Hostname: page-component-78c5997874-lj6df Total loading time: 0 Render date: 2024-11-03T08:50:29.844Z Has data issue: false hasContentIssue false

Considérations sur la forme et le sens. Pis en français québécois. Une simple variante de puis? Un simple remplaçant de et?

Published online by Cambridge University Press:  04 November 2004

GAÉTANE DOSTIE
Affiliation:
Université de Sherbrooke

Abstract

Plusieurs travaux ont été consacrés à ce jour à puis (Chevalier et Molho, 1986; Hansen, 1998; Reyle, 1998; Bras, Le Draoulec et Vieu, 2001). En revanche, à l'exception de quelques études ciblées (Laurendeau, 1982 et 1983; Laks, 1983), pis a généralement été tenu pour une variante dans la prononciation de puis et a rarement été examiné pour lui-même. L'objectif du présent article, consacré à pis dans son usage en français québécois, est double. Il s'agit:

– de dégager les spécificités sémantiques du marqueur lorsqu'il est connecteur (propositionnel et textuel). Cela conduit à le situer par rapport à et et à proposer une hypothèse, basée sur l'opposition ‘connecteur associatif/connecteur dissociatif’, susceptible d'expliquer pourquoi les marqueurs en cause se trouvent en distribution complémentaire dans l'oral familier, bien qu'ils expriment tous deux un type de connexion neutre;

– d'identifier les sens de pis lorsqu'il est marqueur discursif et de mettre en évidence les liens qui les unissent entre eux, de même que les liens qui les rattachent à l'emploi où le marqueur agit à titre de connecteur.

Type
Research Article
Copyright
2004 Cambridge University Press

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)