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L'industrie charbonnière belge et le plan Schuman
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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La crise cyclique déclenchée en 1948 avait subi, nous l'avons vu, une accalmie pendant les quatre derniers mois de 1949, et la consommation mensuelle de houille de l'Union Economique Belgo-Luxembourgeoise, qui était tombée à 1.907.000 tonnes en juillet 1949, s'était relevée à 2.751.000 tonnes en décembre de la même année. Ce relèvement, joint à un freinage judicieux de nos importations de charbons étrangers, avait permis à nos mines de réduire de près de douze cent mil1e tonnes leurs stocks de houille, qui avaient dépassé trois millions de tonnes à fin août 1949, et de reporter leur production mensuelle à 2.574.000 tonnes en décembre.
L'accalmie s'est prolongée pendant le premier trimestre de 1950, pour faire place ensuite, comme nous le prévoyions dans notre étude de l'an dernier, à une accentuation de la crise. Cette accentuation a duré jusqu'à la fin du mois de juin : elle s'est marquée, pour notre industrie charbonnière, par un nouveau gonflement des stocks à près de deux millions sept cent mille tonnes, et par une nouvelle diminution forcée de la production.
- Type
- La Belgique En 1950
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 17 , Issue 3 , May 1951 , pp. 217 - 258
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1951
References
(1) Charles Demeure, de Lespaut, « Le freinage des importations de charbons et ses résultats », Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales de l’Université de Louvain, tonte 16, n° 3, mai 1950; et Louvain, Ceu-terick, 1950.Google Scholar
(2) Ibid., p. 110 du Bulletin et p. 8 de la brochure.
(1) Chiffres provisoires.
(1) Pays produisant plus de dix millions de tonnes de charbon par an en 1950, classés d’après l’ordre d’importance de leur production pendant cette dernière année.
(2) Stocks distribués, et (2ʹ) Stock total.
(3) Estimations. (3ʹ) Production de 1948 (estimation). (3ʺ) Production de 1947 (estimation).
(4) Allemagne territoire de 1937, et (4ʹ) Allemagne occidentale (bizone et zone française).
(5) Pologne territoire de 1937, production des huit premiers mois de 1939. La production de l’année 1940 pour le même territoire a été de 46.110.000 tonnes, et c’est par rapport à cette production que le pourcentage de la production de la Pologne actuelle en 1950 a été calculé. (5ʹ) Pologne territoire actuel.
(6) Pour la Tchécoslovaquie depuis 1950 : estimations de la Commission Economique de l’O. N. U. pour l’Europe.
(1) Les cokes et les agglomérés sont comptés, dans les totaux de cette colonne, pour leurs équivalents en houille crue, sur la base de 1,3 tonnes de houille crue par tonne de coke et de 0,9 tonnes de houille crue par tonne d’agglomérés.
(1) Tous combustibles (charbons, agglomérés et cokes), additionnés tonne pour tonne, et non plus en réduisant les agglomérés et les cokes en leurs équivalents de houille crue comme au tableau III.
(2) Chiffres provisoires.
(1) Charles Demeure, de LESPAUI, « Le freinage des importations de charbons et ses résultats », loc. cit., pp. 121 et 123 du Bulletin et pp. 19 et 21 de la. brochure.Google Scholar
(1) Chiffres approximatifs.
(1) Chiffres provisoires.
(1) D’après le Monthly Bulletin of Coal Statistics (United Nations, Economic Commission for Europe, Coal Division).
(2) Les chiffres pour la Pologne sont ceux d’octobre 1949, la Pologne ayant cessé par la suite de fournir ces renseignements.
(3) Charles Demeure, de LESPAUI, « Le freinage des importations de charbons et ses résultats», op. cit., p. 133 du Bulletin et p. 31 de la brochure.Google Scholar
(1) Chiffres provisoires.
(1) Charles Demettre, de LESPAUI, « Le freinage des importations de charbons et ses résultats », op. cit., p. 133 du Bulletin et p. 31 de la brochure.Google Scholar
(1) Charles Demeure, de LESPAUL, « Le freinage des importations de charbons et ses résultats », op. cit., p. 137 du Bulletin et p. 35 de la brochure.Google Scholar
(1) La dépense d’amortissement admise par le Gouvernement belge dans la convention du 24 novembre 1945, et confirmée par l’arrêté du Ministère des Affaires Economiques en date du 10 mars 1947, est de 35 frs par tonne pour le bassin du Sud, et de 45 frs pour celui de la Campine. La moyenne pondérée de cette dépense pour l’ensemble des deux bassins est de l’ordre de 38 frs par tonne.
(2) Prix de revient calculé par l’Administration des Mines, et comprenant 9 frs 27 de dépense de premier établissement, que l’on peut assimiler pratiquement à une dépense d’amortissement partiel.
(3) Chiffres provisoires.
(1) Charles Demeure, de LESPAUL, « Le fieinage des importations de charbons et ses résultats », op. cit., p. 137 du Bulletin et p. 35 de la brochure.Google Scholar