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Le récit lucanien de l'agonie de Gethsémani (Lc xxii. 39–46)
Published online by Cambridge University Press: 05 February 2009
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Ces temps derniers, sans parler des commentaires généraux des Évangiles, de nombreuses recherches ont été consacrées aux récits synoptiques de l'agonie de Gethsémani. Mentionnons notamment celles de G. Kuhn, Th. Lescow, E. Linnemann, R. S. Barbour, W. H. Kelber, W. Mohn.
Deux ouvrages considérables dûs respectivement á M. Galizzi et á J. Warren Holleran ont été rédigés sur ce même sujet. Tous les deux étudient séparément les trois récits de Marc, Matthieu et Luc et s'efforcent de mettre en évidence ce qui caractérise chacun d'entre eux. L'un et l'autre sont admirablement informés. Celui de J. Warren Holleran est plus analytique, celui de M. Galizzi plus synthétique et, semble-t-il, plus personnel.
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- Copyright © Cambridge University Press 1976
References
page 397 note 1 Voici le détail de ces références: Kuhn, K. G., ‘Jesus in Gethsemane’, Evangelische Theologie XII (1952–3), 260–85Google Scholar; Lescow, T., ‘Jesus in Gethsemane’, Evangelische Theologie XXVI (1966), 141–59Google Scholar; auteur, du même: ‘Jesus in Gethsemane bei Lukas und im Hebräerbrief’, Zeitschrift für die neutestamentliche Wissenschaft LVIII (1967), 215–39Google Scholar; Linnemann, E., Gethsemane (Mk 14, 32–42Google Scholar; Mt 26, 36–46; Lk 22, 40–6), Entstehung, Überlieferung und Bearbeitung der Perikope, dans Studien zur Passionsgeschichte (Göttingen, 1970), pp. 11–40Google Scholar; Barbour, R. S., ‘Gethsemane in the Tradition of the Passion’, N.T.S. XVI (1970), 231–51Google Scholar; Kelber, W. H., ‘Mark 14, 32–42: Passion Christology and Discipleship Failure’, Zeitshrift für die neutestamentliche Wissenschaft LXIII (1972), 166–87Google Scholar; Mohn, W., ‘Gethsemane: Mk 14, 32–42’, Zeitschrift für die neutestamentliche Wissenschaft LXIV (1973), 194–208.Google Scholar
page 397 note 2 Galizzi, M., Gesù nel Gethsemane (Mc 14, 32–42; Mt 26, 36–46; Lc 22, 39–46) (Zürich, 1972Google Scholar); Holleran, J. Warren, The Synoptic Gethsemane: a critical Study (Roma, 1973).Google Scholar
page 397 note 3 Tous ces travaux seront examinés dans un ouvrage que nous préparons sur Gethsémani.
page 397 note 4 Dans l'ouvrage annoncé à la note précédente, nous discuterons les diverses solutions qu'on a proposées de ce problème. Sur la perspective doctrinale propre à l'ensemble du récit lucanien de la Passion, cf. X. Léon-Dufour, dans Supplément au Dictionnaire de la Bible, t. VI, art. Passion, col. 1476–8.Google Scholar
page 398 note 1 Brun, L., ‘Engel und Blutschweiss: Lc 22, 43–44’, Zeitschrift fur die neutestamentliche Wissenschaft, XLII (1933), 267–75.Google Scholar
page 398 note 2 Cf. Lagrange, M. J., Évangile selon saint Luc (Paris, 1927), p. 562.Google Scholar
page 398 note 3 Cf. Durand, A., dans Dictionnaire de Théologie CatholiqueGoogle Scholar, art. Agonie du Christ, col. 617–19.Google Scholar
page 399 note 1 D'autres auteurs au contraire nient cette nuance ou la déclarent incertaine: cf. par exemple Creed, J. M., The Gospel according to St Luke (London, 1953), pp. 272–3Google Scholar; Brun, L., ‘Engel und Blut-schweiss, Lc 22, 43 sq’, Z.N.W. XXXII (1933), 267Google Scholar. Benoit, P., Passion et Résurrection du Seigneur (Paris, 1966), p. 25.Google Scholar
page 400 note 1 Cf. Galizzi, M., Gesù nel Gethsemane (Zürich, 1972), p. 143.Google Scholar
page 400 note 2 On ne peut objecter en sens contraire qu'en Gen. xxi. 16 Agar s'assoit à la distance d'une portée d'arc, pour ne pas voir mourir son enfant, car une portée d'arc peut être beaucoup plus qu'un jet de pierre, et ce passage, où un sens tout différent est imposé par le contexte, ne saurait prévaloir contre les autres exemples que nous donnons où des précisions du même genre veulent habituellement dire: à une distance où on peut encore voir et entendre.
page 400 note 3 Nouvelle Bible de Jérusalem, p. 1515Google Scholar, note a.
page 400 note 4 Évangile selon saint Luc (Paris, 1927), p. 559Google Scholar. Selon Lagrange, le mouvement qui jette Jésus à terre est marqué non seulement dans Marc, mais encore dans Matthieu, ce qui paraît contestable: Matthieu, lui aussi, use d'une formule traditionnelle tout comme Luc (‘il tomba sur sa face’).
page 400 note 5 Évangile selon saint Luc, p. 560.Google Scholar
page 401 note 1 On trouve la discussion détaillée de ce problème dans Galizzi, M., Gesù nel Gethsemane, pp. 144–6Google Scholar. Il y a dans le grec trois leçons divergentes: (1) L'impératif parenegke: 75, B, D, T, 157Google Scholar, 1251, Or, Dlon, Al, Dam. Cette leçon a pour elle l'antiquité des manuscrits qui la soutiennent. Elle est la plus généralement admise: Wellhausen, Schlatter, Creed, Plummer, Lagrange, J. Weiss, Lachmann, Nestle, Merk, la Bible de Jérusalem… (2) L'infinitif aoriste premier parenegkai: S, L, 892Google Scholar, 579, 13r, M, 1071, 1012, R, Kr. Cette lecture est admise par Tischendorf, Zahn, Klostermann, B. Weiss. (3) L'infinitif aoriste second parenegkein: A, Q, X. Cette dernière lecture est soutenue par Von Soden, Hauck, Hahn, Grundmann. On pourrait faire valoir en faveur de l'infinitif le fait que le verbe boulesthai, encore usité en Lc x. 22 et quatorze fois dans les Actes, est suivi partout ailleurs d'un infinitif dans l'œuvre lucanienne; mais il est clair que cet argument n'a rien de décisif.
page 401 note 2 Le texte grec (ap' ouranou) implique que l'ange vient du ciel, et pas seulement qu'il appartient à la cour céleste.
page 401 note 3 Éangile selon saint Luc, p. 560.Google Scholar
page 401 note 4 Cf. Gamba, , ‘Agonia di Gesù’, Rivista Biblica XVI (1968), 159–66Google Scholar; Galizzi, M., Gesù nel Gethsemane, pp. 20–2 et 202–3.Google Scholar
page 402 note 1 Évangile selon saint Luc, p. 561.Google Scholar
page 402 note 2 Paul parle de ‘Luc, le cher médecin’ (Col. i. 14). En 1882 l'anglais W. K. Hobart publia un ouvrage très érudit sur le langage médical de Luc (Evangile et Actes): The Medical Language of St Luke (DublinGoogle Scholar). Cf. Lagrange, , Évangile selon saint Luc, pp. cxxv–cxxviiiGoogle Scholar; Jacquier, E., Les Actes des Apôtres (Paris, 1926), pp. xcvii–ciGoogle Scholar. La thèse de Hobart a été contestée, notamment par H. J. Cadbury: les termes de médecine ne seraient pas plus nombreux dans le troisième évangile et les Actes qu'en d'autres ouvrages anciens dus à des auteurs qui ne sont pas médecins. Cf. Feine-Behm-Kummel, , Einleitung in das Neue Testament (Heidelberg, 1965), p. 92Google Scholar. C'est peut-être vrai, mais, comme le note B. Rigaux, un fait demeure incontestable: la présence de termes médicaux chez Luc va à la rencontre de la tradition qui fait de Luc un médecin: Témoignage de l'Évangile de Luc (Paris, 1970), p. 34Google Scholar. Un détail piquant: à propos de l'hémorroïsse, Marc note (v. 26) ‘qu' elle avait eu beaucoup à souffrir du fait de nombreux médecins et qu'elle avait dépensé tout son avoir sans aucun profit'’. Luc n'a pas cette remarque, qui n'est pas très flatteuse pour les médecins. Il est vrai que Matthieu ne l'a pas davantage.
page 402 note 3 Sont de cet avis par exemple Plummer, A., The Gospel according to St Luke (Edinburgh, 1960), p. 511Google Scholar; Streeter, B. H., The Four Gospels. A Study of Origins (London, 1931), p. 118Google Scholar. En sens contraire, Holleran, J. Warren, The Synoptic Gethsemane (Roma, 1973), p. 102.Google Scholar
page 402 note 4 Sur la sueur de sang de l'agonie, on peut se reporter aux études suivantes: A. Vacant, dans Dictionnaire de Théologie Catholique, art. Agonie du Christ, col. 619–21Google Scholar; Rabeau, G., dans Catholicisme, art. Agonie du Christ, col. 226–8Google Scholar; Keen, W. W., ‘The Bloody Sweat of our Lord’, Baptist Quarterly Review XIV (1892), 169–75Google Scholar; du même auteur: ‘Further Studies on the Bloody Sweat of our Lord’, Biblical Study LIV (1897), 469–83Google Scholar; Arthus, M. et Chanson, V., ‘Les sueurs de sang’, Revue Thomiste VI (1898), 673–96Google Scholar; Holzmeister, U., ‘Exempla sudoris sanguinei’, Verbum Domini XVIII (1938), 73–81.Google Scholar
page 402 note 5 Voici ces diverses références: Zahn, Th., Das Evangelium des Lukas (Leipzig, 1920), p. 690Google Scholar; Hahn, G. L., Das Evangelium des Lukas erklärt (Breslau, 1894), p. 617Google Scholar; Grundmann, W., Das Evagelium nach Lukas (Berlin, 1961), p. 412Google Scholar; Jeremias, J., Teologia del Nuovo Testamento, 1: La predicazione di Gesù (Brescia, 1971), p. 66.Google Scholar
page 403 note 1 Loisy, A., Les Evangiles Synoptiques (Ceffonds, 1907–8), III 575.Google Scholar
page 403 note 2 Brun, L., ‘Engel und Blutschweiss Lc 22, 43–44’, Zeitschrjft für die neutestamentliche Wissenschaft, XXXII (1933), 272–3.Google Scholar
page 403 note 3 Holleran, J. Warren, The Synoptic Gethsemane, pp. 100–1.Google Scholar
page 404 note 1 Jésus et le Serviteur de Dieu’, dans Jésus aux Origines de la Christologie, Bibliotheca Ephemeridum Theologicarum Lovaniensium XL (Louvain, 1975), pp. 129–30.Google Scholar
page 405 note 1 Recherches sur le Notre Pére (Paris, 1969), pp. 372–5.Google Scholar
page 405 note 2 Cette observation est faite par de nombreux auteurs, dont Cerfaux, L. qui ajoute: ‘Dans le prologue de l'évangile (1, 1–4Google Scholar), l'auteur annonçait son intention de recommencer, après d'autres, le récit des événements chrétiens. Il est vraisemblable qu'il envisageait, dès ce moment, d'écrire, après la biographie de Jésus, l'histoire de la diffusion du message chrétien’, dans Feuillet, A. Robert et A., Introduction à la Bible, 2e edition, II, 339.Google Scholar
page 406 note 1 Témoignage de l'Évangile de Luc, p. 341.Google Scholar
page 406 note 2 Die Mitte der Zeit, Studien zur Theologie des Lukas (Tübingen, 1956Google Scholar). La troisième édition, celle de 1960, est le résultat d'un remaniement assez considérable. La quatrième édition (1962) est pratiquement identique à celle de 1960. Dans son commentaire des Actes des Apôtres, Conzelmann, E. Haenchen se rallie aux vues de: Die Apostelgeschichte (Göttingen, 1956), p. 88.Google Scholar
page 406 note 3 Cf. Kümmel, W. G., Luc en accusation dans la théologie contemporaine, Ephemerides Theologicae Lovanienses (1970), pp. 265–81. p. 269Google Scholar, note 16, Kümmel indique de nombreux auteurs qui se sont ralliés à la thèse de Conzelmann. Parmi eux relevons George, A., Tradition et rédaction chez Luc. La construction du troisième évangile, Ephemerides Theologicae Lovanienses (1967), pp. 100–29Google Scholar (cf. p. 101, n. 4). La thèse de Conzelmann a été contestée notamment par Flender, H., Heil und Geschichte in der Theologie des Lukas (München, 1965Google Scholar). Pour sa part Kümmel la fait sienne quant à l'essentiel; selon lui, par exemple, c'est parce que Luc distingue entre le temps de Jésus et celui de l'Église qu'il raconte deux fois l'Ascension, une première fois au terme de son évangile, ‘comme fin de l'histoire de Jésus’, une seconde fois au commencement des Actes ‘comme début de l'histoire de l'Eglise’ (pp. 274–5). Le dessein poursuivi par Kümmel dans son article, c'est de laver Luc des nombreuses accusations portées aujourd'hui contre lui, par exemple d'avoir ‘catholicisé’ indûment le message chrétien primitif (Frühkatholizismus), d'ignorer la proximité de la Parousie, d'ignorer la valeur expiatoire de la mort du Christ…Nous n'avons pas à entrer ici dans toutes ces discussions.
page 407 note 1 Cf. livre, notreJésus et sa Mère (Paris, 1974), pp. 85–6Google Scholar; Samain, A., La notion de archè dans l'œuvre lucanienneGoogle Scholar, dans l'ouvrage collectif L'Évangile de Luc, Problèmes littéraires et Théologiques, Bibliotheca Ephemeridum Theologicarum Lovaniensum, XXXII, (Gembloux, 1973), pp. 299–328.Google Scholar
page 407 note 2 Témoignage de l'Évangile de Luc, p. 362.Google Scholar
page 407 note 3 Nous renvoyons aux deux ouvrages Laurencin, de R.: Structure et Théologie de Luc I–II (Paris, 1957Google Scholar); Jésus au Temple: Mystère de Pâques et Foi de Marie en Luc 2, 48–50 (Paris, 1966).Google Scholar
page 407 note 4 C'est l'appellation préférée Rigaux, de B.: Témoignage de l'Évangile de Luc, p. 198Google Scholar. Dans tout ce passage de notre étude, nous nous inspirons de l'analyse de Rigaux.
page 408 note 1 Huby, J., L'Évangile et les Évangiles, Nouvelle édition revue et augmentée par X. Léon-Dufour (Paris, 1954), pp. 208–9.Google Scholar
page 408 note 2 L Évangile et les Évangiles, p. 209.Google Scholar
page 409 note 1 Cf. Rigaux, B., Témoignage de l'Évangile de Luc, pp. 370–2.Google Scholar
page 409 note 2 Cf. Gils, F., Jésus Prophète d'après les Évangiles Synoptiques (Louvain, 1957), pp. 26–7Google Scholar; Dabeck, P., ‘Siehe es erschienen Moses und Elias’, Biblica (1942), pp. 180–9.Google Scholar
page 409 note 3 Cf. Gils, F., jésus Prophète, p. 28.Google Scholar
page 409 note 4 Theologisches Wörterbuch zum Neuen Testament, IIGoogle Scholar, art. Hèlias par Jeremias, J., pp. 940–3Google Scholar. Jeremias écrit notamment (p. 941): ‘Elie et Moïse apparaissent sur la montagne de la Transfiguration comme les deux précurseurs de Jésus…Soit dans l'Apocalypse de saint Jean (11, 3sq: les deux témoins qui rappellent Moïse et Elie sont tués), soit dans l'Apocalypse copte d'Elie, soit dans le reste de la Tradition sur l'Antéchrist, Elie et son compagnon sont des personnages souffrants des derniers temps. C'est pourquoi leur apparition lors de la Transfiguration pourrait signifier en même temps l'annonce de la Passion de Jésus et une confirmation de la prophétie de la Passion de Mc 8, 31sq. C'est ainsi en tout cas que l'a compris la tradition particulière à saint Luc: “ils parlaient de son départ qu'il allait accomplir dans Jérusalem” (Lc 9, 31).’
page 409 note 5 Littéralement traduit, Lc xxiv. 27 porte: ‘Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur interpréta ce qui le concernait dans toutes les Écritures.’ Lagrange commente: ‘Si la construction devait être prise à la lettre, Jésus aurait commencé par le Pentateuque et tous les prophètes pour aborder le reste ensuite. Mais ce commencement eût été plus important que le tout. Il faut donc supposer une négligence dans l'emploi de la formule kai apo, sans que la clarté en souffre trop. De même dans Ac 3, 22sq le Christ commence par Moïse et passe aux prophètes dans un sens large, comprenant même les psaumes. Apo pantôn doit être plutôt collectif que distributif: il n'est pas dit qu'on doive trouver une prophétie messianique dans chacun des prophètes ou des livres de la Bible…Ce n'est pas le lieu de faire une Liste des prophéties messianiques, d'autant qu'on ne saurait conjecturer celles que le Christ a citées, si ce n'est peut-être Isaïe 53, parce que ce passage mène à la gloire par la souffrance.’ ( Évangile selon sait Luc, pp. 606–7.Google Scholar)
page 411 note 1 Citons ici ce beau commentaire de L. Cerfaux: ‘Le jugement humain et terrestre a une contrepartie céleste. Pendant que les disciples prennent le parti du Christ sur la terre, dans le ciel, devant le tribunal où les anges sont les assesseurs de Dieu (Lc 12, 9), le Christ “confesse” les siens. Cette confession les introduit au ciel’ (Témoins du Christ d'après le Livre des Actes, dans Recueil Lucien Cerfaux, 11, Gembloux, 1954, pp. 169–70Google Scholar). Cf. Dupont, J., Lex Actes des Apötres (Bible de Jérusalem) (Paris, 1958), pp. 83–4.Google Scholar
page 411 note 2 Sur cette question nous renvoyons avant tout à la monographie suivante qui comporte une riche bibliographie: Mattill, A. J., ‘The Jesus-Paul parallels and the purpose of Luke-Acts: H. H. Evans reconsidered’, N.T. XVII (1975), 15–46Google Scholar. Parmi les autres travaux mentionnés par cette étude, relevons Rackhams, R. B., The Acts of the Apostles (London, 1951Google Scholar): (le parallélisme entre Paul, et Jésus, : pp. xlvii, 401Google Scholar, 477–8); Selby, D. J., Introduction to the New Testament (New York, 1971Google Scholar) (le parallélisme entre Paul, et Jésus, : pp. 149–94; 277–307Google Scholar); Windisch, H., Paulus und Jesus (Leipzig, 1934Google Scholar). Dans le fascicule Les Actes des Apôtres de la Bible de Jérusalem, Introduction par Cerfaux, L., Traduction et Notes par Dupont, J. (2° édition, Paris, 1958Google Scholar), plusieurs notes attirent l'attention sur ce point: p. 170 note a, p. 181 note J, p. 194 note d. A la page 129, une longue note (d) est consacrée aux passages où Paul est rapproché du Serviteur Souffrant.
page 412 note 1 Cf. par exemple Dibelius, M., ‘La signification religieuse des récits évangéliques de la Passion’, Revue d'Histoire et de Philosophie Religieuse XIII (1933), 38Google Scholar; du même auteur: Die Formgeschichte des Evangeliums (Tübingen, 1933), p. 202Google Scholar; X. Léon-Dufour, dans Supplément au Dictionnaire de la Bible, art. Passion: La Passion selon saint Luc, col. 1176–9Google Scholar. S'il s'accorde en partie avec Dibelius, Léon-Dufour réfute avec raison l'assertion de ce dernier critique selon laquelle Luc aurait ‘altéré la signification fondamentale des récits de la Passion’. Aux yeux de Léon-Dufour, l'élément essentiel du récit lucanien, c'est ‘la perspective du combat victorieux livré par Jésus à la Puissance des ténèbres’. A. Vanhoye montre que cette explication est insuffisante: De narrationibus Passionis Christi in Evangeliis Synopticis (Romae, 1970) (ad usum auditorum), pp. 40–1Google Scholar. Au mème endroit Vanhoye critique encore la thèse de J. L. Blevins selon laquelle la Passion dans Luc serait ‘une marche vers la gloire’: ‘The Passion Narrative, Luke, 19, 28Google Scholar- 24, 53’, Review and Expositor LXIV (1967), 513–22Google Scholar. Selon Vanhoye, il faut définir le point de vue de Luc comme étant ‘personnel et parénétique’: il invite à s'attacher à la personne mème de Jésus. Mais ne pourrait-on pas en dire autant de tous les autres évangélistes? Vanhoye omet de remettre les chapitres xxii–xxiv de Luc dans l'ensemble de I'œuvre lucanienne: troisième évangile et Actes.
page 413 note 1 Cf. George, A., ‘Le sens de la mort de Jésus pour Luc’, Revue Biblique Lxxx (1972), 186–217.Google Scholar
page 413 note 2 Martyrien in jüdischer und frühchristlicher Zeit (Göttingen, 1938Google Scholar). On se reportera encore aux travaux suivants: Schlatter, A., Der Märtyrer in den Anfängen der Kirche (Gütersloh, 1915Google Scholar); Lohse, E., Märtyrer und Gottesknecht (Göttingen, 1935Google Scholar); Lazzati, G., Gli sviluppi della Letteratura dei Martiri nei primi quattro secoli (Torino, 1936Google Scholar); Frend, W. H. C., Martyrdom and Persecution in the Early Church (New York, 1967Google Scholar). M. Galizzi utilise comme nous le travail de Surkau dans son explication du récit lucanien de l'agonie, mais en forçant parfois la note, nous semble-t-il; Gesù nel Gethsemani, pp. 184–9.Google Scholar
page 414 note 1 Cf. Bible de Osty, pp. 2190–91Google Scholar; Rigaux, B., Témoignage de l'Évangile de Luc, p. 301.Google Scholar
page 414 note 2 Rigaux, B., Témoignage de l'Évangile de Luc, p. 301.Google Scholar
page 415 note 1 Dans l'article cité à la note 1 sur page 397: Zeitschri für die neutestamentliche Wissenschaft LXIII (1972), 184–5.Google Scholar
page 416 note 1 Il y a tout lieu de croire que c'est saint Matthieu (et non saint Luc) qui nous a conservé la forme originale du Pater dont il s'est très naturellement souvenu en rédigeant la scène de l'agonie: cf. Schurmann, H., La Prière du Seigneur à la lumière de la prédication de Jésus, traduit de l'allemand par Richard, F. Diverres et C. (Paris, 1964), p. 54Google Scholar, n. 94; Carmignac, J., Recherches sur le Notre Père (Paris, 1969), pp. 18–28.Google Scholar
page 416 note 2 Dans son commentaire de Mc xiv. 34 E. Lhmeyer propose comme parallèle le début du récit du sacrifice Gn, d'Abraham en. xxiiGoogle Scholar: Das Evangelium des Markus (Göttingen, 1951), p. 315Google Scholar. Au v. 5, Abraham demande à ses serviteurs de rester là où ils sont, tandis que lui et Isaac vont ‘s'en aller jusque là-bas’ pour adorer. On ne peut que souscrire à l'appréciation de J. Warren Holleran qui estime très arbitraire ce rapprochement ingénieux: The Synoptic Gethsemane, pp. 18–19Google Scholar; en effet il n'y a aucun rapport littéraire perceptible entre ce passage de l'Ancient Testament et le texte du second évangile. Il semble en aller différemment pour le texte du premier évangile: on dirait en effet que Mt xxvi. 36 a été rédigé de manière à évoquer le chapitre 22 de la Genése; d'un commun accord Holleran, J. Warren (The Synoptic Gethsemane, pp. 69–70Google Scholar) et plus encore Galizzi, M. (Gesù nel Gethsemani, pp. 93–4Google Scholar) estiment vraisemblable cette allusion. Voici les motifs qu'on peut faire valoir en ce sens: dans le texte de Matthieu, tout comme en Gn. xxii. 5, il y a opposition entre ‘ici’ et ‘là-bas’; dans les deux cas l'adverbe grec (autou) qui correspond à l'adverbe français ‘ici’ est un mot très rarement employé dans l'ensemble de la Bible: 12 fois seulement dans la Septante et 6 fois seulement dans le Nouveau Testament, chez Matthieu uniquement en xxvi. 36; en outre cet adverbe ne se trouve adjoint au verbe ‘s'asseoir’ que deux fois: en Gn. xxii. 5 et en Mat. xxvi. 36; enfin dans ces deux courts passages nous avons trois éléments communs: s'asseoir ici; aller là-bas; prier.
page 417 note 1 Voici ces deux références: Dibelius, M., Die Formgeschichte, p. 202Google Scholar; Bertram, G., Die Leidensgeschichte Jesu und der Christuskult (Göttingen, 1922), p. 93Google Scholar. Cf. également Leivestad, Christ the Conqueror (London, 1954), pp. 71–3.Google Scholar