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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Il y a trois mois, nous concluions notre chronique trimestrielle par le jugement suivant : « On peut considérer, grâce à la concordance des divers éléments d’appréciation, que nous sommes entrés depuis quelque temps dans le stade de la dépression proprement dite. Il est prématuré de parler d’une vraie reprise, qui ne s’opérera d’ailleurs que lentement et par à-coups et dont les premiers stades se distingueront à peine de l’état de dépression. »
Une observation portant sur quelques mois de plus a permis de vérifier ce diagnostic, d’en préciser certaines modalités, de mieux déterminer les conséquences de l’évolution qui s’est faite au cours de l’année 1932. Abordant également le problème sur le plan plus étroit des événements des tous derniers mois, nous devrons chercher les raisons et les caractères de l’état languissant des marchés dans un passé très récent, voir en quoi cette conjoncture toute actuelle peut se différencier des événements de la période précédente.
(1) Production sidérurgique de janvier 1933, en % de 1928 : fonte 75,3 %, aciers finis 63,3%.