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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Devant l'intitulé traditionnel de cette rubrique, l'analyste reste perplexe. Est-on encore autorisé à traiter de la sidérurgie belge prés de quatorze ans après l'entrée en vigueur du Traité de Paris? Il est permis d'en douter. Les mouvements de fond de l'économie européenne sous-tendent les évolutions qui ont cessé d'être nationales et lorsque surgissent les difficultés, l'irréversibilité de l'intégration rend inévitable la solidarité et illusoire toute velléité de retour aux anciens réflexes nationaux. Or ces difficultés existent, on ne peut se le cacher — tout comme ne peut être ignorée l'incidence en la matière de la réalisation progressive de l'Europe économique. En réalité c'est aux exigences fondamentales du progrés que la sidérurgie européenne se trouve confrontée : l'intégration européenne n'agit que comme catalyseur et les données mondiales constituent la toile de fond sur laquelle la nécessité des adaptations n'apparaît que plus sensible.
(1) Programmes prévisionnels pour le deuxième trimestre de 1966, Journal Officiel des Communautés Européennes, 5 avril 1966.
(2) Voir à ce propos l’ouvrage de Means, G.C., Pricing Power and the Public Interest, New-York, Harper and Brothers, 1962.Google Scholar
(3) Dans la sidérurgie belge, le coût horaire moyen de la main-d’œuvre salariée a plus que doublé entre 1955 et 1965.
(4) Sur ce point, nous reportons le lecteur à ce qui fut écrit ici même l’an passé : Dubois, J., La sidérurgie belge en 1964, Recherches Économiques de Louvain, 31, juin 1965, pp. 302 et sv.Google Scholar