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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
C’est une tâche assez audacieuse que d’analyser les statistiques de notre commerce extérieur dans une année aussi anormale, où tous les moyens psychologiques et politiques ont été mis en œuvre dans le monde pour disloquer le mécanisme des échanges internationaux, si durement atteint par la crise générale. Vouloir démêler parmi ces causes de désordre les phénomènes durables, susceptibles de situer la tendance commerciale de notre pays, ce serait s’attacher à résoudre un problème insoluble, du moins aujourd’hui. La tentative d’exploration que l’on trouvera ci-dessous ne veut et ne peut être qu’un essai d’inventaire à vérifier plus tard.
(1) La chute des exportations de houille s’explique par la grève des mineurs ainsi que par les arrangements internationaux qui les ont strictement contingentées.
(1) Il est intéressant de signaler le progrès en quantités de nos exportations de textiles vers la Roumanie, la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Norvège, le Maroc, etc.
(2) Il importe cependant de relever certains phénomènes non récurrents, durant 1932, au sujet du commerce des engrais chimiques; leur présence impose une certaine prudence dans les conclusions à tirer des statistiques : tels sont la protection douanière, les stocks considérables de nitrates accumulés en 1931 à Anvers, les difficultés de la Cosach qui ont affaibli la concurrence chilienne, etc.