Hostname: page-component-586b7cd67f-t7czq Total loading time: 0 Render date: 2024-11-29T02:03:07.975Z Has data issue: false hasContentIssue false

D'abord marqueur de structuration du discours

Published online by Cambridge University Press:  01 July 2009

MYRIAM BRAS*
Affiliation:
CLLE-ERSS UMR 5263 CNRS et Université Toulouse Le Mirail
ANNE LE DRAOULEC*
Affiliation:
CLLE-ERSS UMR 5263 CNRS et Université Toulouse Le Mirail
*
Adresse pour correspondance: Myriam Bras, Laboratoire CLLE-ERSS, Université de Toulouse-Le Mirail, 5, Allée Antonio-Machado, 31058 TOULOUSE Cedex 09, France email: [email protected]
Adresse pour correspondance: Anne Le Draoulec, Laboratoire CLLE-ERSS, Université de Toulouse-Le Mirail, 5, Allée Antonio-Machado, 31058 TOULOUSE Cedex 09, France email: [email protected]

Abstract

Dans les études sur les adverbes du français, d'abord a la particularité d'être considéré à la fois comme un adverbe conjonctif et comme un adverbe organisateur du discours. Dans la présente analyse, nous nous focalisons sur les relations de d'abord avec son contexte gauche, dans le cadre théorique de la Segmented Discourse Representation Theory. Nous montrons que le constituant contenant d'abord est attaché, par une relation de discours subordonnante, à un constituant considéré comme topique de discours. Les relations subordonnantes peuvent être des relations d’Elaboration, d’Explication, de Résultat ou de Précondition. A l'inverse, nous montrons que d'abord interdit les relations coordonnantes pour le rattachement à son contexte gauche.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 2009

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

REFERENCES

Asher, N. (1993). Reference to Abstract Objects in Discourse. Dordrecht: Kluwer Academic Press.CrossRefGoogle Scholar
Asher, N. et Lascarides, A. (2003). Logics of Conversation. Cambridge: Cambridge University Press.Google Scholar
Asher, N. et Vieu, L. (2005). Subordinating and coordinating discourse relations. Lingua, 115 (4): 591610.CrossRefGoogle Scholar
Asher, N., Prévot, L. et Vieu, L. (2007). Setting the background in discourse. Discours, 1. [En ligne]CrossRefGoogle Scholar
Adam, J. M. et Revaz, F. (1989). Aspects de la structuration du texte descriptif: les marqueurs d'énumération et de reformulation. Langue Française, 81: 5998.CrossRefGoogle Scholar
Bras, M. et Asher, M. (1994). Le raisonnement non monotone dans la construction de la structure temporelle de textes en français. Dans: Actes du 9ème congrès de l'AFCET RF-IA, pp. 223–234, vol. 2, Paris.Google Scholar
Bras, M. (2007). French adverb d'abord and Discourse Structure. Dans: M. Aurnague, J. Larrazabal et K. Korta (dir.), Language, Representation and Reasoning. Memorial Volume to Isabel Gómez Txurruka. Bilbao: Presses de l'Université du Pays Basque, pp. 77102.Google Scholar
Bras, M., Le Draoulec, A., et Vieu, L. (2001). French Adverbial Puis between Temporal Structure and Discourse Structure. Dans: M. Bras and L. Vieu (dir.), Semantic and Pragmatic Issues in Discourse and Dialogue: Experimenting with Current Theories, CRiSPI series, vol. 9. Amsterdam: Elsevier, pp. 109146.CrossRefGoogle Scholar
Bras, M., Le Draoulec, A. et Asher, N. (2006). Evidence for a scalar analysis of Result in SDRT from a study of the French Temporal Connective alors. Proceedings of the SPRIK Conference: Explicit and Implicit Information of Text – Information Structure across Languages, Oslo, pp. 75–79Google Scholar
Bras, M., Prévot, L., et Vergez-Couret, M. (2008). Quelle(s) relation(s) de discours pour les structures énumératives ?, Premier Colloque Mondial de Linguistique Française, Paris 9–12 juillet 2008.CrossRefGoogle Scholar
Charolles, M. (1997). L'encadrement du discours: univers, champs, domaines et espaces, Cahier de Recherche Linguistique, 6, Nancy: Landisco, pp. 1–73.Google Scholar
Dalmas, M. (1998). D'abord, et après ? Le marqueur d'intégration français et ses cousins germains. Dans: C. Schnedecker (dir.), Les corrélats anaphoriques, Recherches linguistiques Vol. XXII. Paris: Klincksieck, pp. 7595.Google Scholar
Danlos, L. (2006). Partition d'une entité par le truchement d'opérateurs aspectuo-temporels. Dans: G. Kleiber, C. Schnedecker et A. Theissen (dir.), La relation PARTIE—TOUT. Leuven: Peeters, pp. 751770.Google Scholar
Gómez-Txurruka, I. (2003). The natural language conjunction and. Linguistics and Philosophy, 26: 255285.CrossRefGoogle Scholar
Guimier, C. (1996). Les adverbes du français. Gap/Paris: Ophrys.Google Scholar
Jackiewicz, A. (2002). Repérage et délimitation des cadres organisationnels pour la segmentation automatique des textes. Dans: Actes de CIFT’02, Hammamet, Tunisie, pp. 95–107.Google Scholar
Kamp, H. et Reyle, U. (1993). From Discourse to Logic. Dordrecht: Kluwer Academic Press.Google Scholar
Kamp, H. et Rohrer, C. (1983). Tense in texts. Dans: R. Bauerle, C. Schwarze et A. von Stechow (dir.), Meaning, Use and the Interpretation of Language. Berlin: De Gruyter, pp. 250269.CrossRefGoogle Scholar
Knott, A. (1996). A Data-Driven Methodology for Motivating a Set of Coherence Relations. Thèse de doctorat, Department of Artificial Intelligence, University of Edinburgh.Google Scholar
Molinier, C., et Lévrier, F. (2000). Grammaire des adverbes. Description des formes en –ment. Genève/Paris: Droz.Google Scholar
Nøjgaard, M. (1992). Les adverbes français: essai de description fonctionnelle. Copenhagen: Munskgaard.Google Scholar
Péroz, P. (2001). La construction des valeurs sémantiques de d'abord en position de détachement gauche. Buletin Ştiinţific ‘Fascicula Limbi Moderne’, seria A, vol.XV, Universitatea de Nord Baia Mare (Roumanie), pp. 59–72.Google Scholar
Schnedecker, C. (2001). Adverbes ordinaux et introducteurs de cadre: aspects linguistiques et cognitifs. Lingvisticae Investigationes, XXIV. 2: 257287.CrossRefGoogle Scholar
Turco, G., et Coltier, D. (1988). Des agents doubles de l'organisation textuelle: les marqueurs d'intégration linéaire. Pratiques, 57: 4060.CrossRefGoogle Scholar