:L'enjeu de cet article est, à partir de I'observation du fonctionnement et de la distribution de données orales attestées et d'exemples écrits, de donner un statut autonome à la dislocation et de mettre à jour plusieurs cas de dislocations qui different tant par le statut syntaxique du syntagme disloqué que par l'éventail des relations référentielles qui l'unissent au pronom clitique.

Nous montrons que la prise en compte de la place de l'élément disloqué (avant le verbe / après le verbe), les marques formelles que sont les prépositions, les comportements des différentes catégories grammaticales et les bomes syntaxiques révélées par les subordonnées imposent alors une répartition de la dislocation en trois grands types:

le double marquage d'une fonction syntaxique conjointement effectué par le syntagme disloqué et le pronom clitique qui sont alors coréférents;

les cas de dislocations ou le segment disloqué est adjoint au pronom clitique uniquement de par les différentes relations référentielles qu'il entretient avec le clitique;

les cas de dislocations où l'élément disloqué est adjoint à l'ensemble de la construction verbale car il n'est ni en relation syntaxique avec le verbe, ni en relation référentielle avec le pronom clitique.

Many Renaissance poets attempted to imitate classical verse metrics in their own vernaculars. This article examines the quantitative metrical verse of the French poet Baïf who is often criticized for producing unscannable verse using an incomprehensible phonetic orthography. This paper argues that the poet's rules for encoding length, while hermetic, are surprisingly consistent. It is demonstrated that Bai¨f's metrics derive largely from a system that is accentual with his orthography permitting the poet to encode quantitative distinctions that coincide with the metre. This article argues that Baïf's metrical verse provides us with a rare example of how prosody and rhythm in sixteenth century France might have been perceived.

Cet article propose une caractérisation unitaire du préverbe RE- fondée non pas sur un sens premier ou central, mais sur la façon, par hypothése spécifique, dont ce préverbe intervient dans la régulation des interactions avec l'unité préverbée d'une part, l'unité et son co-texte d'autre part. La variation sera done au coeur de cette caractérisation, qui se présentera comme un pôle de structuration de cete régulation, et que nous présenterons comme une forme schématique.

In this article I shall propose an explanation of the ordering and co-occurrence constraints operating within complement clitic sequences in French, which I shall present as template-formed syntactic constituents. I shall argue that these result from the interaction of two features – [+Accusative] and [+Individua-tion] (in the sense of Blanche-Benveniste (1978) and Blanche-Benveniste et al (1987)) – in conjunction with certain phonological constraints. Furthermore, I shall argue that, once explained, the complement clitic sequence can be seen to constitute an efficient referential system, well adapted to the role of 'kernel sentence’ which, together with the subject clitics and the verb, it performs in Modern French.