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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
L’industrie charbonnière belge a réalisé, en 1948, de nouveaux et sensibles progrès dans le relèvement de sa production. Elle l’a accrue de près de deux millions trois cent mille tonnes par rapport à l’année précédente, la portant ainsi à plus de 89 % de celle qu’elle avait atteinte en 1939.
Nos mines ont obtenu cet important résultat en effectuant l’apprentissage et la mise au travail de nouveaux contingents d’ouvriers italiens. Elles ont porté ainsi l’effectif du personnel présent dans leurs travaux, en décembre 1948, à 118 % de son niveau de 1939, contre 105 % en décembre 1947. Le rendement de ce personnet s’est, d’autre part, légèrement amélioré, passant à 80 % de celui de 1939 en décembre 1948, contre 77 % en décembre 1947.
L’augmentation de production ainsi réalisée, jointe au relèvement du prix de vente des charbons de certaines catégories, fixé par le Gouvernement en janvier et en mars 1948, aurait pu redresser partiellement la situation financière désastreuse des charbonnages belges, si celle-ci n’avait été aggravée par de nouvelles augmentations de salaires et de charges sociales, décrétées par les pouvoirs publics. L’Etat s’est vu forcé, sous peine de condamner de nombreux charbonnages à la fermeture, de prendre à sa charge les frais supplémentaires résultant de ses décisions, mais les subventions auxquelles il se trouve contraint lui paraissent, à présent, peser trop lourdement sur le Trésor.
D’autre part, le prix de revient élevé qui résulte des dépenses imposées par l’Etat, rend l’exportation de nos charbons très difficile, tandis qu’elle facilite l’importation des charbons étrangers sur notre marché intérieur non défendu.
(page no 35 note 1) de Lespaul, Charles Demeure, « La situation inquiétante de l’industrie houillère belge », Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales de l’Université de Louvain, tome 14, n° 4, août 1948, p. 325; et id., Louvain, Institut de Recherches Economiques et Sociales, 1948, p. 7.Google Scholar
(page no 36 note 1) Nations produisant plus de dix millions de tonnes de charbon par an en 1948, classées d’après l’ordre d’importance de leur production pendant cette dernière année.
(page no 36 note 2) Stocks distribués.
(page no 36 note 3) Production de 1938, et
(page no 36 note 4) Production de 1945 (estimations).
(page no 36 note 5) Bizone (zones américaine et anglaise), et zone française (production de la Sarre).
(page no 36 note 6) Ces chiffres auraient à subir une réduction qui semble devoir être de l’ordre de 10 %, pour tenir compte du fait que, depuis 1945, les charbons fournis par les mines françaises contiennent une proportion de pierres sensiblement plus élevée.
(page no 38 note 1) Les cokes et agglomérés sont comptés, dans les totaux de cette colonne, pour leurs équivalents en houille crue, sur la base de 1,3 tonne de houille crue par tonne de coke et de 0,9 tonne de houille crue par tonne d’agglomérés.
(page no 40 note 1) Le Comité du Charbon de la C.E.E., qui règle les allocations de charbons aux divers pays de l’Europe occidentale, siège, on le sait, à Genève. Il a repris à partir du 1er janvier 1948 la mission de l’E.C.O. (European Coal Organization) qui siégeait à Londres. Toutefois, les allocations du premier trimestre de 1948 sont encore celles qui avaient été réglées par l’E.C.O.
(page no 45 note 1) de Lespaul, Charles Demeure, « La situation inquiétante de l’industrie houillère belge », loc. cit., p. 330 du Bulletin et p. 12 de la brochure.Google Scholar
(page no 48 note 1) Le total des importations de 1948 a dû être rectifié en fin d’année, un supplément d’importations de coke à concurrence de 300.000 tonnes ayant été constaté à destination du Grand-Duché de Luxembourg.
(page no 49 note 1) de Lespaul, Charles Demeure, « L’avenir de notre production de houille », Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales de l’Université de Louvain, tome 13, n° 3, juillet 1947, p. 312; et id. Louvain, Institut de Recherches Economiques et Sociales, 1947, p. 18.Google Scholar
(page no 51 note 1) de Lespaul, Charles Demeure, « La situation inquiétante de l’industrie houillère belge », loc. cit., p. 357 du Bulletin et p. 39 de la brochure.Google Scholar
(page no 52 note 1) Chiffres approximatifs.
(page no 52 note 2) de Lespaul, Charles Demeure, « La situation inquiétante de l’industrie houillère belge », loc. cit., p. 340 du Bulletin et p. 22 de la brochure.Google Scholar
(page no 60 note 1) Salaires du personnel ouvrier, non compris le personnel de la surveillance, et à l’exclusion des inciviques et des prisonniers de guerre allemands. Ces derniers ont d’ailleurs été payés au même taux que les ouvriers libres, à égalité de travail, mais leur salaire a été versé par les charbonnages à l’O. M. A. (Office d’Aide Mutuelle); les prisonniers n’en ont reç u eux-mêmes qu’une partie à titre d’argent de poche, et l’O. M. A. s’est chargé d’autre part de leur logement et de leur nourriture.
A partir de novembre 1947, les salaires du tableau XI comprennent la prime d’assiduité de 5%, et à partir de janvier 1948, l’augmentation de 8 et 9 frs, octroyée par l’Etat; ils comprennent aussi les modifications et suppléments ultérieurs.
(page no 61 note 1) de Lespaul, Charles Demeure « La situation inquiétante de l’industrie houillère belge », loc. cit., pp. 346–348 du Bulletin et pp. 28–30 de la brochure.Google Scholar
(page no 62 note 1) Dépense d’amortissement admise par le Gouvernement belge dans la convention du 24 novembre 1945, et confirmée par l’arrêté du Ministère des Affaires Economiques en date du 10 mars 1947 (35 frs pour le bassin du Sud et 45 frs pour celui de la Campine : la moyenne pondérée pour les deux bassins étant de l’ordre de 38 frs).
(page no 62 note 2) Prix de revient calculé par l’Administration des Mines, et comprenant 9 frs 27 de dépense de premier établissement, que l’on peut assimiler pratiquement à une dépense d’amortissement partiel.
(page no 64 note 1) de Lespaul, Charles Demeure, « L’avenir de notre production de houille », loc. cit., p. 324 Google Scholar du Bulletin et p. 30 de la brochure.
(page no 65 note 1) de Lespaul, Charles Demeure, « L’avenir de notre production de houille, loc. cit., pp. 325–327 Google Scholar du Bulletin et pp. 31–33 de la brochure; « La situation inquiétante de l’industrie houillère belge», loc. cit., pp. 351–353 du Bulletin et pp. 33–35 de la brochure.
(page no 65 note 2) Journal a « L’Echo de la Bourse » du 14 avril 1949, p. 6, col. 1.
(page no 66 note 1) Cfr. notamment de Lespaul, Charles Demeure, « L’industrie belge du charbon et du coke », Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques de l’Université de Louvain, mars 1930, pp. 155–177; et Louvain, Ceuterick, 1930.Google Scholar
(page no 66 note 2) de Lespaul, Charles Demeure, « Le nouvel aspect du problème charbonnier belge », Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales de l’Université de Louvain, juillet 1946, pp. 263–301; et Louvain, Ceuterick, 1946.Google Scholar
(page no 67 note 1) de Lespaul, Charles Demeure, « La politique charbonnière belge », Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques de l’Université de Louvain, février 1937, pp. 135–163; et Louvain, Ceuterick, 1937.Google Scholar