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La théorie quantitative de la monnaie en conditions de sous-emploi Doctrine et applications de conjoncture économique
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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La présente étude a pour objet d'analyser la théorie quantitative de la monnaie sous un angle bien déterminé; elle tend à élargir le champ des réactions normales qui se situent au sein de l'identité MV = PQ, de manière à mieux couvrir la réalité complexe dans les diverses phases de la conjoncture économique.
Plus précisément, l'intention est de montrer que la doctrine quantitative, dans la forme de l'équation des transactions proposée par Irving Fisher en 1911, est implicitement conçue, comme d'ailleurs la majeure partie du corps de doctrine de l'époque, en condition de plein emploi. I,es postulats et les préoccupations qui conduisent à une théorie ainsi formulée seront mis en évidence. Lorsque les limitations de l'acception traditionnelle seront démontrées, une tâche positive restera à accomplir : élargir le champ des relations nor-males entre les membres de l'équation, pour y inclure celles qui sont typiques de conditions de sous-emploi. Enfin, il n'est pas inutile de corroborer les conclusions théoriques par un examen de la réalité conjoncturelle.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 17 , Issue 1 , February 1951 , pp. 3 - 28
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1951
References
(1) Cet article est rédigé par M. Dupriez sur la base d’un mémoire qui lui a été présenté en 1947 par M. Witold Lissowski.
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(1) Cfr à ce sujet mes Mouvements économiques généraux, Vol. II, pp. 394–400.
(2) I. FlSHER, op. cit., p. 31.
(1) Ibidem, p. 15.
(1) Ibidem, p. 62.
(2) Cfr ci-dessous, p. 10.
(3) Ibidem, p. 177.
(1) Ibidem, p. 70.
(2) Ibidem, p. 190.
(1) Cfr mes Mouvements économiques généraux, Vol. II, pp. 455–466.
(1) Ibidem, p. 70.
(1) Cfr toutes les théories monétaires du plein emploi, qui insistent surtout sur les réactions en Q, à cause de leur portée sociale plus grande, et poussent à un refoulement des réactions en P pour accentuer les réactions en Q.
(2) Cfr mes Mouvements économiques généraux, vol. II, p. 460.