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Published online by Cambridge University Press: 02 December 2020
There has long been rather general agreement, especially among American critics, that Victor Hugo was devoid of a sense of humor. For example, in 1869, J. Burroughs commented in a review of The Man Who Laughs: “Most American readers … will feel the want of humor more than anything else.”1 If a book by Hugo dealing with laughter fell ignominiously below the proud American standard of humor, it is not surprising to find T. S. Perry criticizing such “wild novels” as BugJargal and Han d'Islande for being “without a trace of humor.”2 More modern American critics usually continue in the same vein. Rather typical is the comment of C. H. C. Wright, who declares that “Hugo was quite without a sense of humor.”3 Even Elliott M. Grant, one of the leading contemporary defenders of Hugo, can argue in extenuation of the poet-novelist-dramatist's alleged lack of written humor only that his conversation was sometimes witty.4 In general, critics seem to reason a priori that the supremely egotistic disciple of the melancholy Chateaubriand could not possibly have become a humorist.
1 The Nation, ix (Dec. 9, 1869), 510.
2 “Victor Hugo”, Atlantic Monthly, xxxvi (Aug. 1875), 168.
3 A History of French Literature (New York: Oxford Univ. Press, 1912), p. 688.
4 “For in conversation he sometimes found the amusing remark or nuance which his written work largely lacks”—The Career of Victor Hugo (Harvard Univ. Press, 1945), p. 127.
5 “Tout poète pourra donc se révéler homme d'esprit quand il lui plaira”—Henri Bergson, Le Rire (Paris: Félix Alcan, 1912), p. 108. “Aussi ne trouvera-t-on souvent qu'une nuance de différence entre le jeu de mots, d'une part, et la métaphore poétique … de l'autre”—ibid., p. 123.
6 For criticism of Bergson's “ingenious but palpably mistaken” theory of the comic, see e.g. the Earl of Listowel, A Critical History of Modern A esthetics (London : Allen and Unwin, 1933), p. 261.
7 “Ainsi, que les pédants étourdis (l'un m'exclut pas l'autre) prétendent que le difforme, le laid, le grotesque, ne doit jamais être un objet d'imitation pour l'art, on leur répond que le grotesque, c'est la comédie, et qu'apparemment la comédie fait partie de l'art”—Préface de Cromwell (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1912), p. 24.
8 Reproduced in Bug-Jargal (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1910), pp. 537561.
9 Han d'Islande (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1910), p. 184. Cf. p. 95: “Le bas de son visage, entièrement rasé, laissait voir sa bouche grande et profonde, dont un rire hideux entr'ouvrait les lèvres noires comme les bords d'une plaie incurable.”
10 “… Les dents ricanaient. Le côté inquiétant du rire, c'est l'imitation qu'en fait la tête de mort”—Les Travailleurs de là Mer (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1911), p. 381.
11 “Groos is a modem adherent of the ‘sudden glory’ school, for he believes that the comic comes into being whenever we perceive the absurdity of an object, and, at the same time, are conscious of a feeling of personal superiority”—The Earl of Listowel, op. cit., p. 260. Thomas Hobbes says: “ ‘Sudden glory’ is the passion which maketh those ‘grimaces’ called ‘laughter’; and is caused either by some sudden act of their own, that pleaseth them; or by the apprehension of some deformed thing in another by comparison whereof they suddenly applaud themselves. And it is incident most to them, that are conscious of the fewest abilities in themselves; who are forced to keep themselves in their own favour, by observing the imperfections of other men. And therefore much laughter at the defects of others, is a sign of pusillanimity. … For of great minds, one of the proper works is, to help and free others from scorn; and compare themselves only with the most able.” Leviathan, ed. Henry Morley (London: George Routledge and Sons, 1885), i, 6, p. 34.I am indebted to my colleague Prof. A. R. Chandler for these references.
12 Han d'Islande, pp. 99, 328, 185 and 142.
13 On Nov. 28,1824, Hugo wrote “A M. le baron d'Ekstein”: “ … Il y a … dans votre plaisanterie la grâce des Français.” Correspondance (1815–1835), 3d edition (Paris: Cal-mann Lévy, 1896), p. 39.
14 (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1904), p. 203.
15 “Rire, la bonne chose! Or, le rire naît toujours d'un contraste, et le plus irrésistible des contrastes, c'est le malheureux singeant le joie et la produisant sans l'avoir,… c'est l'agonie voulant plaire.… Toute l'hilarité princière, féodale et financière est là. Le pauvre est le condiment du riche … ”—L'Homme qui rit, Reliquat (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1907), p. 552.
16 Page 274 and n. 1. See my article on “How Victor Hugo Created the Characters of Notre-Dame de Paris”, PMLA, LVII (March, 1942), 259, n. 26.
17 “… Le bourreau se mit à rire.—-Je voudrais que tu fusses aussi sûr de monter droit au ciel par l‘échelle de Jacob que tu es sûr de monter demain au gibet par l‘échelle de Nychol Orugix.”—Ean d'Islande, p. 327.
18 “ … quand on a lu Ducray-Duminil à onze ans, Auguste Lafontaine à treize, Shakespeare à seize, échelle étrange et rapide qui vous a fait passer brusquement dans vos affections littéraires, du niais au sentimental, et du sentimental au sublime”—Han d'Islande, Préface de 1833, p. 15. “La première fois que j'ai entendu le nom de Shakespeare, c'est de la bouche de Charles Nodier. Ce fut à Reims, pendant le sacre de Charles X. Personne alors en France ne prononçait ce nom, Shakespeare, tout à fait sérieusement. La raillerie de Voltaire avait force de chose jugée … ”—William Shakespeare, Reliquat (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1937), p. 250. For discussion of Charles Nodier's Pensées de Shakespeare extraites de ses ouvrages, see F. Baldensperger, “Esquisse d'une histoire de Shakespeare en France”, in Etudes d'histoire littéraire, Deuxième série (Paris: Hachette et Cie, 1910), p. 191.
19 “Nous voici parvenus à la sommité poétique des temps modernes. Shakespeare, c'est le Drame; et le drame, qui fond sous un même souffle le grotesque et le sublime, le terrible et le bouffon, la tragédie et la comédie, le drame est le caractère propre de la troisième époque de poésie, de la littérature actuelle.” Préface de Cromwell (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1912), p. 20.
20 Essai critique sur le théâtre de Victor Hugo, Les Drames en vers (Paris: Hachette et Cie, 1902), p. 314.
21 (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1912.)
22 Ibid., p. 198. See Raymond Escholier, La Vie glorieuse de Victor Hugo (Paris: Pion, 1928), p. 38.
23 (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1910), p. 667. Cf. pp. 665–666: “Cela veut dire, s'est-il écrié au milieu d'un éclat de rire, que le taule jouera au panier avec ma sorbonne dans six semaines, comme il va faire avec ta tronche dans six heures.—Ha! ha! il parait que tu comprends maintenant.”
24 (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1908).
25 Ibid., i, i, p. 17. Saverny's opinion of Marion is shared for instance by the Vicomte de Rohan, who says, laughing heartily at his own sally: “Je faisais cette plaisanterie: Marion chez Louis le Chaste, c'est charmantl” (iv, v, p. 93).
26 Bien.—Quand vous serez mort, mon ami, votre couche Sera plus dure encore, mais vous dormirez bien—[v, iii, p. 126]
27 (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1912), p. 657.
28 I, ii, p. 542. Cf. the MS of Hernani, reproduced by Daniel Jacomet (Paris: Albin Michel, 1929?), p. 7b.
29 iii, iv, p. 587. Cf. pp. 710–712.
30 MS of Notre-Dame de Paris, Bibliothèque Nationale, Fonds Victor Hugo, no. 24, fo. 413a.
31 Notre-Dame de Paris (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1904), p. 435.
32 “Ce fut un fou rire dans la foule quand on vit à nu la bosse de Quasimodo, sa poitrine de chameau, ses épaules calleuses et velues . . . .—Venez voir, messieurs, mesdames! voici qu'on va flageDer péremptoirement maître Quasimodo, … qui a le dos en dôme et les jambes en colonnes torses! Et la foule de rire, surtout les enfants et les jeunes filles.” Ibid., pp. 186–187.
33 Note ajoutée à l'édition définitive (1832), pp. v-vi. See Frank T. Marzials, Life of Victor Hugo (London, 1888), “Bibliography”, p. vi.
34 “Un quolibet est tout de suite compris à Paris, et par conséquent toujours applaudi” (P. 26).
35 Hugo develops a theory of the political importance of puns in Les Misérables (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1909), ii-iii, p. 362.
36 Note also Gringoire's pun: “Notre mariage était un vrai forismaritagium. Je suis resté dehors” (p. 332). See my article on “How Victor Hugo Created the Characters of Notre-Dame de Paris,” p. 265, n. 74.
37 Cf. Tristan l'Hermite who captures la recluse and La Esmeralda together (p. 408): “Hé! hé! s'écria-t-il avec un rire qui déchaussait toutes ses dents,… deux souris dans la souricière!”
38 “Or l'auditeur était sourd. Léger défaut pour un auditeur” (p. 158).
39 “Heureusement Voltaire … n'en est pas moins… celui qui a le mieux eu le rire diabolique” (p. 106).
40 Ibid., p. 71. The MS has this stray note: “coupe-gorges et coupe-bourses” (fo. 415a).
41 Ibid., p. 260. Cf. MS, fo. 243a.
42 “Phoebus de Châteaupers aussi fit une fin tragique, il se maria” (p. 422).
43 (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1908).
44 Cf. i, iii, p. 266, where M. de Pienne says to Clément Marot: J'ai lu dans votre écrit du siège de Peschière Ces vers sur Triboulet: “Fou de tête écorné, Aussi sage à trente ans que le jour qu'il est né.” Gustave Simon notes that the lines quoted are really by Jean Marot.
45 See note 15.
46 See Paul and Victor Glachant, op. cit., p. 132.
47 iii, ii, p. 315, ii, v, pp. 307–308, and iii, i, p. 310.
48 In a letter to Adolphe de Saint-Valry, sent from Blois, May 7, 1825, Hugo speaks of taking away from the château of Chambord “un morceau de châssis de la croisée sur laquelle François 1er a inscrit les deux vers: ”Souvent femme varie / Bien fol qui s'y fie!“ Correspondance 1815–1835, p. 49.
49 (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1908), p. 550. 50 Ibid., p. 512. Cf. Le Misanthrope, i, ii, vv. 305–416.
51 (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1905), Journée m, Deuxième Partie, Sc. 2, p. 91.
52 (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1905), Journée I, Sc. 1, pp. 146–147.
53 The despairing Hugo wrote Sainte-Beuve:
Mardi 1er avril (1834)
Il y a tant de haines et tant de lâches persécutions à partager aujourd'hui avec moi, que je comprends fort bien que les amitiés, même les plus éprouvées, renoncent et se délient. Adieu donc, mon ami. Enterrons chacun de notre côté, en silence, ce qui était déjà mort en vous et ce que votre lettre tue en moi. Adieu. [Correspondance 1815–1835, p. 307]
54 Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie (Paris: J. Hetzel et Cie, 1885), ii, 392. See H. C. Lancaster, “The Genesis of Ruy Blas”, MP, xiv (1917), 641–646, and Edmond Biré, Victor Hugo après 1830 (Paris: Perrin et Cie, 1891), i, 240.
55 MS. of Ruy Blas, Bibliothèque Nationale, Collection Victor Hugo no. 19, fols. 77a-80a, published by Gustave Simon in Ruy Blas (Paris: Edition de l'Imprimerie Nationale, 1905), pp. 461–466.
56 See Gustave Lanson, “Victor Hugo et Angelica Kaufmann”, RHL, XXII (1915), 392401; Pierre Larousse, Grand Dictionnaire Universel (Paris, 1865), article on Angelica Kauff-mann somewhat anticipating Gustave Lanson; and my own article, “How Victor Hugo Altered the Characters of Don César and Ruy Bias”, PMLA, XLVII (1932), 827–833.
57 See Eugène Rigal, “La Genèse d'un drame romantique: Ruy Blas”, RHL, xx (1913), 753–788. Cf. René Dumesnil, “l'Origine du quatrième acte de Ruy Blas—Barogo ou le Ramoneur Prince”, le Figaro, June 13, 1911.
58 Act iv, Sc. 7, p. 437. See Paul and Victor Glachant, op. cit., p. 333, n. 1.
59 “On verra par la suite que le rôle de Guritan se trouvait, à l'origine, presque effacé. Ce n'est que plus tard, et peu à peu, que Victor Hugo saisit tout le parti qu'il pouvait tirer de ce personnage … ”—Ruy Blas, ed. cit., p. 313. Cf., p. 318: “Le rôle comique de Don Guritan se développe petit à petit.”
60 Paul and Victor Glachant, p. 318. Cf. Hernani, iii, vi, pp. 593–595, and Ruy Blas, ii, iv, pp. 383–384.
61 Angelica Kaufmann (Paris, 1859), ii, 124. Cf. G. Lanson, p. 397.
62 Cf. MS of Ruy Blas, fo. 15v.
63 La Cour et la Ville de Madrid vers la fin du XViie siècle (Deuxième partie) : “Mémoires de la Cour d'Espagne”, ed. Mme B. Carey (Paris, 1876), ii, 220. Cf. A. Morel-Fatio, Etudes sur l'Espagne (Paris, 1895), i, 212–215.
64 A very minor exception should perhaps be made for the unfinished play Les Jumeaux (1839), in which there is a buffoon named Guillot-Gorju. (See Paul and Victor Glachant, p. 354.) One of the jests in Les Jumeaux—“Bien sot qui tord le cou des poules aux ufs d'or”—is merely a variant of the discarded couplet in the MS of Le Roi s'amuse:
Le mystère est un uf, croyez-en Triboulet Qu'il ne faut pas casser si l'on veut un poulet. (See notes 21 and 46, as well as Paul and Victor Glachant, p. 368.)