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Le mouvement social en 1950

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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L'année, qui a été marquée surtout par l'effervescence politique tant à l'intérieur que sur le plan international, et qui a vu se déclencher un mouvement de hausse des prix et des rémunérations, s'est achevée néanmoins dans un effort de discipline des organisations patronales et syndicales en vue d'enrayer cette hausse et de stabiliser à nouveau léurs relations mutuelles. Les négociations engagées pour atteindre cet objectif furent multiples et laborieuses; leur importance pour l'avenir de la vie nationale est considérable; aussi nous attacherons-nous, dans le présent exposé, à les résumer avec le plus de précision possible.

Quant aux autres problèmes qui sont habituellement traités dans cette chronique et, en particulier, celui de la réforme du régime provisoire des assurances sociales, mis à l'ordre du jour depuis plus de deux ans, ils n'ont guère fait l'objet de mesures spectaculaires. Mais c'est pour la première fois, croyons-nous, qu'ils ont été examinés, dans des interventions de caractère officiel, sous l'aspect, assurément capital, de leur liaison avec l'évolution démographique de la popu-lation belge. Cette manière d'envisager les choses mérite d'être sou-lignée, car elle indique une tendance nouvelle : ce que l'on a coutume d'appeler le problème social n'apparaît plus seulement comme une affaire de répartition des biens en réponse aux revendications d'une classe sociale déterminée; il se pose au contraire comme un problème d'ensemble, intéressant le bien-être de toutes les couches de la population.

Type
La Belgique En 1950
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1951

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References

(1) Il s’agit évidemment de toutes les pensions et non seulement de celles des ouvriers et des employés. Voici comment l’auteur en établit la ventilation : « Les recettes de la Sécurité sociale allant aux pensions des salariés et appointés sont de l’ordre de 5,5 milliards sans les cotisations des assurés libres; la part du budget de l’Etat à mettre en regard, comme compléments aux montants capitalisés ou répartis, est de 3,4 milliards; pensions dites civiles, ecclésiastiques et militaires : 2,8 milliards; la retraite du personnel de la S.N.C.B. exige 1.800 millions; celle du personnel des autres pouvoirs publics : provinces, communes, paraît difficile à supputer; pensions de guerre : 3,4 milliards; au total 18 à 20 milliards environ».

(1) D’après les inscriptions au budget.

(1) Chiffres rectifiés.

(2) Estimations.

(1) Documents parlementaires, Sénat, session 1950–51, n° 111 c) p. 2.

(1) Voir Documents pavlementaires, Sénat, n° 78 (Session de 1950–51) : Rapport de la Commission du Travail et de la Prévoyance sociale, du 20 décembre 1950.

(2) Ou une rente équivalente constituée par voie de capitalisation par les assurés ayant versé à cet effet un nombre suffisant de cotisations.