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Les principes de la Croix-Rouge1 (XIII)

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

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Selon la conception moderne de l'ordre social, l'œuvre générate d'assistance aux homines qui souffrent relève avant tout des Etats. Eux seuls assument le sort des êtres confiés à leurs soins. Le pouvoir implique des devoirs. Au surplus, seuls les Etats disposent de l'autorité nécessaire et des ressources suffisantes pour faire face à des tâches d'une telle ampleur.

Parfois, en temps de guerre, on tente de rendre la Croix-Rouge responsable du sort de certaines victimes — détenus politiques, prisonniers dépourvus de garanties juridiques, par exemple — comme si on lui reprochait leur malheur même. Rien n'est plus injuste. Ceux qui ont une telle attitude cherchent, le plus souvent, à se disculper ou à détourner des griefs. Si les Puissances s'arrogent le droit de faire la guerre, elles doivent aussi en supporter toutes les consequences.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1956

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References

page 139 note 2 Nous sommes conscients d'employer ici un néologisme, pour marquer le caractère complémentaire de l'institution. Les mots de cette famille viennent du verbe latin augere, qui signifie augmenter.

page 141 note 1 Il convient cependant d'excepter le cas des pays qui n'ont pas d'armée, ainsi que nous le verrons plus loin.

page 141 note 2 Convention de 1929, art. 10; Ire Convention de 1949, art. 26.

page 142 note 1 On lit dans les principes de la Ligue: « une Société de la Croix-Rouge ne devrait, sous aucun prétexte, partager avec quiconque le nom et l'emblème de la croix rouge ». Cette recommandation ne s'applique évidemment pas aux sociétés auxiliaires du Service de santé, qui tirent de la Convention de Genève et d'une reconnaissance gouvernementale le droit d'utiliser le signe.

page 143 note 1 II s'agira notamment d'une collaboration avec le département de la santé publique.

page 144 note 1 IIe Convention de Genève 1929, art. 78; IIIe de 1949, art. 125.

page 144 note 2 Lors de la seconde guerre mondiale, les Sociétés de la Croix-Rouge ont, par l'intermédiaire du Comité international, échangé plus de vingtcinq millions de messages familiaux, se substituant ainsi au service postal, complètement interrompu entre pays belligérants.