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Saint Antoine et les Monstres

Essai sur les Sources et la Signification du Fantastique de Flaubert

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

Jean Seznec*
Affiliation:
Harvard University

Extract

L'épisode final de la Tentation de Saint Antoine, dans la version définitive, est celui des monstres.

L'ermite voudrait pénétrer le secret de la substance; il souhaite de voir les archétypes d'où dérive l'infinie variété des corps. Il se souvient vaguement de ces “formes d'esprits” naguère entrevues dans le ciel; et il songe que “ceux qui traversent le désert rencontrent des animaux dépassant toute conception.”

Type
Research Article
Information
PMLA , Volume 58 , Issue 1 , March 1943 , pp. 195 - 222
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1943

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References

1 Tentation, pp. 187–201. Mes références à toues les œuvres de Flaubert renvoient à l'édition Conard. Pour la Correspondance, il s'agit de la nouvelle édition augmentée (1926–33).

2 R. Dusolier, “M. Gustave Flaubert,” Reme française (1er Janvier 1863).

3 Mémoires d'un fou, in Œuvres de jeunesse, i, 493; cf. les visions effrayantes de Smarh, de la Danse des Morts, de Rêve d'enfer.

4 Lettre du 30 Mars 1857 à Mlle Leroyer de Chantepie (526): “Les hallucinés me sont fort compréhensibles” etc. Lettre du 18 fév. 1859, à la même (605): “Les études psychomédicales sur l'aliénation mentale qui m'avaient tant charmé quand j'écrivais Saint Antoine.”

5 V. A. Lombard, Flaubert et Saint Antoine (1934), p. 15 ff.

6 L'Education Sentimentale (1845), in Œuvres de jeunesse, iii, 263–265. On retrouve dans ces plaidoyers en faveur du bizarre l‘écho de l‘éclatante apologie du grotesque par Hugo dans la Préface de Cromwell, et aussi le souvenir de l'essai de Nodier, Du fantastique en littérature, in Œuvres Complètes (Paris, 1832), v, 69–112.

7 Par les Champs et par les Grèves, pp. 59–60.

8 C'est moi qui souligne.

9 L'Education Sentimentale (1845), p. 265.

10 Je signalerai à l'occasion les variantes de quelque importance.

11 Pp. 283–303.

12 Lettres à E. Chevalier, 13 mai 1845 (94) et à Mlle Leroyer de Chantepie, 5 juin 1872 (1304). v. la description du tableau dans les Notes de Voyage, i, 36 et dans Lombard, op. cit., p. 24, note 1. Thibaudet, dans son Gustave Flaubert (éd. 1935), p. 168, publie une gravure qu'il donne à tort comme reproduisant le tableau de Breughel qui inspira Flaubert. Bédier et Hazard, Histoire de la Littérature française illustrée, ii, 270, avaient déjà commis la même erreur.

13 Lettre du 21–22 août 1846 à L. Colet (124). Il s'agit de la deuxième Tentation dite Tentation de France (1634). v. la reproduction dans Lombard, op. cit., p. 32; et dans l'article de Claude-Roger Marx, “Les Tentations de Saint Antoine,” La Renaissance (mars–avril 1936), p. 39.

14 Eludes sur Flaubert inédit. La Tentation de Saint Antoine, ses origines, ses premières rédactions, etc. (Leipzig, 1908), p. 108.

15 Op. cit., p. 31. Cf. supra: “Qui est-ce qui n'a pas trouvé la Chimère charmante?”

16 Versions de 1849, p. 408, et de 1856, p. 599. V. Lombard, op. cit., p. 39.

17 Et aussi de celles qui apparaissent dans l'épisode des dieux, comme tentation suprême du Bouddha (version déf., p. 447). Par ailleurs, le tableau de Breughel a servi de modèle, dans la première version, à la Gourmandise et aux trois femmes qui personnifient l'Adultère, la Fornication et l'Immondicité. v. Lombard, op. cit., p. 26.

18 Au musée d'histoire naturelle de Nantes, en 1847 (v. Par les Champs …, p. 59) Flaubert s'était longuement arrêté devant des bocaux contenant des monstres de ce genre: “Il y a aussi dans un bocal d'esprit de vin deux petits cochons unis ensemble par le ventre et qui, cabrés sur leurs pattes de derrière, relevant la queue et clignant des yeux sont, ma foi, fort plaisants. Placés à côté de deux foetus humains, de monstruosité analogue,” etc. Cf. aussi le dessin de Maurice Sand, cité plus loin.

19 Version déf., pp. 197–198. Ce passage est beaucoup plus développé dans les versions antérieures, mais toujours selon le même procédé.

20 Lombard, op. cit., p. 27 ff., définit très bien la différence entre ce “grotesque triste” et le satanisme romantique.

21 Ces deux dessins et plusieurs autres sont reproduits en appendice à la Tentation, p. 678. v. Lettre à G. Sand (1275).

22 Version déf., p. 186.

23 Lombard, op. cit., p. 40.

24 La liste bibliographique de 1872 cite: Saint Athanase (p. 293); les Mémoires ecclésiastiques de Le Nain de Tillemont (p. 292), vii, 101 ff.: Saint Antoine, premier père des Solitaires d'Egypte. Les notes prises dans St. Athanase et dans Lenain de Tillemont, vendues en 1931 (vente Franklin-Groult, catalogue n° 148) sont la propriété de M. Bezançon. La liste cite également (p. 289) l'Hexamfron de Saint Basile; mais il ne semble pas que Flaubert lui ait rien emprunté pour cet épisode. Les œuvres de St. Jérôme ne sont pas mentionnées, mais seulement un volume d'Amédée Thierry sur St. Jérôme et la société chrétienne à Rome (p. 289). Dans le Correspondant du 25 avril 1874, p. 416, P. Douhaire affirme à la légère que la Tentation n'est qu'une “amplification” de la lettre fameuse où St. Jérôme raconté ses propres tentations au désert de Chalcide.

25 Je cite en latin. Flaubert lisait péniblement le grec et utilisait en toute occasion les traductions latines.

26 Cf. cependant (version déf., p. 12) la comparaison: ils étaient à me regarder avec leurs figures méchantes en aboyant comme des hyènes.

27 Il a pris à Philostrate, Vie d'Apollonius de Tyane, vi, 27, le satyre apprivoisé d'Apollonius (Version de 1849, p. 297). M. Maynial, La jeunesse de Flaubert, p. 166, aperçoit à tort, dans ce détail, une bévue de Flaubert:

“Un satyre en Egypte, au premier siècle!”

Une gravure de Boaistuau (v. infra), chap. xv, p. 75, représente Saint Antoine et le Satyre, sous la rubrique: “Histoire d'un monstre duquel a Sainct Hierosme faict mention, lequel apparut à Saint Anthoine au désert.”

28 Entre le 20 et le 26 février (1271).

29 Flaubert a pu être influencé par le titre du traité cité plus loin: De Monstris et Belluis liber.

30 La liste bibliographique porte (p. 293): Physiologon-St. Epiphane. v. Migne, P. G., xliii, col. 517–533. Flaubert a beaucoup étudié St. Epiphane pour l'épisode des Hérésies. Il a pu lire aussi les textes publiés par Cahier et Martin dans les Mélanges d'Archéologie (1847–49, ii, 85–100, 106–232; iii, 203–288; iv, 55–87) sous le titre: le Physiologus ou Bestiaire; et regarder les figures qui illustrent ces articles (Planches, t. ii, xix-xxxi).

31 La liste bibliographique porte (p. 285): Hortus Sanitatis.

32 v. supra, p. 9, note 2.

33 Liste, p. 298: “Elien, Animaux.” Je cite Elien en latin; v. supra, note 25.

34 Liste, p. 292. Il est curieux de noter que Bochart, Rouennais, est un compatriote de Flaubert.

35 Pouchet cite le Physiologus, Elien, Bochart, et Berger de Xivrey (pp. 80, 82, 84).

36 Version de 1849, p. 408.

37 Version de 1849, p. 408; version de 1856, p. 599.

38 Version de 1849, p. 409; version de 1856, p. 600.

39 Hierozoïcon, éd. Rosenmüller, Leipzig, iii, 848.

40 Op. cit., p. 5, et notes. Le détail: “à plat ventre sur son matelas” prouve que Flaubert avait regardé les statues antiques, où l'Hermaphrodite est représenté ainsi.

41 Le détail du ver se trouve dans le Bestiaire de Cahier et de Martin, op. cit., ii, 183, mais non dans Saint Epiphane.

42 Op. cit., iii, 809: De Phoenice.

Un phénix est représenté au portail des Libraires de la Cathédrale de Rouen. V. L. Pillion, Les portails latéraux de la Cathédrale de Rouen (1907), fig. 62. Sur les autres étres fabuleux représentés sur ce portail et dont Flaubert a pu garder le souvenir, v. infra.

43 Sur les Astomi et les monstres qui suivent, cf. le poème de La Boderie, La Galliade (1578):

… les uns qui n'ont qu'un trou par lequel ils respirent,
Et vivent des odeurs et de l'air qu'ils aspirent:
Autres qui au soleil de leurs pieds ombre font,
Autres qui n'ont qu'un pied; autres qu'un oeil au front.

44 Flaubert avait pu voir des monstres analogues au portail des Libraires de la Cathédrale de Rouen. V. L. Pillion, op. cit. La Cathédrale de Rouen est décrite dans Smarh (Œuvres de jeunesse, i, 79–81).

45 Des Cynocéphales sont représentés au portail des Libraires de la Cathédrale de Rouen. V. Pillion, op. cit., figs. 58, 61.

46 On notera que Flaubert dit soixante-quatorze. Mais les versions de 1849 et de 1856 (p. 401 et p. 594) portent: Mes soixante-douze andouillers….

47 La version de 1856 porte: couleur de cinabre.

48 Il s'agit ici du fléau que constituent les flèches lancées par la queue du Martichoras. Flaubert a-t-il confondu?

Le Martichoras est mentionné, ainsi d'ailleurs que les Pygmées, les Sciapodes, les Griffons et le Phénix, dans la Vie d'Apollonius de Tyane, de Philostrate, que Flaubert avait lue pour l'épisode d'Apollonius (iii, 45; vi, 1, 25, etc.).

48a Dans les Symbols and Emblems of early Christian Art, de Twining (Londres, 1852), que connaissait Flaubert (il cite cet ouvrage dans sa liste bibliographique, p. 288) une figure représente le basilic foulé aux pieds par le Christ (lxxxix, 2).

49 Plusieurs griffons sont représentés au portail des Libraires de la Cathédrale de Rouen. V. Pillion, op. cit., figs. 54, 57, 58, 59.

50 Comme on le voit, Flaubert ici ne traduit pas fidèlement.

51 Quand il ne peut atteindre sa proie humaine réfugiée sur un arbre.

52 Les versions de 1849 et de 1856 portent: “le chien Cépus, dont les mamelles distillent une couleur bleue” (p. 408, 599).

53 Une licorne est représentée au portail des Libraires de la Cathédrale de Rouen. V. Pillion, op. cit., fig. 61. Cf. également Twining, op. cit., lxxxv, 2, 3, 4.

54 La Licorne de la Tentation dit: “Sur les bords du Gange….”

55 Les versions de 1849 et de 1856 copient: “la corne de mon front est blanche par le bas, noire au milieu, rouge au bout” (p. 402, 595).

56 La liste bibliographique cite l'ouvrage sous le titre: Thevet, Cosmogonie (p. 284).

57 L'Ahuti, selon Thevet, n'est pas un oiseau, mais une espèce de singe. Il en est encore question au tome ii, 941b sous le nom de “Haüt ou Haüti, beste qui ne vit que de vent” (avec figure).

58 Ç'est encore une espèce de singe, et non d'oiseau.

59 Je suis redevable de cette identification à l'extrême obligeance du Professeur Wolfson.

60 Bochart renvoie à Elien, ii, 23, qui parle: De Ciconiis, Ardeis, et Pelecanis.

61 Citée dans la liste bibliographique, p. 285.

62 Flaubert connaissait par ailleurs le De bello Judaico de Josephe, qu'il a utilisé pour d'autres parties de la Tentation. Le livre de Boaistuau, cité plus haut, le renvoyait également à Josephe, v, Chap, xxiv: De la prodigieuse racine de Baara descripte par Josephe autheur Hebrieu.

63 v. Encyclopaedia biblica, art. MANDRAKES.

64 Par exemple, dans l'Hortus Sanitalis, le Tractatus de Herbis reproduit la figure d'une “mandragora,” “sicut planta in forma hominis.” v. la citation suivante de Hottinger.

65 Ed. 1651, p. 187.

66 Je n'ai pas indiqué de source particulière pour la figure du Sphinx, qui ne comporte aucun détail insolite. Dans la première Education Sentimentale, Oeuvres de Jeunesse, iii, 264, Flaubert évoque “ces Sphinx monstrueux qui restent couchés sur le sable des déserts”; ses Notes de Voyage, i, 111, 115, contiennent une description du Sphinx.

67 Lettre à G. Sand, entre le 20 et le 28 fév. 1872 (1271). De même il avait voulu épuiser la matière“ pour le bouddhisme (Lettre à la même, 25 juillet, 1871 (1195), etc.

68 Lettre à G. Sand, entre le 25 et le 31 mai 1873 (1372).

69 Lettre à George Sand, mars 1872 (1275).

70 Education Sentimentale, in Œuvres de jeunesse, iii, 264. cf. Notes de Voyage, 111, 115.

71 V. Maynial, La Jeunesse de Flaubert, p. 171. Cf. les expressions révélatrices de Flaubert, qui achève en gémissant Madame Bovary, et se promet de se donner, avec Salammbô, de “l'air … des éperduements … de grands vols d'aigle … tout ce que j'aime enfin!”; mais le moment venu de donner libre carrière à son imagination, il se trouve enchaîné de nouveau par ses scrupules de réaliste.

72 E. Mâle, l'Art Religieux du XIIIe siècle (1902). Le Miroir de la Nature, p. 51. V. pp. 49–64 tout le passage sur le symbolisme des animaux fabuleux.

73 Version de 1849, p. 404; version de 1856, p. 596.

74 Cf. Fisher, op. cit., p. 53.

75 Œuvres de Jeunesse, i, 198–203.

76 Maynial, La Jeunesse de Flaubert, p. 105 ff.

77 Cité par Fischer, op. cit., pp. 106–107. Flaubert ne connaissait pas Ludwig Tieck.

78 P. 933.

79 P. 589.

80 P. 187.

81 H. Mazel, “Les trois tentations de Saint Antoine,” Mercure de France (15 déc. 1921) pp. 638–539.

82 V. Supra, début.

83 V. Supra, note 18.

84 Lettre à George Sand, entre le 20 et le 28 février 1872 (1271).

85 P. 264–292.

86 L'article est cité dans la liste bibliographique, p. 284. Dans Par les Champs et par les Grèves, écrit en 1847 (p. 96), Flaubert cite Olaüs Magnus à propos des menhirs; or il est longuement question d'Olaiis Magnus dans l'article de la Revue Britannique.

87 Op. cit., p. 267.

88 V. Villey, Sources et évolution des Essais (2e éd., 1933), ii, 375–380: Opinion sur les monstres et idée de la nature.

89 Par les Champs et par les Grèves, pp. 60–61.

90 Ibid., p. 60.

91 Ibid., p. 59.

92 Dans les trois versions, le Diable fait à Saint Antoine un véritable cours sur les rapports de la Pensée et de l'Etendue; argumente contre l'idée d'une Providence créatrice, etc. (p. 131 ff.; 413 ff., 603 ff.).

93 Lettre à George Sand, 20–28 février 1872 (1271).

94 E. Saisset, Introduction aux Œuvres de Spinoza (1842). Flaubert a lu Spinoza dans la traduction de Saisset (v. liste bibliographique, p. 295); on notera que plusieurs expressions employées par Flaubert dans la citation précédente: fond des océans … profondeurs du globe, foyer de la lumière … sont les images mêmes dont se sert Saisset.

95 12 octobre 1853 (432).

96 iv, 352.

97 Gustave Flaubert (éd. 1935), p. 173 ff.

98 Le premier est la Symbolique de Creuzer, qui est en effet d'une importance capitale parmi les sources mythologiques de la Tentation, v. notre étude: L'Episode des Dieux dans la Tentation de Saint Antoine (Paris, 1940).

99 Op. cit., pp. 172 et 173.

100 Op. cit., pp. 173 et 174.

101 Lettres à Madame Roger des Genettes, 17 juin et 14 juillet 1874 (1462 et 1471); lettre à George Sand, 3 juillet 1874 (1466): “Je viens de lire la Création naturelle de Haeckel.” Or Flaubert a signé le dernier bon à tirer de la Tentation le 6 février 1874. v. Lettre à George Sand, 7 février 1874 (1435).

102 Son père était un fervent de Bichat et de Cabanis; lui-même lit en 1871 (14 nov., lettre à George Sand, 1224) les Recherches physiologiques sur la vie et la mort, et les Rapports du physique et du moral de l'homme. Chez Bichat, il trouvait des phrases comme cellesci: (éd. 1805, p. 2): “On dirait que le végétal est l'ébauche de l'animal.”

V. R. Dumesnil, Gustave Flaubert, pp. 24, 316 et surtout 320, pour l'influence exercée sur Flaubert par son père et par la lecture des médecins philosophes. Consulter aussi R. Descharmes, Les connaissances médicales de Flaubert, in Autour de Flaubert, i, 99–154, et Lévy-Bruhl, “Flaubert philosophe,” Revue de Paris (15 fév. 1900), pp. 838 ff.

103 Lettre à George Sand, 3 juillet 1874 (1466), justement à propos de Haeckel: “Le darwinisme m'y semble plus clairement exposé que dans les livres de Darwin lui-même.”

104 Lettre à E. Feydeau, S août 1860 (650). Le livre de F. A. Pouchet avait paru l'année précédente. Il contient, pp. 10–25, un historique rappelant le grand nombre de monstres signalés pendant l'Antiquité, le Moyen-Age et la Renaissance. Cf. supra, note 36.

105 Lettres à sa nièce, 21 septembre, 2 octobre, 17 octobre 1875; à la princesse Mathilde, 3 octobre 1875 (1550, 1553, 1555, 1558).

106 Lettre à sa nièce, 15 sept. 1876 (1609), 20 déc. 1876 (1625).

107 v. pp. 409, 600.

108 v. l'Introduction de Saisset aux Œuvres de Spinoza.

109 v. Caroline Franklin-Grout, Souvenirs intimes, en tête du vol. i de la Correspondance, p. xxxvii: “Païen par ses côtés artistiques, il était, par les besoins de son âme, panthéiste.”

110 v. R. Dumesnil, Gustave Flaubert, p. 342.

111 Œuvres de jeunesse, i, 93.

112 Lettre à Louise Colet, 26, 27 mai 1853 (393).

113 Par les Champs …, pp. 130–131.

114 La ressemblance est particulièrement frappante dans la première version (pp. 417 ff.).

115 Cf. Fischer, op. cit., p. 114.

116 Lettre du S avril 1874 à Flaubert, reproduite en appendice à la Tentation, p. 682.

117 Lettre à L. Colet, 6 avril 1853 (380): “Saint Antoine était un déversoir.”

118 C'est cependent l'objection de Taine “La finale semble une prévision trop accusée et trop exacte de la science moderne, de notre zoologie à la Lamarck.” (Lettre du 1er avril 1874, reproduite en appendice à la Tentation, p. 683.)

119 v. par exemple L. Vialleton, L'origine des êtres vivants: l'illusion transformiste (13e éd., Paris, 1930): “Soixante-dix ans après le livre retantissant de Darwin, les recherches qu'il a suscitées n'ont fait que montrer son impuissance à expliquer à; l'aide des seules forces naturelles la formation du monde vivant … C'est idéalement que les êtres se relient entre eux.” (Pp. 376–377.)

120 Lettre du 3 avril 1876 à George Sand (1573).

121 Op. cit., p. 173.

122 V.un autre rapprochement entre la Tentation et le Satyre dans P. Barret, La Philosophie de Victor Eugo (1910), pp. 78–79.

123 La science lui a servi à nourrir et confirmer son pessimisme instinctif, v. par exemple ce qu'il écrit à George Sand, fin déc. 1875 (1564): “Je me répète le mot que Littré m'a dit un jour: Ah! mon ami, l'homme est un composé instable, et la terre une planète bien inférieure.”