page 43 note (1) Cfr. infra p. 70.

page 44 note (1) Certaines données externes seront partiellement dépendantes des phénomènes internes au système lorsqu'elles se rapportent à des marchés sur lesquels l'influence de l'économie en question n'est pas infinitésimale. Tel est le cas de la Grande-Bretagne: la dévaluation de la livre à partir de septembre 1931 accentua la baisse des prix sur de nombreux marchés internationaux.

page 45 note (1) Adoptée ici en raison de sa commodité, la distinction entre secteur à marché international et secteur à marché national ne peut être considérée comme absolue. Ces deux secteurs ne sont pas étanches, mais interdépendants en raison de la substituabilité plus ou moins grande de leurs produits, et de leur compétition sur les marchés de certains facteurs.

page 45 note (2) Effet de revenu monétaire est synonyme de modification du revenu nominal.

page 46 note (1) Sur la théorie des facteurs indivisibles, cfr. Robinson, J., Economics of Imperfect Competition, Londres, 1933, pp. 334-6Google Scholar.

page 46 note (2) Le taux marginal de transformation d'un facteur x en un produit y peut être défini comme étant le rapport d'un accroissement Δy à un accroissement infinitésimal de x. Il s'exprime donc par le rapport , lorsque Δx → 0. Une condition d'équilibre de la production est réalisée lorsque, les marchés de y et dex étant parfaits, le taux marginal de transformation est égal au rapport du prix de y au prix de x, doue lorsque , ou encore .

Toute variation du rapport des prix a pour effet de modifier la quantité de x transformée en y, jusqu'au point où la condition d'équilibre est à nouveau remplie. — Cfr. Hicks, J. R., Value and Capital, Oxford, 1939, p. 81 Google Scholar.

page 47 note (1) Par coefficients de fabrication on désigne les quantités respectives de chacun des services producteurs qui entrent dans la confection d'une unité de produit. Cfr. Walras, L., Abrégé des Eléments d'Economie politique pure, Paris-Lausanne, 1938, p. 204 Google Scholar.

page 47 note (2) L'élasticité de substitution est définie par le rapport du changement proportionnel des quantités employées des différents facteurs au changement proportionnel des prix de ces facteurs, si la concurrence est parfaite.

Cfr. Robinson, J., Economics of Imperfect Competition, Londres, 1933, p. 256 Google Scholar.

page 48 note (1) Voir ci-dessus, p. 44, note.

page 48 note (2) Notons qu'un secteur ayant un marché international parfait pour ses produits ne constitue pas à lui seul une industrie ni un groupe d'industries au sens propre du terme, mais une fraction d'une ou de plusieurs industries internationales. L'élasticité parfaite de la demande de ce secteur suppose même que ce dernier ne constitue qu'une très petite fraction de l'industrie ou des industries internationales.

page 48 note (3) Si le coût moy en est supérieur au revenu moyen, la dépréciation monétaire peut restaurer la marge normale de profit et empêcher ainsi la transformation ou la suppression d'un secteur à demande internationale élastique.

page 48 note (4) Le secteur dans son ensemble ne constitue qu'une minime fraction de l'industrie internationale, sa demande étant supposée parfaitement élastique.

page 49 note (1) Cfr. J. Robinson, op. cit., p. 340.

page 49 note (2) « Coût d'usage » de Keynes. Cfr. The General Theory of Employment, Interest and Money, Londres, 1936, p. 53 Google Scholar.

page 50 note (1) « On appelle laborité d'un bien la quantité de travail nécessaire, direc¬tement ou indirectement, à la production de ce bien ». Allais, M., Economie pure et rendement social, Paris, 1945, p. 38 Google Scholar.

page 54 note (1) Nous suggérons ici la relativité de la notion de plein emploi et d'équilibre, par rapport aux facultés humaines potentielles d'une population.

page 55 note (1) Triffin, M., dans son étude «La théorie de la surévaluation monétaire et la dévaluation belge», Bulletin de l'Institut de Recherches Economiques, novembre 1937 Google Scholar, part de l'hypothèse d'un déséquilibre initial et montre comment on peut rétablir un certain équilibre.

page 58 note (1) L'élasticité de substitution inter-industrielle d'un facteur est continue lorsqu'une variation continue du rapport inter-industriel du prix de ce facteur induit une variation continue du rappoit inter-industriel des quantités employées du facteur en question.

page 59 note (1) Cfr. supra, p. 56.

page 59 noet (2) Cfr. rote p. 50.

page 66 note (1) Quoique dans l'hypothèse d'une fluidité structurelle parfaite; une dévaluation ne soit jamais économiquement plus avantageuse qu'une transformation structurelle, elle peut être une solution opportune aux déséquilibres causés par une baisse du change étranger lorsque les forces tendant à la conservation de l'ancienne structure sont, en fait, trop puissantes, pour que puisse s'opérer rapidement le rééquilibre à un niveau supérieur. De plus grands maux sociaux sont ainsi évités. Cependant, quelles que soient les conjonctures politiques, l'inertie de toute économie concrète pose des limites relativement étroites à une surévaluation bienfaisante.

page 66 note (2) L'offre de travail est supposée élastique.

page 67 note (1) Si le marché national des capitaux est internationalement ouvert, la disparité de taux d'intérêt ne peut être que faible si l'on veut prévenir des transferts importants de capitaux vers l'extérieur. On peut parer à cette éventualité en réglementant les placements à l'étranger.

page 70 note (1) Cfr. Edouard de Bivort de la Saudée, Des rythmes séculaires d'expansion des industries houillères européennes dans leurs rapports avec les prix et les coûts de production. Bulletin de l'Institut de Recherches Economiques, novembre 1939, pp. 3–38 Google Scholar.

page 75 note (1) Cfr. note p. 67.

page 77 note (1) Cfr. infra p. 107, note.