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L’analyse structurelle des variations économiques

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Les théoriciens de l’école économique classique se jugeaient en droit de fondre dans un même moule une définition logique des concepts, un établissement des modèles de calcul, une description des enchaînements économiques et un énoncé des normes valables pour les individus, les groupes et la société dans son ensemble. C’est la philosophie du XVIIIe siècle qui se reflète dans cette idée; la société atomistique de libre concurrence sans notion de temps, ni de développement technique, ni de monopole, est l’objet d’étude du classicisme de Quesnay à Keynes.

Si par contre, on s’attache au problème de réalité et si on recherche quel est le critère d’une théorie juste en dehors du pur rapprochement logique des concepts, on s’aperçoit que l’énoncé de la question ne saurait être acceptable. Si de plus on demande quel est le rapport entre la théorie de l’entreprise ou du groupe d’un côté et celle de l’économie sociale de l’autre, on met le doigt sur une autre difficulté ignorée par la doctrine classique. Cette doctrine a donc un problème de réalité et ce que l’on peut appeler un problème de sommation, tous deux non encore résolus.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1948

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References

page 505 note (1) Conférence faite par M. Johan Åkeman, Professeur à l’Université de Lund. le 19 avril 1948, à l’Institut de Recherches Economiques et Sociales de Louvain.

page 506 note (1) Sur la méthode dualistique, voir J. ÅKERMAN, Ehonomisk Teori, I, ch. I, Lund, 1939 et II, ch. I, Lund, 1944.

page 507 note (1) J. MARSCHAK, Economic structure path, policy and prediction dans American Economic Review, 1947, n° 2.

page 508 note (1) A. AFTALION, Essai d’une théorie des crises générales et périodiques dans la Revue d’économie politique, Paris, 1909.

page 511 note (1) J. SCHUMPETER, Business cycles, I, New York, 1939. Sur la nécessité de ne pas perdre de vue l’interdépendance quand on explique les changements, voir L. DUPRIEZ, Mouvements économiques généraux, Louvain, 1947, en particulier I, p. 46.

page 511 note (2) Sur les sources d’erreur auxquelles ce calcul peut donner naissance, voir J. AKERMAN : Ekonomisk teori, p. 554, II, Lund, 1944.

page 512 note (1) BURNS & W. C. MITCHEU,, Measuring Business Cycles, New York, National Bureau of Economic Research, 1946.

page 519 note (1) K. WICKSELL, Geldzins und Guterpreise, Jena, 1898. Peu après, la recherche conjoncturelle a send de point de départ à une étude institutionnelle avec l’ouvrage du Norvégien-américain Thorstein VEBLEN, Theory of Business Enterprise, New York, 1904.

page 521 note (1) Un appareil spécial, le comparateur, permettant simultanément projection et mouvement sur l’axe du temps de trois variables s’est montré précieux pour cette analyse. Cfr. Ekonomisk Tidskrift, Stockholm, 1948, 4.

page 522 note (1) J. TINBERGEN, An econometric approach to business cycle problems, Paris, 1937; cfr du même auteur : Suggestions on quantitative business cycle theory, dans Econometrica, 1935.

page 522 note (2) R. FRISCH, Propagation problems and impulse problems in dynamic economics. Economic essays in honour of Gustav Cassei, London, 1933.