous abstenons de reproduire ici les chiffres globaux; on trouvera ceux-ci au tableau I, donnant l’évolution du commerce avec le Congo.
(2) Il subsiste un poste «divers» en 1938. Celui-ci étant peu important, nous ne l’avons pas mentionné.