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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
A l’exception de 1929, l’année dernière est celle pendant laquelle la production sidérurgique belge a atteint le niveau le plus élevé. A vrai dire, cette production n’est que de très peu supérieure à celles de 1928 et 1937. Il n’en est pas moins assez consolant de pouvoir constater que trois ans après la fin des hostilités en Europe, nous étions parvenus à retrouver ainsi les niveaux les plus favorables connus antérieurement. En ce qui concerne le Grand-Duché de Luxembourg, les coilclusions sont presqu’identiques : la production sidérurgique de 1948 n’a pas atteint celle de 1929 mais elle est voisine des résultats de 1928 et 1937, tout en leur restant légèrernent inférieure.
Dans l’ensemble, le progrès par comparaison avec 1947 est d’un peu moins de 40 % pour la Belgique et d’un peu plus de 40 % pour le Grand-Duché. Il va de soi que ces chiffres n’ont leur sens complet que si on les compare aux résultats atteints dans les autres grands pays industriels.On estime que pour l’ensemble du monde la production a atteint l’année dernière environ 12% de plus que l’année précédente. Il pourrait donc sembler, à première vue, que les sidérurgies belge et luxembourgeoise ont été particulièrement favorisées. A vrai dire et présentée sous ce jour, la comparaison n’est pas tout à fait valable, car les Etats-Unis ont fourni plus de la moitié de la production mondiale en 1947 et comme ils avaient déjà atteint leur capacité de production au cours de cette année, la production de fonte a été en 1948 pratiquement la même que l’année précédente.Pour l’ensemble des autres pays, la production de fonte a passé de moins de 44.000.000 tonnes à plus de 55.000.000 tonnes et le progrès moyen dépasse donc 25 %.