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L'organisation du corps expéditionnaire sarde en Crimée

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

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La guerre que la Turquie déclara, le 4 octobre 1853, à la Russie avait pour motif l'occupation des Principautés de Moldavie et de Valaquie par les Russes; pour appuyer la Sublime Porte, le Royaume-Uni et l'Empire Français intervinrent à leur tour et conclurent avec la Turquie une alliance ouverte aux autres Etats, après avoir demandé en vain à la Russie, au mois de mars 1854, de retirer ses troupes de ces Principautés. La tournure prise par les opérations militaries poussa les deux puissances alliées à entamer des pourparlers avec l'Empire d'Autriche-Hongrie et avec le Royaume de Sardaigne, pourparlers qui aboutirent ensuite à une déclaration autrichienne d'adhésion à l'alliance mais sans participation directe, et à l'entrée de la Sardaigne dans l'Alliance le 10 janvier 1855.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1955

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References

page 623 note 1 Le Dr Comissetti était médecin en chef de l'armée sarde lors de la bataille de Solférino et Henry Dunant dit de lui, dans son livre Un Souvenir de Solfirino (p. 89), qu'il fut un de ceux qui « rivalisèrent de dévouement et doivent etre honorablement signalés ».

page 625 note 1 Sulle malattie che hanno dominato in Oriente fra le truppe del Corpo di spedizione Sardo, Tipografia subalpina, Torino, 1857.Google Scholar

page 630 note 1 I Piemontesi in Crimea — Récit historique de Mariano d'Ayala, Firenze, 1858.

page 632 note 1 Mars 1954.

page 632 note 2 La Revue Internationale a eu l'occasion à maintes reprises de rappeler que, dans d'autres religions que le christianisme, des exemples de courage admirable furent donnés par des femmes qui, au sein des batailles, secouraient les blessés et apportaient une aide suprême aux mourants. A titre d'exemple, citons un article publié en avril de cette année, où Ton trouve mention des femmes musulmanes qui apportaient des secours aux victimes de la guerre, plusieurs centaines d'années avant Saladin déjagrave;, et des Gautamis, nonnes bouddhistes, qui dans I'armée d'çoka au IIIe siècle suivaient les armées pour soigner les soldats blessés, qu'ils fussent d'un camp ou de l'autre. (Réd.)