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Un des fondateurs de la Croix-Rouge, Louis Appia: (III)
Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
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Depuis qu'à l'automne de 1863, la Conférence de Genève s'était occupée de la création des Sociétés de secours, les fondateurs du Comité international s'étaient efforcés de faciliter leur organisation et d'assumer officieusement un rôle de liaison entre les comités existants.
Ainsi, de Genève, ils appelaient de temps à autre l'attention de leurs dirigeants sur diverses questions qui intéressaient leur activité. Pendant l'été de 1865, ils leur firent connaître les travaux de l'Association pour le progrès des sciences sociales : celle-ci se proposait « d'étudier jusqu'à quel point les institutions de secours volontaires pour les blessés en temps de guerre pourraient venir en aide aux populations en temps de paix, par exemple dans les cas d'épidémie, d'inondation, et de déterminer les moyens pratiques d'arriver à ce but », question, ajoutaientils, « qui touche à la nature même des occupations des comites et tend à leur fournir un aliment propre à justifier de plus en plus leur existence en temps de paix ».
- Type
- Review Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International Committee of the Red Cross 1957
References
page 241 note 1 3ecirculaire, 31 juillet 1863.
page 241 note 2 Congrès de l'Association pour le progrès des Sciences sociales, IV esession. Berne, 28 août-2 septembre 1865.
page 242 note 1 Appia, L. et Moynier, G., La Guerre et la Charité, Traite théorique et pratique de philanthropie appliquée aux armées en campagne, Genève, 1867Google Scholar.
page 243 note 1 Journal de Genève, 3 avril 1868.
page 244 note 1 5eCirculaire, 12 juillet 1866.
page 244 note 2 Lettre inédite de Gustave Moynier à Henry Dunant : « L'accueil fait à notre envoyé au Schleswig a été véritablement tout ce que nous pouvions souhaiter. Depuis les généraux en chef,prussien et autrichien, qui lui ont donné toutes les facilités possibles,jusqu'au dernier degré de la hiérarchie militaire, il n'a rencontré que des gens bien disposés pour l'œuvre. M. Appia n'a cependant pas seulement recueilli les opinions individuelles; il a trouvé moyen de réunir à trois reprises difiérentes des conférences de chirurgiens, entre lesquels nos resolutions ont fait l'objet d'un débat contradictoire. L'opinion assez générale qui ressort de toutes ces conversations, c'est que l'intervention des infirmiers sur les champs de bataille n'est possible que tres exceptionnellement, et que des secoureurs organisés ne peuvent se rendre utiles qu'en seconde ligne. Quant aux secours matériels que les comités peuvent envoyer à l'armée, ils sont et seront toujours très appréciés. Vous savez qu'il n'a pas quitté son brassard, qui lui a servi fréquemment de passeport.»
page 247 note 1 Les citations suivantes proviennent d'ouvrages de Louis Appia : Souvenirs de la campagne de Garibaldi dans le Tyrol en 1866; Rapport au Congrès d'Hygiène et de Sauvetage à Bruxelles, 1876.
page 248 note 1 Hors-texte.
page 249 note 1 Appia, Dr Louis : Les blessés de la bataille de Bezzecca dans la Vallée de Tiarno, 21 juillet 1866; Visite au camp du Général Garibaldi, Genève, 1866; Souvenirs de la campagne de Garibaldi dans le Tyrol en 1866, Paris, s.d.
page 249 note 2 Il existait en Europe trois feuilles rédigées par des comités centraux : Le Bulletin français, Paris; La Charité sur les Champs de Bataille, Bruxelles; Kriegerheil, Berlin.
page 249 note 3 Voir Conférences internationales des Sociétés de secours aux blessés militaires des armées de terre et de mer, tenues à Paris, en 1867, Paris, 1867.
page 250 note 1 Voir Compte rendu des travaux de la Conférence internationale, tenue à Berlin du 22 au 27 avril 1869, par les délégués des Gouvernements signataires de la Convention de Genève et des Sociétés et Associations de secours aux militaires blessés et malades, Berlin, 1869.