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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
L’industrie sidérurgique belge, avec un chiffre de production de 7.081.000 tonnes, représentant près de 10% de la production C.E.C.A., et un effectif de 60.301 personnes, constitue l’un des secteurs les plus impoitants de l’économie belge.
Ayant investi, en 1960, 7,47 milliards contre 4,1 milliards en 1959, elle a, dès à présent, engagé des dépenses qui, pour 1961 et 1962, sont estimées à 12,56 milliards.
Au milieu de l’année 1961, la production marque sans cesse de nouvelles progressions. Fin mai 1961, elle s’élevait à 644.000 tonnes contre 625.000 tonnes le mois précédent et 602.000 tonnes en mai 1960, mois qui comptait un nombre identiquede jours ouvrables.
Toutefois, ces faits doivent être examinés avec prudence afin de tenir compte des facteurs influençant, dès à présent, la concurrence qui se livre dans le monde et dont il est logique de prévoir une intensification en Europe pour les toutes prochaines années.
(1) Le surstockage dans l’industrie des boîtes à conserve a forcé les producteurs de fer blanc à réduire leur fabrication fin 1960; la reprise manifestée au printemps 1961 semble devoir continuer.
(2) Rappelons que les montants d’investissements requis par tonne de capacité installée sont de 300 dollars pour un tonnage de 1,2 million de t/an; 260 dollars pour 2,4 millions de t/an; 200 dollars pour 3,6 millions de t/an. Par contre, les investissements nécessaires par tonne additionnelle dans le cas d’une entreprise intégrée existante ne seraient que de 80 à 100 dollars.
(3) Cfr M. Goudima, études spéciales.
(4) 22,6 pour les entreprises américaines dépassant 4 millions t/an acier brut.