Published online by Cambridge University Press: 02 December 2020
Oue Chaucer, pour sa traduction de Boèce, se soit servi de celle de J. de Meun est un fait établi. Toutefois notre curiosité va plus loin. Nous aimerions savoir si Chaucer a suivi un certain manuscrit et quel est ce manuscrit. On a suggéré ici même, il y a une vingtaine d'années, que Chaucer qui vérifie sans cesse son texte latin par la traduction de J. de Meun et qui puise indépendamment dans le commentaire de Trivet, a pu s'aider d'un manuscrit combiné de la traduction française, du texte latin et du commentaire de Trivet, tel qu'est p.ex.le ms.latin 18424 de la Bibl. Nat.
Note 1 in page 18 K. O. Petersen, “Chaucer and Trivet,” PMLA, xviii, 173.
Note 2 in page 18 Trois fragments (F1F2F3) et deux mss. contenant une traduction composite (A3 et P4), les proses appartenant à une autre traduction de Boèce.
Note 3 in page 18 Et avec l'inclusion des fragments F1 et F3 : P1C1C2BRF1; P1C1C2BRF3 et P1C1C2BRF1F3. Nous laissons de côté les mss. A3 et P4 qui ne contiennent que les mètres de notre traduction (les proses appartenant à une traduction différente) et qui ont subi des corruptions additionnelles du fait que souvent on copiait séparément les mètres (Cf. le ms. 405 de Carpentras).
Note 4 in page 18 Ou encore avec l'inclusion du fragment F2: P2DSF2P3A1A2M.
Note 5 in page 19 Folio 3, colonne 3. Nous citons partout d'après le ms. 1097; Chaucer est cité d'après l'édition de Skeat et le texte latin d'après The Loeb Classical Library.
Note 6 in page 20 Ajoutons (v.P.iii.86) bonis malisque praemia poenaeve proponuntur = (38.4) sont propousez loiers et paines aus bons et aus mauvais (a) ; mais Chaucer (110) a le même ordre que b: ben purposed and bihigt medes to gode folk and peyne to badde = sont proposes et promis les loiers aus bons et peines aux mauvais (b).
Note 7 in page 20 Dans les exemples qui suivront, les leçons du groupe secondaire seront citées partout en premier lieu, celles des autres mss. en second lieu; Chaucer et le texte latin après.
Note 8 in page 21 Pour P3A1A2M il y a quelques exceptions de peu d'importance.
Note 9 in page 21 Une fois pourtant Chaucer a reproduit une faute grave de P1C2(+P2). II s'agit du passage (iii.M.iii.1): quamvis fluente dives gurgite . . . cogatavarus opes. Les mss. P1C2P2 lisent: ja soit ce que li riches avers a tout un gort decourant d' or et amoncelle richeces. Les autres mss. n'ont pas et ce qui est correct. Les scribes des P1C2P2 ont pris la préposition a pour un verbe et se sont vus obligés de le relier à “amoncelle” par et. (Le verbe unique dans la phrase est “amoncelle,” subjonctif requis par “ja soit ce que“). Chaucer a aussi pris a pour un verbe, mais jugeant le reste inutile, il a supprimé “amoncelle richeces”: (1) al were it so that a riche coveytous man hadde a river fletinge al of gold.
Note 10 in page 22 Plus le passage des autres manuscrits.
Note 11 in page 22 Là où il n'y a pas de note spéciale, il faut comprendre Chaucer = B.
Note 12 in page 24 C'est le futur, mais le signe d'abbréviation a été oublié (monstr'e = monstrere) ; le scribe ne fait pas de différence entre ai et e.